SABINA (09/12)

Elle devait retourner à l’école aussi je la bousculais un peu pour qu’elle se lève. Elle insista pour que l’on prenne notre douche ensemble. Je n’y voyais aucun inconvénient, cela me permettant au contraire d’admirer son corps en pleine lumière. Et réciproquement. Des caresses bien sûr, des fous rires aussi. C’est la gaîté en personne qui s’était introduite dans cette maison. On déjeuna toutes les trois, puis direction l’école. Comme promis, je l’accompagnais toujours. Elle avait perdu sa gaîté, sa frivolité. Elle était sombre, imaginant le pire après sa fuite, hier soir. Je fis en sorte que son professeur me voit, et qu’il me reconnaisse. Il semblait troublé mais pas vraiment vindicatif. Il n’osa pas, cette fois-ci, poser sa sale patte sur l’épaule de Sabina, ni d’aucun autre élève. Armance était à son travail, je déambulais en ville, sans réel but que passer le temps. Je rencontrais énormément de jeunes français et françaises venus étudier ici à Cluj. 16 heures 30. J’étais devant les portes de l’école. C’est une Sabina rayonnante qui se jeta dans mes bras devant les autres parents. Si je ne l’avais pas retenue, elle m’aurait embrassée devant tous ces gens. Je suis certaine qu’ils n’auraient pas compris le pourquoi de cette joie.

Quand elle fut un peu calmée, elle m’expliqua que le professeur principal lui avait corrigé toutes ses notes. Il l’avait retenue quelques minutes avant la récréation mais elle, à sa place et lui, derrière son bureau. C’est avec difficulté qu’il exprima des regrets pour son attitude et il s’excusa, promettant de ne plus sombrer dans la déchéance. C’était une victoire sur ce système décadent. Sabina ignorait bien évidemment ce que nous avions fait, Armance et moi, et je n’étais moi-même pas sûre de la raison de ce changement d’attitude. Était-ce mon action, la vidéo ou bien sa chute qui lui avait ouvert les yeux ? Ou bien une intervention extérieure ? L’important n’était pas là, nous avions gagné et c’était l’essentiel. C’est Sabina qui me proposa d’aller manger une glace, prétextant qu’elle l’avait bien méritée. Assises face à face, elle me fit un véritable numéro de charme en léchant amoureusement sa cuillère. Je savais parfaitement à quoi elle pensait. Je dois avouer qu’il était impossible pour moi ne pas réagir. J’étais trempée. La petite cochonne devait bien se douter dans l’état où elle m’avait mise. Dans le bus qui nous ramenait chez Armance, elle réussit à glisser sa main sous ma minijupe. Personne ne nous voyait, je la laissais faire, ravie de ce plaisir inattendu dans un lieu public. Malgré ses intentions de continuer une fois arrivées, elle s’occupa d’abord de faire ses devoirs avant de se tourner vers moi. Sans prononcer un seul mot, elle me prit par la main pour la suivre dans la chambre. Toujours silencieusement, elle me déshabilla entièrement avant de se mettre nue à son tour. Elle se colla ensuite contre moi pour m’offrir le plus merveilleux des baisers.

Nos langues jouaient ensemble, mais nos mains ne restaient pas inactives. Elles visitaient le haut de nos corps, redécouvrant à tâtons nos formes. Puis je m’aventurais vers sa cuisse et je continuais ma montée vers son sexe, je fis une halte très courte vers celui-ci qui était très humide. Elle gémit lorsque j’effleurais son clitoris, déjà gonflé de plaisir, elle était très, très chaude. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas m’arrêter là. Ma main chatouilla son ventre pendant quelques instants, puis elle continua en direction de sa poitrine. Je revoyais, comme ce matin, son sexe et sa poitrine merveilleuse, ma main se posa sur son sein et commença à le masser, doucement, de la base vers son téton durci. Nous restâmes ainsi de longues minutes à nous cajoler, nous caresser mutuellement. Instant magique s’il en est. Ensuite, ma main fit le chemin inverse pour redescendre vers sa légère toison et elle débuta une masturbation en règle. J’insérais un doigt, pas trop loin, puis deux dans la petite chatte de Sabina qui gémissait de plus en plus. Elle s’écarta de moi quelques secondes pour me regarder fixement. La masturbation, c’était bien, mais elle voulait plus, beaucoup plus. Elle me fit comprendre qu’elle était prête à aller jusqu’au bout. Devenir femme. Mes lèvres ayant quitté les siennes, elles descendirent dans son cou, son torse en caressant les seins. Ma langue joua quelques secondes avec son téton et continua à descendre … Son nombril, son bas-ventre, son pubis. Je plaçais finalement ma tête entre ses jambes que j’écartais, m’offrant enfin son sexe humide. Je retrouvais les délices de l’arôme qui s’en dégageait, c’était divin.

Ma langue arriva vers son clito, se rapprocha dangereusement. Sabina respirait à peine, comme en apnée. Quand ma langue toucha enfin son but, elle poussa un gémissement si intense que j’eus l’impression que son orgasme était déjà arrivé. Elle était surexcitée. Elle se tortillait dans tous les sens. Chaque fois que ma langue l’effleurait, ça la rendait folle. Elle finit par prendre ma tête entre ses mains pour la plaquer sur son sexe. Je plongeais dans les délices de Sappho. Le goût était vraiment délicieux, et je visitais son sexe avec ma langue, chatouillant son clitoris. J’insérais de nouveau un doigt dans son vagin, il était bouillant. Je le retirais pour le remplacer par ma langue, pour visiter cet endroit si chaud et accueillant. Elle prenait un plaisir intense, rien qu’à voir la quantité de cyprine qui coulait de sa source, semble-t-il intarissable. Elle resserrait ses cuisses autour de mon visage, appuyait toujours sur ma tête, elle en redemandait. Je léchais, suçais, caressais de la langue chaque recoin, et chaque contact la faisait tressaillir. J’entrepris d’aspirer son clitoris, en le mordillant très légèrement. Elle hurla, incapable de résister à la vague qui montait en elle. Je mis deux doigts dans son sexe à ce moment-là pour sentir les vibrations de l’orgasme qui la ravageait. C’était bon, très bon. Elle mit quelques minutes avant de se calmer. Elle était en nage et son sexe était ultra-sensible.

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