Celle-ci n’avait pas encore dix ans et je la trouvais beaucoup trop délurée pour son âge. J’avais déjà pu m’en rendre compte lorsque j’étais chez elle. Elle aussi était très intéressée par mes gros seins. Et même ce soir, je la voyais parfois me regarder avec des yeux d’envie. Je ne suis pas certaine mais, à un moment où j’étais seule à pouvoir la voir faire, j’ai bien cru qu’elle avait passé sa langue sur ses lèvres. Mais j’ai dû rêver, certainement. Comme toutes ses grandes fêtes, le repas se déroula normalement, très longtemps d’attente entre les plats mais les bouteilles de vin ne restaient jamais très longtemps pleines. L’alcool coulait à flots, surtout pour les hommes, et certaines femmes. Les rires fusaient de toutes les tables et l’ambiance était très chaleureuse. Je mangeais comme les autres mais je devais souvent m’interrompre pour surveiller les petits qui ne tenaient plus en place. J’étais souvent accroupie auprès des plus jeunes et la petite Marie en profitait pour me frôler, surtout ma poitrine, et ses mains s’attardaient sur mes seins. J’étais à fleur de peau car ces petits attouchements me faisaient énormément d’effets. Pour la préparation de cette salle communale, certaines personnes étaient venues dans l’après-midi pour disposer les tables, les couverts, etc. La petite Marie était venue avec sa maman et les jumeaux. Elle avait assisté à la disposition des tables, des nappes en papier et aussi des décorations tout autour de la pièce. Sans vraiment savoir pourquoi, ou bien avait-elle déjà une idée en tête ?, elle avait subtilisé l’une des clés où le matériel non utilisé était stocké. Sa jolie petite robe était ornée de rubans et, à la taille, il y avait une bourse-portefeuille, pour ranger un mouchoir, ou autre chose. Le repas se finissait par le dessert, une part de bûche glacée.
Tous les enfants avaient rejoint leur place pour le dessert. Je finissais ma part lorsque Germain me proposa la sienne, il n’aimait pas trop ce genre de glace. J’acceptais évidemment et je m’empressais de l’avaler. Les enfants retournèrent jouer dans la salle tandis que l’on servait le café, pour ceux qui en prenaient. Puis, les tables furent rangées dans la pièce prévue à cet effet, les chaises furent alignées le long des murs pour permettre de dégager le centre de la salle et lancer la sono. Les danseurs s’élancèrent sur la piste improvisée. Surtout les anciens en premier, car c’était surtout des valses, des marches et des tangos. Les plus petits tentaient eux aussi d’imiter les anciens et cela faisait parfois beaucoup rire les adultes. À un moment, Marie m’attira hors de la salle. Elle voulait, soi-disant, me montrer quelque chose. Je la suivais machinalement, après avoir vérifié que les enfants dont j’avais la charge étaient bien près de leurs parents. Elle m’emmena jusqu’à une porte close et elle sortit la clé de la bourse, fixée à sa taille. Elle me poussa à l’intérieur et referma la porte aussitôt. En se guidant avec la lumière de la sortie de secours, elle me guida dans un des coins de la pièce. J’ai cru entendre la porte s’ouvrir derrière nous mais, en me retournant, elle était bel et bien fermée. Elle me dit asseoir sur un banc et me demanda de lui montrer mes seins. Oui, comme ça, à brûle-pourpoint. J’étais un peu estomaquée de sa demande. Je la savais un peu plus vicieuse que la normale mais là, elle y allait un peu fort. J’étais prête à me lever et à la laisser là, en plan, avec ses idées lubriques lorsqu’elle se pencha vers moi pour me murmurer que, si je partais maintenant, elle dirait à sa maman qu’elle m’avait vue donner le sein à l’un des jumeaux, et qu’elle y avait goûté, elle aussi. Et, vu qu’elle nous avait vu dormir nues, sa sœur et moi, sa mère supposerait bien sûr que d’autres choses avaient dû se passer cette nuit-là.
Je réfléchissais à toute vitesse. Il me serait sans doute plus permis de revoir mon amie, de dormir chez elle. La petite Marie aussi y perdrait mais moi, je voyais surtout ce que moi, je pouvais perdre. Et, de plus, passer pour une gouine aux yeux de ses parents. Qui sait à qui ils en parleraient ? Et, pour éviter tout ça, j’avais juste à ouvrir ma robe pour que cette petite peste puisse admirer de nouveau mes gros seins. L’idée d’être obligée de le faire ne me plaisait pas du tout, mais l’acte en lui-même, pourquoi pas ? Je tentais de me convaincre que je n’avais pas le choix mais, au plus profond de moi, j’en avais très envie. Je ne suis pas tout à fait dupe, je savais pertinemment qu’elle ne se contenterait pas de les admirer. Et c’est surtout la vision de ses petites mains sur ma poitrine qui m’a décidée. Je rentrais donc dans son petit jeu pervers.
« D’accord, mais tu regardes simplement. »
Sans attendre sa réponse, je dégrafais ma robe dans mon dos et la baissais jusqu’à ma taille. Elle s’approcha de moi pour les voir de plus près, me dit-elle. Je fermais les yeux, attendant la suite. Effectivement, elle ne put s’empêcher de poser ses mains sur moi. Elle dégagea tout d’abord les bretelles du soutif sur mes épaules. Ses petits doigts s’attaquèrent alors à mes tétons qui pointaient au travers du tissu. J’étais évidemment très excitée par la situation et par ses caresses subtiles. Quand elle se pencha vers moi pour atteindre l’attache du soutien-gorge dans mon dos, je protestais mollement, juste pour la forme.
« On avait dit que tu devais seulement regarder. »
Trop tard, mon soutien-gorge tombait sur mes cuisses, dévoilant ma voluptueuse poitrine. Elle ne se gêna plus pour la caresser à sa guise, moi je ronronnais de plaisir. À un moment, elle se pencha pour prendre un téton entre ses lèvres. Elle l’aspira comme si du lait pouvait en sortir. J’étais aux anges et j’ai simplement posé ma main sur sa tête. Je restais là, assise, les bras ballants, acceptant sans remords cette merveilleuse caresse buccale. Soudain, sans aucune raison, elle se redressa rapidement et quitta la pièce sans un mot pour moi.