Elle s’était donc livrée corps et âme à ce vieux vicieux. Un soir, après une fellation, il lui avait pris sa dignité, son honneur. Elle en avait pleuré de rage, mais pas devant lui. Il en aurait été trop fier. Elle me raconta tout cela bien plus tard. Quand elle fut certaine que je tenais parole. Qu’elle pouvait avoir totalement confiance en moi. Mais pour aujourd’hui, il lui restait une dernière épreuve. Non disqualifiante. Je lui expliquais en deux mots que toutes les femmes qu’elle devrait masser étaient très riches. Donc très exigeantes. Propreté, ponctualité, discrétion et obéissance sont des règles incontournables en leur présence. Pour les deux premiers points je n’avais aucun doute, de même que sur la discrétion. Restait l’obéissance.
« Rahela. Nous allons faire un test. Un jeu de rôle. Tu es mon employée et tu dois te rendre chez une cliente pour la masser. Ce sera Armance, la cliente, tu veux bien essayer ? »
« Oui, Madame. »
« Emma. Moi, c’est Emma. »
« Oui … Emma. »
Je peux vous garantir que rien n’avait été prévu en amont. C’était une idée qui m’était venue à l’instant. Armance se prit au jeu aussitôt. Elle apporta une sortie de bains qu’elle déploya sur le canapé cuir, des huiles de massage qu’elle déposa sur la table basse. Ensuite, tout naturellement, elle ôta sa robe pour apparaître en sous-vêtements. Elle s’allongea sur la serviette et attendit. Rahela se concentra elle aussi sur ce qu’elle devait faire et commença le massage du dos. Du haut vers le bas. Arrivée à la limite de la culotte, Armance lui demanda de l’ôter entièrement. Rahela hésita un instant puis s’exécuta. Même chose pour le soutif quand ses mains remontèrent vers les omoplates. Armance était nue et Rahela continuait son travail, consciencieusement. Armance se tourna totalement, nous exposant son côté face, tout aussi sexy que le côté pile. Sans doute un peu plus. Rahela recommença le massage par les épaules, les bras, évitant les seins qui pourtant n’attendaient que cela, le ventre, les cuisses et descendit aux mollets. Puis, elle changea de place, se positionnant aux pieds de sa cliente. Levant un pied, elle le massa correctement avant de passer au second. Les cuisses d’Armance étaient bien écartées et la jeune fille ne pouvait ignorer l’humidité qui régnait sur la chatte ainsi exposée.
Ensuite, elle opéra un massage similaire sur les bras de sa cliente. Cette fois-ci, c’est la poitrine qui dansait frénétiquement sous ses yeux. Armance commençait à gémir doucement. Quand Rahela contourna la poitrine une nouvelle fois, Armance lui attrapa les mains pour les poser sur ses seins. Rahela, en bonne professionnelle, comprenait les désirs de sa clientèle et débuta un pelotage mammaire. Armance était aux anges mais elle en voulait toujours plus. Elle appuya légèrement sur la nuque de la jeune fille jusqu’à ce que ses lèvres atteignent les tétons gonflés. Rahela n’osait plus bouger, ne sachant pas vraiment comment interpréter ce geste. Devant l’insistance de la main qui la tenait, elle finit par emboucher le téton et commença à téter amoureusement la poitrine offerte. Sans qu’on ne le lui demande, elle s’occupa également du second téton, avec ses doigts d’abord, puis avec sa bouche. Armance était sur le point de jouir et tenta de forcer la main de sa masseuse à descendre entre ses cuisses ouvertes. Refus clair et net de Rahela, qui continua malgré tout à la téter. Je lui chuchotais à l’oreille.
« À trois cent Euros la séance de massage, les désirs de la cliente sont des ordres. »
Je prenais moi-même sa main pour la glisser entre les cuisses. Pas de refus, cette fois-ci. Elle doigta Armance jusqu’au plaisir suprême. Dans un état second, Armance fit glisser la bouche la jeune fille vers sa fente. Impossible de résister à cette demande. Rahela s’exécuta, un peu contre son gré. Je remarquais tout de même qu’elle semblait y prendre du plaisir. Armance maintenait la tête d’une main, l’autre caressait les fesses offertes. La jeune fille la lécha tendrement avant de se redresser, essoufflée.
« Déshabille-toi, ma chérie, et viens m’offrir ton plaisir. »
Rahela se raidit en entendant ce qu’on attendait d’elle. Se tournant vers moi.
« Je n’ai jamais fait … »
Collée derrière elle, je lui susurrais à l’oreille.
« Rien, ni personne, ne t’oblige à faire ce que tu ne veux pas. Et ton refus ne changera rien, je t’emmène avec moi malgré tout. Mais j’aimerais vraiment que tu essaies, rien qu’une fois. Juste pour savoir si tu aimes ça ou non. »
« Et si tu veux me faire un immense plaisir, c’est de me laisser te mettre nue. »
Elle ne pouvait parler, mais son regard me fit comprendre qu’elle acceptait, tout. Je sortis son corsage du pantalon pour la déboutonner à partir du bas. Je découvrais petit à petit son corps de déesse, son ventre, sa poitrine. Le soutif tomba à son tour, dévoilant des seins superbes. Un baiser sur le front, en signe de protection. Puis un autre dans le cou, pour exprimer mon désir. Je soufflais sur les tétons en passant tout près, dégrafais le pantalon avant de le baisser entièrement. Un pied, puis l’autre. Elle était juste en culotte. Et moi, à ses pieds. Les deux mains sur la taille, accrochant l’élastique, je soufflais doucement sur sa toison que je devinais sous le tissu. Mais mon regard vers son visage, attendait un signe, un geste, pour ôter son dernier rempart. Voyant que je ne bougeais plus, elle baissa les yeux et me fit un petit Oui de la tête. Je baissais donc le tissu très lentement, découvrant une vraie merveille. Une petite trace d’humidité commençait à se voir. Incapable de résister, j’y mettais ma langue. Je sentais un grand frisson la parcourir. Elle se plaça ensuite au-dessus de la bouche gourmande d’Armance. Qui se mit à la goûter amoureusement. Prise dans une confusion de sentiments, Rahela ne savait comment réagir. Elle jeta un regard désespéré vers moi, je m’approchais d’elle. Elle prit ma main et tendit son visage vers moi. Je me penchais légèrement pour recevoir le plus tendre des baisers d’Amour qu’il m’ait été donné de recevoir. Ma main droite attrapa son téton et c’est tout naturellement qu’elle jouit sans aucune retenue, libérant son orgasme. Son premier, m’avoua-t-elle beaucoup plus tard. Je l’aidais à se relever et à s’asseoir dans un fauteuil. Je retournais vers Armance pour récupérer sur ses lèvres intimes les restes de son miel. Rahela récupéra doucement mais elle nous observait en silence.