Mirabelle (07/37)

Melody me tenait la main, comme pour me rassurer, mais je n’étais pas du tout inquiète. Surprise ? Oui, mais pas inquiète. C’était la première fois que j’embrassais une autre fille que Melody. C’était aussi la première fois que des mains de femme se posaient sur moi, sur mes seins. Elle a ouvert mon corsage pour pouvoir jouer avec mes tétons durcis par le plaisir, mais c’est une autre bouche que la sienne qui les a embrassés. J’étais totalement à la merci de ces deux coquines. Et j’adorais cela. Tout comme avec toi, tout à l’heure. J’étais jeune et inexpérimentée. Avec une soif énorme d’apprendre. Aujourd’hui, je suis tout aussi en manque. Car j’ai connu des moments de plaisir intenses, mais c’était il y a trop longtemps. Ce soir, tu m’as redonné le goût de vivre, l’envie de renaître. Et pour tout ça, je ne sais comment te remercier.  »

Mirabelle l’avait écoutée jusqu’au bout, sans l’interrompre. Elle avait simplement posé sa main sur la tête et caressé ses cheveux. Au moment de la dernière phrase, Dany a vu le regard de Mirabelle s’illuminer. Si Océane ne savait pas comment lui faire plaisir, Mirabelle le savait. Elle posa un petit baiser sur le front d’Océane avant de faire glisser sa tête sur ses cuisses. Océane comprit ce qu’elle voulait lorsqu’elle ouvrit le compas de ses jambes. Les seins ballants sous leur poids, Océane s’agenouilla devant Mirabelle avant de relever sa jupe très haut sur ses cuisses, jusqu’à la taille. Elle plongea immédiatement sur la culotte qu’elle avait pu admirer, lorsqu’elle conduisait. Dany observait sa mère qui donnait énormément de plaisir à leur nouvelle voisine, et amie. C’était trop fort pour lui et il décida de remonter se coucher, sans faire de bruit. Il en avait assez entendu, et assez vu. Une fois couché, il repensa à ce qu’avait dit sa mère sur ses premières expériences. Il n’avait jamais eu de pensées impures envers sa mère, ni sa tante Melody. Mais après ce qu’il venait d’apprendre, il s’imagina dans les bras de Melody. Vu que les deux femmes étaient jumelles, leurs corps devaient être parfaitement identiques. Il venait de voir les seins de sa mère, Océane. Melody avait certainement les mêmes et il s’endormit en rêvant de sa tante et de ses formes. S’il était resté en bas, près du salon, il aurait pu voir Mirabelle jouir intensément sous la caresse buccale de sa mère. Une fois remise, elle lui demanda de lui parler des autres femmes qu’elle avait connues. Elle avait bien dit qu’elle en avait connu plusieurs. Émue, Océane. Et ravie que Mirabelle s’intéresse ainsi à sa vie, à ses récits.

« Il en a eu plusieurs mais je ne te parlerais que de Noémie, qui fut la seule importante à mes yeux. D’ailleurs, si elle me l’avait demandé, j’aurais certainement quitté mon mari pour la suivre. Elle est arrivée en poste à l’école de Dany. Elle a été son institutrice pendant les deux ans qu’elle a passés ici. Dès que je l’ai vue, je suis tombée sous son charme. Elle m’a avoué plus tard que cela avait été réciproque pour elle. C’était lors d’une réunion parents-instits. Elle portait un corsage dont les boutons fermaient mal. Ou bien, l’avait-elle ouvert spécialement pour ma venue ? Toujours est-il que je n’avais pas les yeux dans ma poche et que j’observais chaque mouvement de sa poitrine. Elle s’en est rendu compte, évidemment, mais cela ne l’empêchait pas de s’exhiber devant moi. À un moment, elle m’a posé une question à laquelle je n’ai pas pu répondre, vu que je ne l’écoutais plus depuis longtemps. Un silence pesant a suivi, puis elle s’est levée. J’ai pensé que c’était la fin de l’entretien mais je n’osais pas la regarder en face. Elle s’est approchée de moi, très près, à toucher mes genoux. Que j’ai écartés, bien sûr. Elle a progressé encore un peu. Sa poitrine était maintenant à quelques centimètres de moi. Elle ne disait toujours rien mais ses doigts ont commencé à défaire les boutons qui restaient, l’un après l’autre. Elle portait un magnifique soutien-gorge qui ne cachait que l’essentiel. Le dessus de ses seins était parfaitement visible, j’étais subjuguée par son audace. Jamais je n’aurais eu le courage de le faire, devant une quasi-inconnue. Noémie, elle savait que c’était ce que j’attendais. Elle a posé sa main derrière ma nuque pour attirer ma tête entre ses seins voluptueux. Ça a été le point de départ d’une très longue aventure, qui aurait pu continuer, si elle me l’avait demandé.  »

Il se faisait tard et Mirabelle retourna chez elle, dans la maison voisine. Au cours de la soirée, elle avait remercié Dany pour toute l’aide qu’il lui avait apportée et elle lui avait précisé qu’elle n’aurait pas besoin de lui, le lendemain. Aussi, lorsqu’il se réveilla très tôt, il descendit prendre son petit déjeuner avec Océane. Il n’avait pas oublié ce que Martin avait dit, qu’il partirait de très bonne heure. Il savait donc qu’il serait seul avec sa mère et, connaissant ses habitudes, il savait qu’il la trouverait en tenue de nuit. Elle ne pouvait rien faire de bien avant d’avoir bu son café du matin. Il arriva dans la cuisine et il la trouva pensante, la tête dans les nuages, se remémorant sans doute la soirée passée près de Mirabelle. Elle était vraiment très belle, dans la lueur de cette matinée d’Avril. La nuisette qu’elle portait ne cachait que l’essentiel. Ses tétons pointaient, au souvenir des caresses de la voisine. Et Dany pouvait distinctement voir la petite culotte, minimaliste, qui recouvrait son intimité. Elle mit plusieurs minutes avant de réaliser que son fils la regardait, l’admirait serait plus juste. Elle était vraiment très belle, Océane, mais ce n’était pas sa mère que le jeune homme admirait. Il s’imaginait voir sa tante, Melody, dans la même situation. Offerte aux regards, rêveuse. Océane se redressa d’un coup et se tourna vers l’évier. Elle proposa à son fils de s’asseoir, qu’elle allait lui préparer son petit déjeuner. Il accepta, ne pouvant quitter des yeux le postérieur ainsi exposé.

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