Me sentant toute proche d’elle, elle vint se serrer contre moi, sa tête sur ma poitrine. Je lui caressais la tête, la nuque, le dos, tentant d’apaiser sa douleur. Elle parlait d’Alison, et de toutes les petites salopes qu’il avait dû se taper derrière son dos. Elle repensa à sa meilleure amie qu’elle n’avait pas voulu croire. Elle pensait à sa mère, qui l’avait mise en garde. Elle n’en avait tenu aucun compte. Pire, elle s’était fâchée avec elle. En y repensant, c’est suite aux remarques qu’Anthony lui avait faites, qu’elle avait si mal réagi avec sa maman. J’intervenais juste à ce moment.
« Emily. Je dois t’avouer une chose importante. Ce n’est pas tout à fait par hasard que je suis venue dans ta boutique. Pour tout le reste, rien n’était calculé, juste la rencontre initiale. Car je connais ta maman. C’est elle qui m’a parlé de votre dispute et ensuite, je lui ai proposé de voir si je pouvais arranger les choses. Je t’ai rencontrée, on est devenue amies et j’ai décidé de vous aider à vous retrouver quand j’ai compris que c’est ce garçon qui t’avait poussée à agir ainsi ».
» C’est vrai ? Tu connais maman ? Et … Elle ne m’en veut pas trop pour tout ce que je lui ai dit ? »
« Bien sûr que non, elle ne t’en veut pas du tout. Appelle la et tu verras par toi-même ».
» Oui, je le ferais. Demain « .
» NON. Maintenant « .
Elle prit son téléphone et composa le numéro qu’elle connaissait par cœur. Je voulus me dégager pour lui laisser un peu d’intimité mais elle m’en empêcha. J’entendis donc la moitié de la conversation. Elle lui demanda pardon pour les atrocités qu’elle lui avait dites, lui promit de passer la voir le lendemain. Surtout, elle la remercia de ne pas l’avoir abandonnée et de lui avoir envoyé une personne, moi en l’occurrence, pour lui ouvrir les yeux. Elle resta pensive après avoir raccroché. Je sentais qu’elle voulait dire quelque chose mais avait de la difficulté à le formuler clairement. Finalement, elle se lança.
» Tu pourrais dormir ici, ce soir ? Je serais plus rassurée. Au cas où ils reviendraient « .
C’est seulement après cela qu’elle releva la tête pour lire mon » OUI » sur mon visage. Sans doute très émue, elle posa sa main sur mon ventre et remonta sous le top, jusqu’à mes petits seins. Entièrement découverts, je ne portais pas de soutif, sa bouche attrapa un téton tandis que sa main s’occupait de l’autre. Je la laissais découvrir mon corps, sentant parfaitement qu’elle voulait que je réagisse, que je prenne les choses en mains. Je préférais cent fois mieux la laisser venir à moi, qu’elle se rende compte par elle-même de ses désirs, ses envies profondes, et cachées. Voyant que je la laissais faire ce qu’elle voulait, sa bouche devint plus vorace sur mes tétons, tandis que sa main libre caressait mon ventre, trouvait l’élastique de ma minijupe avant de s’engouffrer sous le tissu léger. Elle trouva facilement mon clito, déjà bandé, à travers le satin du string. Elle ne pouvait ignorer maintenant à quel point ses caresses me faisaient de l’effet.
De ses doigts agiles, elle écarta l’étoffe pour atteindre mes lèvres intimes, gorgées de plaisir. Nul besoin de forcer beaucoup pour trouver l’entrée de ma grotte. Deux doigts me pénétrèrent directement, me faisant gémir de plaisir. Elle me baisait tendrement. Elle se mit ensuite à quatre pattes pour, de sa main droite, se doigter elle-même. Cela ne semblait pas lui suffire. Elle attrapa ma main et la plaqua entre ses cuisses. Comme elle, j’écartais l’étoffe pour la pénétrer à mon tour. On se baisait l’une l’autre. C’était divin. À partir de là, tout s’accéléra très vite. On se retrouva entièrement nues toutes les deux à continuer à se faire l’amour mutuellement. On était déchaînées l’une comme l’autre, incapable de s’arrêter avant la jouissance suprême. On resta longtemps allongées, corps contre corps. Puis, je commençais à l’embrasser. Ses lèvres étaient douces et tendres. Son corps inerte s’abandonnait totalement. Doucement, le glissais dans son cou, puis sur sa délicieuse poitrine. Pas trop grosse, mais tellement voluptueuse. Je descendais sur son ventre, son pubis glabre pour enfin atteindre sa fente aux mille délices.
Elle avait ouvert ses jambes au maximum pour me donner libre accès à son intimité. Douce et tendre Emily que j’amenais une nouvelle fois aux portes du paradis. Exténuée par tant de plaisir, consécutif au stress de sa rupture violente, elle s’endormit paisiblement d’un sommeil de plomb. Ah oui ! Vérification effectuée. Quand elle dort, on peut lui faire tout ce que l’on veut. Et je ne m’en suis pas privée. Hihihi.
Coquine Emma !!!
Elle dormait blottie dans mes bras quand elle se réveilla le lendemain. Un grand sourire illumina son magnifique visage. Elle était heureuse et cela se voyait. Elle se lova sur moi, frottant sa fente contre la mienne.
« Si on commence comme ça, on est pas prêtes de se lever. Et je crois que tu as une promesse à tenir ».
Elle baissa les yeux, un peu inquiète.
» Tu … Peux venir avec moi ? Je serais tellement plus rassurée « .
» D’accord. Allez vite, sous la douche, Mademoiselle « . Dis-je en la chatouillant à la taille.
On prit notre douche ensemble, prétexte à de nouvelles caresses, mais sans aboutir à la jouissance. Elle devrait patienter encore. Dans la voiture, tandis que je l’emmenais voir sa mère, elle me parla de Maeva, son amie d’enfance. Celle qu’elle avait rejetée parce qu’elle n’avait pas voulu la croire. Je lui confirmais que je l’aiderais, dans la mesure du possible, à ce que tout redevienne comme avant. Carolyn nous attendait impatiemment, Emily l’avait appelée juste avant que l’on quitte son appart. Pas un mot ne fut dit. Simplement, Carolyn écarta les bras pour accueillir à nouveau sa fille sur son cœur. Carolyn, la blonde, et sa fille Emily, brune aux cheveux courts. Leur bonheur faisait plaisir à voir. Elles restèrent longtemps ainsi, Carolyn laissant de petits bisous sur les joues, ou le front de sa fille chérie. Emily tentait parfois de parler, pour s’excuser, demander pardon, mais toujours Carolyn la couvrait de petits bisous. Puis, elle me fit signe d’approcher pour me remercier de ce que j’avais fait pour elles. Je tendais mes joues, pensant recevoir une bise de remerciement. Mais ce sont mes lèvres qui furent assaillies par sa bouche vorace. Son bras m’avait emprisonnée et j’étais coincée entre la fille et la mère. Tout à coup, Emily sembla enfin réagir.
« Mais mamannnn ! »
Je me libérais du baiser ravageur de Carolyn pour me tourner vers elle et l’embrasser à mon tour. Incapable de refuser ce plaisir, elle me le rendit à son tour. Sa langue jouait habilement avec la mienne, sous les yeux ébahis de Carolyn. Quand enfin, je pus m’écarter, elles se regardèrent droit dans les yeux, comme deux combattants se défiant avant l’assaut. Et là, elles se jetèrent dans les bras l’une de l’autre et elles s’embrassèrent langoureusement. Je m’éclipsais discrètement, les laissant savourer les retrouvailles.