Fatiha, la suite (12/14)

Elle semblait avoir le vice dans la peau et ce n’était pas pour me déplaire. Sachant bien sûr que jamais je ne la forcerais. J’avais plutôt l’impression que ce serait l’inverse. Elle est repartie se coucher, sans faire de bruit, et je me suis replongé entre les cuisses de sa tante. Elle a joui encore deux fois, intensément, avant de me repousser définitivement. Elle a mis plusieurs minutes à retrouver une respiration normale, puis elle m’a raccompagné jusqu’à la porte de l’appartement, me gratifiant d’un ultime baiser passionné. Elle n’était sans doute pas encore prête à en donner plus. Cette fois-ci. Samia est revenue me voir le samedi après-midi, j’avais bien travaillé sur le site de vente en ligne et il était pratiquement prêt à être déposé sur un serveur d’hébergement. J’avais croisé la jeune Aziza le matin, en descendant chercher mon courrier, et je lui avais demandé de prévenir sa tante. Elle est bien descendue en début d’après-midi, suivie comme son ombre par la jeune Aziza. Sans plus attendre, je lui montrais ce que serait le site, pour une éventuelle acheteuse. Elle a pris la souris de ma main pour explorer elle-même son site. Samia était assise à ma droite, Aziza était restée debout à ma gauche. Vu ce qui s’était passé hier en fin de soirée, j’osais poser ma main derrière son genou. Puis, je remontais légèrement, tout doucement, prêt à tout stopper si elle le demandait. Aucun mouvement de recul de sa part, je crois même qu’elle a écarté les jambes un peu plus pour se maintenir debout. Je remontais alors sur ses cuisses que je caressais sur toute la longueur. Je montais jusqu’à l’orée de sa culotte avant de redescendre sur l’autre cuisse.

J’entendais sa respiration saccadée, qui stoppa net quand ma main se posa enfin sur ses fesses. C’était doux, et chaud, et tendre, comme la jeune fille qu’elle était encore. Ma main est redescendue légèrement, pour remonter aussitôt sous le tissu. Je caressais ses petites fesses à pleine main et elle semblait ronronner sous l’effet de mes caresses. C’est elle-même qui s’est positionnée de manière à ce que mes doigts viennent effleurer sa petite fleur. Je me devais de faire très attention à cet endroit précis. Pour ne pas la blesser. Puis, je me rappelais que, la veille, sa main à elle était beaucoup plus énergique que la mienne, dans sa culotte. Elle posa sa main sur mon épaule lorsque mon doigt put atteindre finalement son petit bouton d’amour. Elle tremblait de tout son être et Samia, juste à côté de moi, ne voyait absolument rien, tellement occupée à inspecter le site internet que j’avais créé pour elle. Elle leva enfin les yeux vers moi pour me remercier du travail accompli. Il est vrai que je n’étais pas un expert, mais ce que j’avais fait tenait parfaitement la route.

Il ne restait plus qu’à souscrire un compte auprès de l’hébergeur du site web et de le mettre en ligne. C’est ce que nous avons fait, le temps que la petite Aziza lui ramène son ordinateur portable perso, qu’elle avait laissé dans sa chambre. Elle avait désormais les identifiants de connexion pour gérer son site, principalement ses commandes. Il lui restait beaucoup de travail pour organiser les envois de colis vers ses futures clientes. Une chance pour elle, il y avait une succursale de La Poste au pied de notre immeuble. Heureusement pour elle, beaucoup de choses pouvaient se faire en ligne et elle utilisa, plus tard, Aziza et Fatiha pour aller porter les colis à La Poste. Quelques mois plus tard, son e-commerce fonctionnait très bien et elle a eu recours à d’autres jeunes enfants de son entourage pour porter les colis. Ceux qu’elle devait envoyer et ceux qu’elle recevait, pour réapprovisionner son stock. Elle revenait parfois me voir pour des questions plus techniques mais, pour ce qui est de la gestion commerciale, je n’avais rien à lui apprendre.

Je n’avais bien évidemment pas cessé de faire cours à Fatiha et ses notes s’en ressentaient vraiment. Même ses professeurs l’avaient noté sur le carnet de correspondance avec la famille. Pendant ces moments où elle était chez moi, je la faisais travailler, c’était la règle établie au départ. Mais il y avait parfois de vrais moments de tendresse entre elle et moi. Elle m’embrassait et je caressais son corps. Parfois, c’était elle qui me faisait une fellation, parfois c’était moi qui plongeais entre ses cuisses. Plusieurs fois, elle a souhaité que je la prenne à nouveau, par derrière. Mais, là aussi, j’avais établi une nouvelle règle. J’accepterais uniquement si elle ramenait une bonne note pour un devoir. Bien sûr, ce n’était pas aussi souvent que je l’aurais souhaité mais je la voyais travailler plus ardemment lorsqu’il y avait une récompense au bout de ses efforts. Elle venait chaque jour, même pendant les vacances scolaires. Je crois qu’elle avait dû avoir une conversation avec sa maman, au sujet de ce que voulait Rachid, son oncle, et elle avait compris qu’elle devait travailler très dur pour pouvoir mener la vie qu’elle avait choisie.

Alexia revenait me voir, elle aussi, pour des séances photos mais pas uniquement. D’autres moments de tendresse entre elle et moi, principalement. Elle m’a même avoué, une fois, qu’elle était flattée qu’un homme comme moi s’intéresse à une fille comme elle. Je lui ai répété que c’était elle qui était formidable, belle et terriblement désirable. Qu’elle devait ignorer les petits voyous de son quartier, et les professeurs plus ou moins pervers. Elle voyait parfaitement les regards de certains de ses professeurs sur ses formes, sur sa poitrine surtout. L’un d’entre eux, principalement. Mais celui-ci tentait souvent de la toucher, par inadvertance bien sûr, mais elle a souvent dû éviter ses mains baladeuses. Il n’insistait pas trop avec les filles qui se rebellaient. Mais ce n’était pas le cas de toutes. La peur d’avoir une mauvaise note laissait certaines filles plus dociles face à ces attouchements. Et personne n’en parlait jamais. Ni aux parents, ni au proviseur de l’établissement qui était pourtant là pour faire régner l’ordre et la discipline. Et le respect des uns et des autres.

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