Été 2020 (18/30)

C’était exactement ce qui m’arrivait à ce moment-là. C’est ce genre de moment-là que l’on voudrait qu’ils durent éternellement. Mais Joël avait des intentions bien plus précises et il commença à bouger en moi. Je n’étais plus moi-même dans ces instants de pur bonheur. Sa main avait saisi mon sein pendant qu’il me labourait gaillardement. Il se dégagea, ôta mon dernier vêtement avant de me faire asseoir sur sa queue triomphante. Dans cette position, il pouvait laisser libre cours à ses envies. Ses coups de rein devinrent plus puissants, plus cadencés aussi, pendant que ses mains avaient pris possession de mes seins. Je n’étais plus que sa chose, qu’il utilisait pour son propre plaisir, et le mien aussi. J’ai souvent remarqué que les hommes étaient très vigoureux au réveil et Joël ne dérogeait pas à cette règle. Le mâle était en action et voulait sa portion de bonheur. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il m’avait positionnée à quatre pattes et me possédait de nouveau. Sauf que, dans cette position préférentielle, il pouvait admirer mon cul et même jouer avec. Il écarta mes fesses et son pouce força mon anus. J’étais tellement excitée qu’il rentra tout seul. Cela sembla l’allumer au plus haut point et c’est sa queue bien dure qu’il présenta à la petite porte. Il me pénétra tout doucement, comme pour m’apprivoiser. Ce n’était nullement pour éviter de m’ouvrir en deux, mais simplement pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible. J’avais beau essayé de m’empaler directement, c’est lui, et uniquement lui, qui dirigeait la progression dans mon cul. Il poussa un soupir de satisfaction lorsque son pubis se colla enfin à mes fesses. Il resta ainsi quelques instants, profitant de sa victoire, jouant avec mes seins ou bien mon clitoris. J’étais à lui, sa chose, et j’attendais patiemment qu’il se décide à me faire jouir à nouveau. Il se redressa au bout d’un moment, s’accrocha à mes hanches et commença son pilonnage en règle. Je subissais ses assauts avec délectation, accompagnant chaque coup de rein d’un « Ah ! » de plus en plus virulent. J’étais possédée par cet homme et par sa queue vigoureuse. Pour rien au monde, je n’aurais voulu être ailleurs que dans cette chambre, avec lui. Toutes les bonnes choses ayant une fin, il se répandit abondamment dans mes entrailles et me laissa toute pantelante, tandis qu’il allait prendre sa douche. J’avais certainement les yeux encore remplis de sexe et de plaisir lorsque je regagnais la cuisine de Fanny.

Géraldine, la vendeuse, était là elle aussi, profitant d’une pause-café. Elle me détailla des pieds à la tête mais je fis celle qui ne voyait rien. Je ne voulais surtout pas me perdre en explications. Elle m’avait déjà aperçue en train de tailler une pipe à Gaëtan, le jeune apprenti de la boulangerie. Je voyais bien qu’elle se posait énormément de questions à mon sujet. Je n’aurais sans doute pas pu répondre à tous ses questionnements. Mais je sentais bien qu’elle essayait de me dire quelque chose, qu’elle tentait de me poser une question qui lui taraudait l’esprit. Elle retourna dans la boutique sans avoir osé me parler franchement. J’avais prévu de revoir Marie-Rose ce soir, avant 18 heures, et il était temps d’y aller. Je passais dire au revoir à Fanny et Géraldine demanda à partir en même temps que moi. Je compris que je devais l’attendre, le temps qu’elle reprenne son sac. Une fois dehors, elle me demanda si je pouvais faire quelques pas avec elle. J’avais furieusement envie de savoir ce qu’elle voulait me demander. Car, c’était bien pour cela qu’elle était sortie en même temps que moi. Nous avons marché quelques mètres en silence avant qu’elle ne s’arrête devant l’entrée d’un parc. Je l’ai suivie dans les allées, très peu fréquentées à cette heure-là. Comme elle ne semblait pas décidée à parler, c’est moi qui pris les devants.

« Géraldine. Tu as quelque chose à me demander ! Je t’écoute.  »

« Oui, voilà. Tu sais que je suis fiancée et que je dois me marier au printemps prochain. Mon fiancé … Mon futur mari … Il m’a demandé … Oh non, ce n’est pas possible. Je ne vais jamais y arriver.  »

Je comprenais parfaitement son dilemme, son angoisse, et je me décidais à l’aider.

« Laisse-moi deviner. Il aimerait beaucoup te voir avec une autre fille, ou femme, et profiter des deux ensuite. C’est bien ça ?  »

Elle me regarda avec de grands yeux ébahis, elle n’avait rien pu dire que j’avais déjà tout deviné. Les hommes sont tellement prévisibles. Évidemment, je n’avais rien contre le fait de faire son éducation mais une question me torturait l’esprit, tout de même.

« Je ne suis pas contre l’idée mais j’aurais juste une question à te poser avant de décider. Et toi, qu’est-ce que tu en penses ? En as-tu envie, toi aussi ? C’est très bien de faire plaisir à son chéri, mais il ne faut pas que ce soit contre ta propre volonté. Tu me comprends ?  »

« Oui, je comprends mais je ne me suis jamais posé la question. Quand il m’a demandé la première fois, je pensais à une blague. Quand il a insisté, j’ai commencé à chercher à qui je pouvais demander. Mes amies ? Trop risqué. Ma patronne ? Je n’aurais jamais osé. Justine, notre apprentie ? Pourquoi pas, même si je la trouvais un peu jeune. J’avais pensé à quelques clientes aussi mais c’était bien trop difficile d’aborder le sujet avec n’importe laquelle de nos clientes. Et c’est ton arrivée qui m’a ouvert les yeux. Voilà la candidate idéale. Et, pour répondre à ta question, je ne me suis jamais demandé si j’en avais envie ou pas.  »

Nous étions pratiquement seules dans ce parc et je la poussais un peu à l’écart du chemin. Adossée à un arbre, elle était totalement à ma disposition. Je me serrais contre elle, elle ne me repoussait pas vraiment. Plus apeurée d’être vue ainsi que par l’acte lui-même. Quand j’approchais finalement ma bouche de la sienne, elle tourna la tête, refusant ce premier baiser. Mes mains sur ses hanches, je fis glisser ma main droite entre ses cuisses.

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