Ils semblaient se comprendre sans dire un mot ni l’un ni l’autre. Pour ce que j’en ai compris, ils avaient dû tomber d’accord. Hugo remonta ma jupe jusqu’à ma taille, seul le « banquier » pouvait voir mes collants noirs. Il approcha sa main de moi, caressa légèrement mes cuisses avant d’engouffrer sa main sous mon collant, directement sur ma peau, et sur mes fesses. Il remonta sa main au-dessus de ma taille pour enfin la glisser dans ma culotte, caressant mes fesses à pleine main. Sous ses doigts, je sentais parfois le billet qu’il avait gardé dans la main, et qui resterait dans ma culotte, quand il en aurait fini avec moi. Hugo attrapa ma main pour la positionner directement sur la bosse formée devant le pantalon de l’homme. Je sentais sa queue qui vibrait sous mes doigts. Il baissa le zip de son pantalon pour engager ma petite main dans son slip. Je caressais sa grosse queue à même la peau et cela semblait lui procurer énormément de plaisir. La queue réussit à sortir du pantalon et il eut un second frisson quand Alex plaça la petite main de mon amie sur cette même queue. Il ne tarda pas à jouir abondamment, arrosant copieusement la porte du compartiment. Nous avons continué à secouer sa queue pour en extraire la moindre goutte. Dans mon dos, son doigt avait réussi à atteindre mon petit trou avec lequel il jouait, me procurant des sensations bizarres. Je me sentais sale en le laissant faire, tout comme je me considérais comme une petite pute d’avoir accepté son argent contre des caresses.
« Je suis une petite pute ». Ces mots résonnaient dans ma tête, et cela m’excitait encore plus que les attouchements. C’était vraiment ce que j’étais. « Une petite pute ». Hugo, le premier, m’avait caressée sans vergogne, puis Patrick, le petit homme, obéissant aux ordres d’Hugo, sans oublier Roland, le chauffeur de bus. Et maintenant, le « banquier », qui lui, me payait pour accéder à mon corps que je lui offrais en toute complaisance. J’étais une pute et j’adorais ça. J’étais une pute qui se faisait payer. Je vendais mon corps à des inconnus. Jessica également avait profité de mon corps, et même ma petite sœur. Mais là, c’était gratuitement, pour le plaisir de me donner à elles. En pensant à ces deux jeunes filles, je m’imaginais très bien avec Mme Cervantès, notre professeure principale. D’origine espagnole, c’était une très belle femme, musclée là où il fallait et surtout, dotée d’une poitrine invraisemblable, à damner un saint. Je n’étais plus une sainte et je me serais bien volontiers assoupie entre ces magnifiques seins. Saura-t-elle un jour que je fantasme sur elle ?
Le train entrait en gare, notre destination. Le « banquier » disparut de nouveau dans les toilettes après s’être rhabillé. Hugo avait pris bien soin de me rhabiller, moi. D’abord la culotte remontée bien en place, avec toujours le billet jaune collé entre mes fesses et le tissu. Puis il remonta mes collants qu’il ajusta parfaitement. Direction la sortie de la gare, puis le lycée. La présence de ce morceau de papier contre ma peau était un peu gênante mais je ne pouvais rien faire avant d’arriver au lycée. Pas le temps d’aller aux toilettes avant le premier cours, je dus attendre l’interclasse pour enfin être délivrée de cette présence. Et voir de très près un billet de 200 €. Je ne réalisais que difficilement tout ce que je pourrais acheter avec cette somme. Des fringues, des bijoux ou du maquillage. Ce n’était pas encore vraiment assez pour changer mon portable qui s’apprêtait à rendre l’âme depuis quelques mois. Encore quelques séances et je pourrais … Oh non, je devenais complètement folle. Pourquoi ne pas vendre ma virginité aux enchères, sur eBay, je sais que d’autres ont essayé, je ne suis pas sûre qu’elles aient abouti dans leur démarche.
La matinée se passa sans autre difficulté. En sortant à midi de notre salle de classe, Alex nous attendait devant la porte et nous demanda de le suivre dans d’interminables couloirs. Il nous expliqua qu’ils avaient accès aux tableaux de présence et que, justement, le professeur que nous devions avoir en début d’après-midi était absent. Notre dernier cours ne débutait donc qu’à 16 heures. En attendant ce cours, ils nous avaient préparé une surprise. Nous avons rejoint Hugo dans une chambre, leur chambre quand ils surveillaient les dortoirs, la nuit. Ils étaient l’un et l’autre justement de garde ce week-end et avaient obtenu un moment de liberté jusqu’à 16 heures, justement. Moment qu’ils souhaitaient passer avec nous, bien évidemment. J’ai bien vu une lueur d’excitation dans les yeux de mon amie, et je pense qu’elle a dû voir exactement la même dans mes yeux. Je m’approchais d’Hugo qui me tendait les bras, dans lesquels je me réfugiais. J’avais une totale confiance en lui et je m’abandonnais entièrement à ses caprices. J’ai entendu Alex qui baissait le pantalon de Jessica, les soupirs de celle-ci, bientôt couverts par les miens. Je ne voyais plus rien, n’entendais plus rien, seule à l’écoute de mon propre corps, de mes envies, de mon plaisir.
Hugo avait posé ses mains sur mes fesses mais très vite, il dégrafa ma jupe qui tomba sur le sol. Il ôta mon tee-shirt et mon soutien-gorge et il s’occupa magnifiquement de ma poitrine dénudée. Sa bouche gourmande me dévorait littéralement tandis que ses mains exploraient mes fesses, baissant lentement mes collants, ma culotte. Il s’écarta lorsqu’elle fut à mi-cuisses et me déposa délicatement sur le lit tout proche. Ça y est. J’étais toute nue devant lui et j’étais fière de me présenter ainsi devant lui. Le devant de son pantalon me prouvait à quel point cela lui faisait plaisir de me découvrir enfin, de la tête aux pieds, nue comme au premier jour. Sa bouche retrouva mes tétons fortement érigés tandis que ses mains découvraient à tâtons la partie basse de mon corps que je venais de lui exposer. Puis sa bouche descendit sur mon ventre, mon nombril. Mon pubis. Oh mon dieu, cette langue qui me chatouille, qui me fait tellement vibrer. Je sens que je vais jouir encore plus fort que d’habitude.