Mirabelle (22/37)

Robert nous invita à profiter de sa piscine. Lui, il ne travaillait pas le lendemain. Nous pourrions aller chez lui profiter gratuitement de son installation, Melody viendrait nous chercher après son travail. Flora était enthousiaste et accepta immédiatement. Dany, qui arrivait au même moment, trouva l’idée excellente. Je n’avais plus mon mot à dire, je ne voyais aucune raison pour refuser sa gentille invitation. Sauf lorsqu’il ajouta que nous pourrions faire du monokini, comme sur la plage. Gilles se mit à rire grassement, au souvenir de cette journée. Il avait vu Melody et Océane, seins nus, après que j’aie osé le faire moi-même. Les deux filles avaient attendu que Viviane le leur propose, en faisant de même, elle aussi. J’étais troublée par le regard insistant de Robert. Je laissais ma place à Melody et j’allais lui chercher un verre. Suivie du regard par un Robert très attentif à mes mouvements. Je n’avais rien sous mon top et mes seins se promenaient librement. Je passais la porte-fenêtre, stoppais soudain et je me retournais vers Robert qui m’observait toujours. Il était le seul à pouvoir me voir, là où j’étais. Un coup de folie ! Je ne sais pas ce qui m’a pris mais je lui ai tourné le dos et très lentement, j’ai remonté ma minijupe, très haut, sur ma taille. Lui offrant ainsi la vue de mon cul nu. Et ce n’est qu’arrivée dans la cuisine que je lâchais le tissu.

Il me fallut plusieurs minutes pour retrouver un rythme cardiaque raisonnable et je retournais vers la terrasse. J’étais à côté de Robert, collée à la table, pour poser le verre de Melody et pour la servir. Robert, je m’en doutais, profita de cette proximité pour poser sa main sur ma cuisse et remonter jusqu’à mes fesses. Personne ne pouvait le voir faire et je m’éloignais gentiment de lui. Nous étions tous là, sur la terrasse ombragée lorsque Flora vint nous rejoindre. Elle resta debout, tout près de « Tonton Robert ». Il parlait peu, sirotait son apéro. Sa main droite n’était plus sur la table depuis que Flora s’était mise à côté de lui. Je ne voulais pas voir, surtout pas savoir. Mais j’imaginais sa main, comme il l’avait fait avec moi il y a quelques minutes, se poser sur ses mollets, remonter vers ses cuisses, ses fesses. Il caressait son petit cul et elle le laissait faire. Océane vint nous rejoindre tous et la main de Robert réapparut sur la table. Dany repartit avec sa mère, en voiture, laissant son vélo chez nous. Robert rentra chez lui, insistant pour que l’on n’oublie pas son invitation. C’était surtout à moi qu’il envoyait ce rappel. Il avait certainement des tas d’idées perverses qui lui passaient par la tête. Dany arriva de très bonne heure, le lendemain, accompagné par Océane qui allait à son travail. Il me rejoignit dans ma chambre. Il se déshabilla, gardant uniquement son boxer, pour se mettre au lit, près de moi. Il me reparla de Mirabelle, comment il avait vu ses seins, la première fois. Comment il en était arrivé à les toucher, les caresser. Il me caressait en même temps, reproduisant les gestes qu’il disait avoir eu avec elle. Il me reparla de la douche qu’ils avaient prise ensemble, dès le premier jour. Bizarrement, je n’étais nullement jalouse de la relation qu’il semblait entretenir avec sa voisine. Je comprenais qu’elle n’était pas une menace, une rivale, mais plutôt comme une initiatrice. Pour lui, comme pour moi.

Je lui avais déjà confié tout ce qui s’était passé entre elle et moi, lors de notre « entretien ». Elle avait posé sa main sur ma cuisse, puis sur mon ventre. Avant de remonter inexorablement vers mes gros seins. C’est uniquement avec ses yeux qu’elle m’avait implorée de relever mon top. Je l’avais ôté sans aucune hésitation. Pareil pour mon soutien-gorge. Au point où j’en étais, je n’avais pas beaucoup de raison de lui cacher mes deux merveilles, comme elle disait. Plus tard, elle avait insisté pour que l’on soit torse nu dans la cuisine quand Dany est venu nous rejoindre. J’étais littéralement sous le charme de ses caresses et je m’abandonnais totalement à lui. Dany m’a caressée longtemps, ne cherchant jamais à s’imposer comme le mâle dominant. Nous étions sur la même longueur d’ondes, ce qu’il souhaitait, je le ressentais au plus profond de moi. Et j’étais certaine qu’il en était de même pour lui. Malgré notre complicité évidente, et depuis des lustres, je gardais mes petits secrets, tout comme lui ne me disait sûrement pas tout. Je savais, je devinais, qu’il se passait quelque chose entre Melody et lui. Il m’en parlerait certainement un jour, lorsqu’il serait prêt. Je ne lui avais pas raconté l’intrusion des deux filles dans ma chambre, le lendemain de la plage. Et combien j’avais adoré ce qu’elles m’avaient fait. Même la petite main de Clara, lorsqu’elle avait essayé de s’introduire sous ma culotte. Je l’avais repoussée et je m’étais tournée sur le ventre. Je me demandais parfois ce qu’il serait advenu si je l’avais laissée faire. Je ne regrettais pas vraiment … Enfin, si, quand même un peu. J’avais ôté ma chemise de nuit, pour le laisser s’occuper de ma généreuse poitrine. Il en voulait un peu plus et il baissa lui-même ma petite culotte. J’étais totalement nue, offerte à ses envies, ses désirs les plus fous. Mais pas tous. Il semblait connaître mes limites. Et c’était sans doute les siennes aussi.

Je n’étais pas en reste non plus, côté caresses. Ma main avait déjà retrouvé le chemin vers son sexe qui grossissait à mesure que je le branlais. Un grognement me fit comprendre ce qu’il désirait. Ça, je pouvais lui offrir. Je rampais au-dessus de lui pour me retrouver tête-bêche sur son corps musclé. Je caressais sa queue, embrassais le gland, avant de la prendre totalement en bouche. Entièrement ? Pas vraiment. Pas encore. Mes lèvres serrées sur son vit, je montais et descendais, déclenchant des vagues de plaisir chez lui. Dany me léchait en même temps, mais pas aussi assidûment que je l’aurais voulu.

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