Malika (06/18)

Et tous furent ravis du repas qu’elle nous avait concocté, dans sa nouvelle cuisine. Les jours suivants furent consacrés au rangement dans les meubles. J’avais aussi un garage pour la voiture. Et un atelier à moi pour pouvoir bricoler. Nous étions en Juillet, lorsque Malika me fit le plus merveilleux des cadeaux. J’étais en week-end et je bricolais dans l’atelier que j’avais installé. Elle venait me voir très souvent, pour des broutilles, des choses sans importance. Je la sentais légèrement différente, sans pouvoir vraiment expliquer ce qui avait changé en elle. Elle avait préparé un plat typiquement de son pays, avec beaucoup d’épices que je ne pouvais nommer. Je reconnus uniquement le goût du gingembre, à sa saveur très spécifique. Après ce repas, elle était très câline, très demandeuse, ce qui arrivait trop rarement. Je me laissais doucement envoûter par des gestes, ses petites attentions. Elle m’a doucement attiré dans notre chambre et elle a commencé à me déshabiller. Je commençais à être moi aussi excité et je tentais de la caresser à mon tour. Elle me fit gentiment comprendre que je devais lui faire entièrement confiance et ne pas l’interrompre. C’était aussi très agréable de se laisser câliner ainsi par la femme que l’on aimait. Car, oui, il faut bien le dire, j’avais de réels sentiments pour Malika. Je ne lui avais pas encore avoué, de peur de la perdre définitivement. Je ne voulais pas la brusquer, espérant simplement que mes sentiments soient partagés. Et c’était ce que je ressentais à cet instant précis, une complète osmose entre deux êtres qui se cherchaient, qui s’étaient sans doute trouvés.
Une fois nu, elle m’a poussé sur le lit et elle a ôté sa robe. Elle n’avait plus que ses sous-vêtements, noirs. Elle m’a longuement caressé, léché, le torse, le ventre. Avant de descendre lentement vers mon sexe, prêt à la recevoir. C’était la première fois qu’elle exprimait une envie de sexe, et surtout en journée. Je n’allais certainement pas m’en plaindre. Quand sa bouche a pris possession de ma queue, j’étais au paradis. Je ne savais évidemment pas jusqu’où elle voulait aller. Juste une fellation ou bien encore plus ? Je vivais l’instant présent comme un don du ciel. Une jeune femme magnifique exprimait à quel point elle avait envie de moi. J’étais flatté, et très heureux de son initiative. Quand elle a estimé que j’étais prêt, elle s’est allongée sur moi, poitrine contre poitrine, sexe contre sexe. Elle continuait à se lover contre moi, comme un serpent érotique. Le contact avec son corps m’enflammait encore plus que ses subtiles caresses. Elle se frottait divinement sur moi, libérant toutes les limites. À un moment, elle stoppa tout mouvement, elle me fixait intensément dans les yeux. Puis, très lentement, elle se souleva légèrement pour écarter le tissu de sa culotte et plaça mon gland à l’entrée de sa vulve. J’ouvris de grands yeux, voulant la mettre en garde, si elle ne l’avait pas fait exprès. Mais elle posa un doigt sur ma bouche, me demandant le silence.
Et avec d’infinies précautions, elle s’empala entièrement sur moi. J’ai clairement senti à quel moment la membrane de l’hymen céda. C’était un merveilleux cadeau, elle venait de m’offrir son corps. Son cœur. Sa vie. Elle remua quelques minutes au-dessus de moi, dans la position de la Reine, qu’elle était pour moi. Puis, fatiguée, elle s’allongea à mon côté, m’entrainant à mon tour sur elle. Je sortis doucement avant de pénétrer à nouveau son puits d’amour. Je recommençais encore, et encore. Et encore. Je faisais enfin l’Amour à la femme de ma vie. Nous n’avions pas besoin de parler, nos yeux parlaient pour nous. C’était un véritable délice sur d’aller et venir en elle. Et je voyais bien qu’elle prenait autant de plaisir que j’en avais moi-même. Je prenais tout mon temps et cela semblait parfaitement lui convenir. Elle avait comme des petits cris de chiots, lorsque je la pénétrais à fond. C’était terriblement excitant. Et je voulais surtout que cela reste un moment inoubliable pour elle. Pour moi, c’était déjà le plus beau cadeau qu’une femme pouvait me faire. Je ménageais de petites pauses, autant pour elle que pour moi. Je voulais lui faire cadeau du plus merveilleux des orgasmes. Je vis ses yeux qui commençaient à se révulser. Sa respiration devenait saccadée. Sa bouche s’ouvrait à la recherche d’oxygène. Elle était au bord du gouffre et je l’amenais en douceur dans le plus merveilleux des mondes, fait de volupté et de tendresse partagée. Un monde d’Amour et de Paix. Un monde utopique où se retrouvaient tous les amants du monde. Mystérieux et presqu’inaccessible. J’avais réussi mon pari, l’amener là où je voulais. Elle était aux anges, évidemment.
Et moi aussi. J’avais réussi l’exploit de ne pas jouir au moment suprême. Malika reprenait des couleurs. Et elle avait encore envie. Envie de plus. Elle bloqua ses jambes dans mon dos, m’emprisonnant dans ce doux étau. Ce sont ses muscles intérieurs qui ont commencé à me pomper. C’était un vrai supplice auquel j’avais énormément de mal à résister. Je recommençais mes va et vient en elle, pour conjurer ses caresses intimes. J’allais de plus en plus vite. Malika m’encourageait, me demandant d’aller plus vite. Plus fort. Plus … Je me déchaînais alors en elle. Elle criait qu’elle en voulait encore plus. Sans plus aucune mesure, je la martelais de grands coups de reins, atteignant rapidement le point de non -retour. Elle le savait. Elle l’avait compris. Je fus incapable de me libérer de cet étau fabuleux et j’éjaculais abondamment au fond de sa matrice. En poussant un hurlement de bête. Malika n’était pas la première femme avec qui j’avais fait l’amour. Mais jamais je n’avais ressenti pareille plénitude après l’acte. Un homme aime toujours, un peu, la femme avec qui il fait l’amour. Mais faire l’Amour avec la femme de sa vie, cela n’a aucune mesure avec un acte habituel. C’est 100 fois mieux, 1 000 fois mieux. Je pense qu’il faut l’avoir vécu pour pouvoir en parler. Mais comment mettre des mots sur ce qu’il y a de plus magnifique dans ce monde ?

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