Saint-Sylvestre 2014 (06/15)

Ce qu’elle regrettait le plus, c’est d’avoir joui sous les coups de bite du garçon, cumulés aux caresses de la sœur. Pire encore. Si on lui avait demandé gentiment, elle aurait fini par accepter de perdre sa virginité avec Roger, le seul garçon qui la regardait avec envie à cette époque. Dans les regards des autres garçons de son âge, elle ne voyait que du dégoût, au mieux, de l’indifférence. Elle pouvait enfin laver l’affront qu’elle avait subi en lui rendant la pareille. La faire jouir. Malgré elle. Et justement, les spasmes annonçant son plaisir se rapprochaient. Amélie lui enfonça deux doigts dans le cul, brutalement déclenchant son orgasme. Si puissant. Je continuais à jouer avec ses seins, pinçant les tétons, triturant les mamelons. Malaxant ses deux globes généreux. Elle tourna son visage vers moi, les yeux noyés de plaisir cette fois. Elle semblait implorer. Qu’on s’occupe d’elle encore. Et encore. Amélie se leva pour la prendre en double, trois doigts devant et deux derrière. Et elle la baisait en cadence. Je pris ses lèvres au moment où le plaisir l’envahissait totalement. Et elle avait beau jouir, Amélie continuait toujours ses va et vient. Delphine faillit défaillir, tellement la jouissance était puissante. Elle s’écroula, à genoux. Vaincue. Amélie releva sa robe et baissa collants et boxer, plaquant sa chatte sur la bouche à sa portée.

Doucement, la langue se mit en action. Et elle semblait efficace. Amélie se frottait contre la bouche de cette salope. Je caressais ses seins magnifiques et, gentiment, elle arriva à l’extase. Je l’embrassais à mon tour, amoureusement. Elle était heureuse, Amélie. Et comblée. Je relevais Delphine et je lui redonnais sa robe. Pas de sous-vêtements. Ses tétons pointaient durs sous le tissu de la robe, et ses cuisses étaient encore humides. Mais qu’importe. Je gardais ses fringues en lui demandant de revenir les chercher avant de repartir. Je les lui remettrais moi-même. Amélie sortit la première et passa devant Roger, la tête droite, et fière comme Artaban. Il baissa les yeux devant moi, et il prit sa sœur dans ses bras pour lui demander ce qu’il s’était passé. Elle le rembarra violemment et c’est à ce moment qu’il s’aperçut qu’elle n’avait plus son soutif. Il essaya de la peloter, chose qu’il devait avoir l’habitude de faire, mais là encore, elle le bouscula pour regagner sa place. Sans vraiment l’observer, je remarquais toutefois qu’elle matait souvent vers nous. Ou vers moi? Le repas continuait avec une terrine de foie gras. À peine eut-il fini son assiette que je vis Jacky se pencher vers Amélie. Il se leva, et elle le suivit de très peu. Au bout d’un bon quart d’heure, ce fut Francis qui se dirigea vers les toilettes. Amélie revint me voir et m’attira à l’écart. Elle m’expliqua que son père l’avait surprise en sortant des toilettes « hommes » avec Jacky. Elle l’a vu sortir dehors, abattu. Je lui dis qu’elle devait lui expliquer sa relation avec Helen et Jacky. Je l’assurais que je restais près d’elle. Rassurée, elle me suivit dehors. J’allais seule d’abord lui parler.

« Tu te plaignais que ta fille préférait les femmes. Je t’avais dit que rien n’est jamais définitif. Elle vit une belle aventure avec le couple, Helen et Jacky. Et de plus, elle est majeure. Que veux-tu de plus ?  »

« Et tu vas voir qu’elle a changé. Elle tient à te l’expliquer de vive voix. »

J’appelais Amélie qui s’approcha et de suite, elle s’expliqua avec son père. Enfin, lui ne disait presque rien. Je pense que ce qui le gênait le plus, c’est qu’elle ait choisi un couple qu’il connaissait. Un ami avec qui il travaillait. Comment pourrait-il le regarder dans les yeux après ça ? J’intervenais juste pour ajouter qu’elle aurait pu tomber sur beaucoup plus méchant, genre pervers qui l’aurait détruite. J’étais au courant depuis le commencement, et j’avais laissé faire car j’avais confiance. Nous allions rentrer quand Jacky apparut. On laissa les deux hommes entre eux. On retourna à table où le rôti de biche était servi. Lucie demanda à Corinne si elle pouvait passer quelques jours avec sa chérie. Au vu du travail fourni par sa fille durant ces derniers jours, elle accepta. De plus, elles pourraient réviser ensemble, leur anglais par exemple. Helen saisit la perche et proposa de leur donner quelques cours. Les filles acceptèrent bien sûr et prirent rendez-vous. Le plateau de fromages fit son apparition. Et le dessert peu de temps après. Le service terminé, j’allais faire un tour pour me dégourdir les jambes. J’aperçus Selma qui, comme moi, avait envie de marcher. Il faisait vraiment doux, malgré l’heure tardive. Nous avons fait le tour de la salle avant de nous asseoir sur un banc.

J’avais envie de tout savoir sur elle et je lui posais des tas de questions. Auxquelles elle répondait volontiers, elle semblait heureuse d’avoir trouvé une oreille attentive. Ses parents la couvaient un peu trop à son goût, la traitant comme une petite fille. Mais elle venait d’avoir 15 ans, était plutôt bonne élève. Après le brevet des écoles, en Juin, elle voulait s’inscrire dans un lycée hôtelier, à Rennes. Loin de ses parents. Bien sûr, elle savait qu’ils l’aimaient mais elle avait l’impression d’étouffer ici, à St Malo. Elle désirait un peu plus d’autonomie, pour enfin prouver sa vraie valeur. Montrer de quoi elle était capable sans leur aide. De plus, sa mère étant serveuse dans un restaurant et son père commercial dans une grosse société, elle vivait déjà seule très souvent. Mis à part sa grand-mère paternelle qui s’occupait surtout de son petit frère, Johann. Pour le logement à Rennes, je lui dis que je pourrais l’aider, vu que je suis sur place. Les panneaux d’affichage à l’université, les journaux gratuits, Internet et surtout le bouche-à-oreille. J’avais aussi quelques contacts qui m’aideront certainement. Elle me regarda alors et je vis une lueur de bonheur dans ses yeux. Puis aussitôt après, elle frissonna. Je la serrais contre moi pour la réchauffer un peu. Elle me dit qu’il y avait une salle, à l’intérieur, où nous serions plus tranquilles pour discuter encore, et au chaud. Elle me guida dans ce local, toujours serrée dans mes bras.

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