Février 2015 (06/07)

« Selma, ne fais pas l’enfant et relève ta jupe.  »

Ça, elle pouvait le faire. Elle releva sa jupe et se cacha le visage avec. On ne voyait que ses yeux. Je baissais moi-même les collants de la jeune fille, découvrant sa culotte trempée. Jouant le jeu, Élodie s’approcha.

« Oui, je vois bien. Une sage culotte de jeune fille. Pour une jeune fille pas si sage que ça. Vous êtes trempée, Mademoiselle.  »

Ajouta Élodie en plaçant sa main sur la culotte.

« Pas question d’essayage comme ça, je vais devoir vous nettoyer Mademoiselle. Vous acceptez ?  »

Pas un mot. Qui ne dit mot consent. Élodie s’accroupit devant sa proie en baissant la culotte, Selma l’aida en écartant les jambes. Puis, c’est sa bouche qui vint remplacer ses doigts et Selma sembla s’évanouir. Je la soutenais, toujours derrière elle. Non, pas évanouie mais au comble du bonheur. Je l’avais livrée à la bouche gourmande d’une vendeuse. Je pris ses lèvres au moment où elle jouissait voluptueusement, abandonnée dans mes bras. On la fit asseoir dans une cabine et Élodie termina son nettoyage. Puis lui ôta chaussures et collants. Elle s’absenta un instant pour revenir avec un bel ensemble en dentelles, noir. Elle lui enfila la culotte et l’ajusta quand elle fut debout. Elle ôta le reste des vêtements pour lui passer le soutif assorti.

Je soufflais un mot à l’oreille d’Élodie et elle revint avec une paire de bas noirs, autofixants. Elle les lui enfila un par un. Selma se présenta devant le miroir et se cacha le visage entre les mains. Elle ne pouvait pas croire que c’était son reflet dans le miroir. Et pourtant. Elle se rhabilla et je fis enfin les présentations.

« Selma. Je te présente Élodie. Une amie de longue date. Coquine comme tu as pu le constater. Élodie, voici Selma. Elle va venir étudier à Rennes l’an prochain et je suis certaine qu’elle ne manquera de revenir dans ta boutique.  »

Tout le monde rigola franchement et je passais à la caisse. On alla manger avant de nous rendre chez Nicole. Dans le bus qui nous emmenait, je lui demandais de me parler du lycée hôtelier qu’elle avait choisi, de quelle façon elle voyait son avenir, proche et plus lointain. Nous sommes arrivées pile à l’heure au rendez-vous et Nicole nous attendait impatiemment. Elle était ravie de rencontrer Selma et lui fit visiter l’appartement, et la chambre qu’elle occuperait. Tout ceci convenait parfaitement à la jeune fille. On retourna au salon boire le thé, avec quelques petits gâteaux.

Une question restait en suspens, le prix. Si Nicole louait sa chambre à titre gratuit, cela pourrait sembler suspect aux yeux des parents. Trop cher, Selma devrait chercher autre chose. Nicole avait donc préparé un contrat qui précisait les droits et devoirs de chacune des parties, ainsi que le prix du loyer fixé à 100 €. Selma était aux anges. Tout se passait comme dans un rêve. Il me restait un problème à aborder. Sans pour autant vouloir l’obliger.

« Selma, laisse-moi te raconter dans quelles conditions j’ai rencontré Nicole. Tu dois savoir que la vie d’étudiante n’est pas toujours facile. J’ai même connu des jeunes filles qui se prostituaient pour pouvoir continuer leurs études. Pas question pour moi, tu as bien compris que j’étais lesbienne. Ce que je n’imaginais pas possible, c’est que des femmes pouvaient elles aussi être demandeuses. Un dimanche, dans un bar de Rennes, j’ai rencontré une femme, âgée bien sûr mais pas si vieille que ça. Elle était seule à sa table et a payé ma conso, m’invitant à la rejoindre, puis à la suivre chez elle.

J’avais bien compris qu’elle avait envie de moi. Moi, je me sentais seule, et triste. Un peu de compagnie, de chaleur humaine. Quand elle s’est approchée de moi, je l’ai laissé me caresser avant de la faire jouir sous ma langue. La surprise fut quand elle me donna 500 € pour mes services. Et elle tenait à me revoir. Pour le même tarif. Impossible de lui refuser quoi que ce soit, j’avais vraiment pris mon pied avec elle et je serais revenue même gratuitement. Mais je pouvais régler ainsi mes problèmes de solitude (sentimentale) et de fins de mois difficiles. Plus tard, chez elle, elle m’a présenté Nicole et on a passé un super moment ensemble, toutes les trois, jouissant plusieurs fois chacune.

J’ai rencontré de nombreuses femmes de cette même manière, mais j’ai toujours gardé un contact particulier avec Murielle, la première, et Nicole qu’elle m’a présentée. Maintenant, c’est à mon tour de te la présenter, ce que je viens de faire. Je tiens à te préciser que JAMAIS, tu ne seras obligée ou contrainte à faire ce que tu ne souhaites pas. Tu dois juste dire non et on n’insiste pas. Tu as bien compris, Selma ?  »

« Oui, parfaitement compris ».

Nicole précisa.

« Comme tu le sais sans doute, je suis directrice de recherches au CNRS, donc tu imagines bien que je n’ai aucun besoin de ces 100 € mensuels. Ils te reviendront de droit, quoi que tu décides au final.  »

« Maintenant Selma, mets-toi debout et montre à Nicole ce que tu as acheté ce matin. Tu veux bien ?  »

Elle se leva, rougissante. Face à moi, elle commença à remonter sa jupe.

« Face à Nicole. Moi, j’ai déjà vu.  »

Elle se tourna vers le fauteuil et le bas de sa robe atteint sa culotte, dévoilant ses bas et le haut de ses cuisses.

« Tu aimes porter des bas ?  » demanda Nicole.

« C’est la première fois, Madame.  »

« Pas de Madame entre nous, appelle-moi Nicole.  »

« C’est la première fois pour moi, Nicole.  »

« Tu as acheté autre chose ?  »

« Oui, Nicole. La culotte et le soutif.  »

J’intervins dans leur conversation.

« Pour la jupe, je vais te la défaire.  »

Je défis l’attache et baissais le zip. La jupe était au sol. Elle la dégagea du pied. Elle entama l’ouverture du corsage, en partant du bas, dévoilant petit à petit sa culotte, son ventre et son soutif pour finir.

« Tu es très belle, Selma. Tu le sais.  »

« Oh Mada… Nicole. Je suis juste normale. Une jeune fille simple.  »

« Oui, mais une magnifique jeune fille.  »

« Approche-toi de moi. Tu veux bien ? « 

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