Vacances en famille, la suite (13/18)

Soit elle nous avait entendu et elle s’était caressée toute seule. Vu mon état d’excitation, je décidais que je devais la faire jouir elle aussi, que ce rêve devienne réalité. Je suçais son téton tout en la doigtant habilement et ce fut un réel râle de plaisir qui s’échappa de sa gorge. Elle déposa tendrement un petit baiser sur mon front avant de s’endormir à nouveau. Jérôme ronflait doucement dans mon dos et je finis par m’endormir moi aussi. C’est une sensation de vide dans mon dos qui me réveilla, Jérôme venait de se lever et se préparait à aller retrouver son ami boulanger. Je le rejoignais dans la cuisine, entièrement nue. Il partit avant que je ne sois prête à l’accompagner. Je m’habillais pour aller les rejoindre. Joël fut très heureux de me retrouver, même si ma tenue n’était plus la même que la semaine dernière. J’avais passé un jean et mon tee-shirt était rentré dedans. Dessous, il pouvait aisément deviner mon soutien-gorge noir. Il s’approcha de moi pour me saluer et nous nous fîmes la bise, sur la joue. Il comprit immédiatement que quelque chose avait changé. Pendant que Jérôme était sorti pour aller chercher des sacs de farine, je tentais de lui expliquer que j’avais des scrupules depuis que j’avais rencontré Fanny, sa femme. Il allait être papa et se devait d’être irréprochable. Même s’il regrettait ma décision, il la comprenait aisément et ne chercha pas à me faire changer d’avis.

Je lui précisais que j’avais vu Fanny, hier en arrivant sur place et que nous avions discuté longuement. Je lui avais succinctement expliqué mon petit souci et elle m’avait interrompue, avant de m’inviter à passer la soirée avec eux. Je rappelle que les parents d’Ingrid devaient passer une partie de l’après-midi avec nous et qu’ils les avaient invités au restaurant le soir-même. Je ne tenais pas du tout à passer cette soirée avec eux. Connaissant bien la mère d’Ingrid, je savais que j’aurais déjà bien du mal à supporter toute une après-midi avec elle. Son mari, qui n’avait pourtant rien d’une mauviette, se taisait chaque fois qu’elle parlait. Et elle parlait sans cesse. Fanny m’avait donc invitée à passer chez eux, cette soirée. Je savais que Joël irait se coucher tôt, pour être en forme le lendemain, et que je resterais seule avec Fanny. Peut-être Justine aussi ? Gaëtan arriva un peu plus tard et comprit immédiatement qu’il y avait un changement, dans mon attitude et dans ma façon de m’habiller ce matin. Jérôme discutait avec Joël de la visite qui était prévue pour une grande partie de l’après-midi, nous devions découvrir un aquarium renommé. Ce n’était pas vraiment passionnant pour moi mais je savais que les enfants, surtout les plus jeunes, seraient très intéressés par cette exploration du monde aquatique. Justine arriva peu de temps après et je lui murmurais que j’espérais la revoir, ce soir, puisque Fanny m’avait invitée à passer la soirée avec eux.

Un éclair illumina son regard, j’ignore à quoi elle pensait mais elle avait des étoiles dans les yeux. Je l’aidais à porter la panière contenant les viennoiseries jusqu’à la boutique. Fanny aussi était levée mais elle était encore dans sa cuisine, en train de prendre son petit déjeuner. Je la saluais avant de quitter la boulangerie et rejoindre le chalet. Je retrouvais avec plaisir le corps alangui d’Ingrid qui dormait encore, malgré la présence de Céliane à ses côtés. C’est avec force de caresses que nous avons réussi à lui faire ouvrir les yeux. Nous sommes restées sagement à nous cajoler les unes les autres, jusqu’au réveil des plus petits. Nous avons déjeuné avec eux, ils attendaient impatiemment l’arrivée des grand-parents. Ils arrivèrent un peu avant onze heures. Elle n’était évidemment pas très heureuse de me voir là mais cela m’était complètement égal. À peine arrivée, c’était comme si elle était chez elle, elle dirigeait sa fille, son gendre, et même son mari. Heureusement que moi, elle m’ignorait. Pas complètement, elle avait toujours une réflexion cinglante envers moi, qui n’avait pas su être une vraie mère pour mon fils. J’avais promis à Jérôme et Ingrid que je n’envenimerais pas les choses. J’étais préparée à ses remarques acerbes et je crois que le fait de faire semblant de les ignorer totalement la mettait encore plus en rogne. Et cela me faisait sourire, intérieurement. Le repas se déroula sans encombre et nous sommes partis vers l’aquarium géant.

Deux voitures, les grand-parents ouvraient la route avec les deux plus jeunes avec eux, j’étais assise à côté de Jérôme, Ingrid et Céliane derrière nous. C’est encore une fois Marie-Cécile qui prit la visite à son compte. Elle entraînait les enfants en leur expliquant ce qu’elle savait sur les différentes espèces que nous pouvions apercevoir. De salle en salle, c’était elle qui menait le groupe. Je suivais, sans vraiment m’intéresser à la visite guidée. À un moment, je passais tout près d’un vivarium et, en y regardant de plus près, j’aperçus une araignée énorme, au moins vingt centimètres d’envergure. Je m’écartais brusquement de cet endroit pour me retrouver dans les bras musclés de Denis. J’étais collée contre sa poitrine et j’ai très bien senti que cette situation ne lui était pas indifférente. Mais, malgré qu’elle soit très occupée à distiller ses informations, Marie-Cécile pouvait nous voir et il m’a repoussée légèrement, à regret. Je le voyais dans ses yeux. J’imaginais alors une façon de me venger de sa femme et de ses remarques désobligeantes envers moi. Je restais très près de Denis et, dès que je le pouvais, je passais ma main sur son pantalon. La première fois, il se recula, pensant que je ne l’avais pas fait exprès. Les autres fois, il se laissa guider par ses pulsions et ne refusait plus le contact de mes doigts sur son excroissance. Dans la salle suivante étaient exposés des serpents, enfermés évidemment dans leur vivarium. Denis ne semblait pas du tout apprécier ces bestioles et se recula jusqu’au mur. Comme j’étais toujours près de lui, je plaquais mes fesses sur le devant de son pantalon et je me frottais contre sa queue qui grossissait inexorablement.

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