MORENA (01/12)

Nous sommes en Août 2017. Depuis que Fanny est devenue ma collaboratrice, je suis beaucoup plus libre au niveau de mes horaires de travail ainsi que de mes jours de présence. Grâce à papa aussi qui m’a libérée les mardis et jeudis après-midis, en plus des mercredis. Mais ceux qui me suivent depuis un moment savent déjà tout ça. Notre société est fermée au mois d’août, en ce qui concerne les commerciaux, l’atelier tourne toujours mais avec du personnel réduit. Juste pour honorer les commandes en cours et effectuer les réparations des véhicules des clients. Cela fait plusieurs années que je passe mes vacances en Italie, en Sardaigne plus précisément, dans ma famille. Cela me replonge dans un autre monde, autre langue, autres coutumes. J’y rencontre oncles et tantes, cousins et cousines, que je ne vois jamais en France. Trop loin, trop cher, pas le temps, toutes les raisons y passent quand on les invite à venir nous rendre visite. Cette année, je sais d’avance que je vais revoir ma petite cousine, Morena.

Les autres années, elle restait à Naples, où elle suivait ses cours, pour travailler tout l’été. Cette fois, son diplôme obtenu, elle passerait un mois entier avec moi. Cela faisait quatre ou cinq ans que ce n’était plus arrivé. On était très complices quand on se voyait, j’étais comme sa grande sœur. C’est d’ailleurs elle qui est venue me chercher à l’aéroport de Sassari. On s’est jeté dans les bras l’une de l’autre dans le grand hall. Elle me serrait très fort contre sa poitrine. Je sentais ses tétons tous durs à travers le tissu de ma robe. Je me dois de préciser que je ne porte que très rarement des soutiens-gorge. Mes petits seins tiennent tous seuls. Morena, par contre, devait faire du 95 C, au moins. Elle me donnait vraiment envie, même si je n’avais rien prévu de faire avec elle. Après Wendy, ma demi-sœur, et ensuite ma mère, pourquoi pas ma cousine ? Je ne la forcerais pas, bien évidemment, mais si les choses pouvaient évoluer dans ce sens, je serais pour. À 100 %.

Sur le chemin du retour à la maison, elle était, comme toujours, très volubile, et, comme tous les italiens, elle parlait énormément avec les mains, lâchant le volant à plusieurs reprises. Encore des embrassades en revoyant le reste de ma famille. Pas beaucoup de loisirs dans la campagne où nous étions mais on était heureuses d’être à nouveau réunies. Une nouveauté pourtant allait nous occuper pendant un certain temps. Mon grand frère, Flavio, allait se marier ce mois-ci. Sa fiancée était originaire de Sicile mais le mariage se ferait ici, sa famille l’accompagnerait. Comme le voulait une coutume ancestrale, les futurs époux ne devaient ni se voir, ni communiquer entre eux les deux semaines précédant la noce. Même les photos et vidéos étaient interdites, nouvelles technologies oblige. Il arriva donc deux jours plus tard, en voiture. Sachant qu’il serait seul deux semaines, il voulait pouvoir bouger au moins à sa guise. Il rendit visite à des cousins, qu’il n’avait pas vu depuis très longtemps, des copains, comme lui, supporters de la Lazio, un club de football de la capitale, Rome. Et ce fut tout. Le week-end arriva et il n’avait plus rien de prévu, à part végéter à la terrasse du seul bar de Sassari qui supportait son équipe favorite.

Durant tout ce temps, Morena m’avait fait visiter sa campagne environnante, les petits bosquets, la rivière toute proche, le lac de Bunnari que je redécouvrais plus beau à chacune de mes visites. À peine plus de cinq kilomètres nous séparaient de ce lac de montagne, alimentant un barrage hydroélectrique. On s’y retrouva tous les jours, louant des VTT pour deux ou trois heures et faire le tour du lac. Tranquillement. Certaines parties étaient aménagées, une plage près du camping, un petit port pour la navigation, planches à voile et autres pédalos. La ville prévoyait même d’aménager un ponton pour les jet-skis. Cela faisait plusieurs jours que nous faisions le même parcours quand, avant de rendre les VTT, Morena fut prise d’une envie pressante. Elle déposa son vélo et s’éloigna légèrement. Comme elle mettait du temps à revenir, je posais mon vélo à mon tour et elle m’appela à ce moment précis. Je m’engageais comme elle dans le sous-bois et un sentier se dessina devant moi. Ne la voyant toujours pas, je continuais à descendre vers la rive du lac. Au détour d’un fourré u peu plus dense que les autres, la surprise. Le lac, magnifique. Et dans cette petite crique naturelle, une plage s’était formée. Invisible du chemin, et presque pas non plus de la surface du lac. Il fallait vraiment la connaître pour la trouver. Je retrouvais Morena sur la plage, toute aussi émerveillée que moi. Désormais, ce serait notre plage secrète. Notre petit paradis.

Plus question de faire le tour du lac depuis cette découverte. Nous y passions nos après-midis entiers. Baignade et bronzage étaient nos seules occupations. Et bien sûr, des discussions sans fin. Comme je le faisais sur les plages de la Côte-d’Azur, j’ôtais très vite le haut de maillot. Nous n’étions que nous deux et franchement, mon haut ne cachait pas grand-chose. Ceux qui me connaissent bien le savent. Et de plus, je n’ai aucun problème à montrer mon corps. Sans pour autant être exhib. Le premier instant de surprise passé, en admirant ma désinvolture, Morena ôta son haut également. Comme je m’en doutais, elle avait une poitrine magnifique. Mais je fis semblant de rien et je continuais à parler de choses et d’autres. Sans qu’elle ne dise un mot, je compris qu’elle avait apprécié que je ne fasse aucune remarque sur ses gros seins. Très vite, elle se retrouva plus détendue et elle bougeait comme avant, ses seins désormais libres suivaient tous ses mouvements.  Elle aimait beaucoup me taquiner et, quand elle trouvait un sujet qui semblait me gêner un peu, elle insistait encore et toujours. Et justement, elle en avait trouvé un qui lui plaisait beaucoup. Je lui avais confié que j’étais célibataire, sans relations avec un homme depuis plusieurs semaines. Ce qui était tout à fait exact.

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