Une histoire incroyable (01/21)

L’histoire que je vais vous raconter est si incroyable que beaucoup d’entre vous auront du mal à la croire véridique. Et pourtant, je peux vous garantir que cela m’est bien arrivé. Je vous demande de ne pas me juger, s’il vous plaît, et d’être indulgents.

Je m’appelle Clémence et je viens tout juste d’avoir 16 ans. Je suis en seconde, au lycée, ainsi que ma meilleure amie, Jessica. On se connait depuis notre plus petite enfance. Je n’ai pas de souvenir avant de la connaître. Nous sommes tellement complices que souvent, on nous prend pour des sœurs. Quand je ne suis pas chez moi, c’est que je suis chez elle. Ou bien au lycée, avec elle. Nous habitons toutes deux dans un petit village, au fin fond de la campagne. Ce qui nous oblige à prendre les transports scolaires pour nous rendre à l’école. Petite nouveauté depuis la rentrée en Septembre, nous devons prendre le train, en plus du car scolaire, pour rejoindre la grande ville où se trouve notre nouveau lycée.

Quand je sors de chez moi, le matin, je passe la chercher chez elle pour prendre le bus qui nous emmène à la gare la plus proche. Puis, le train pour une heure de trajet. Dans le bus scolaire, nous avons toujours eu une place assise, l’une à côté de l’autre. Ce qui est moins évident dans le train. Suivant si le bus avait pris du retard, ou pas, nous pouvions avoir deux places assises contiguës dans le wagon, ou bien nous devions rester debout. Comme ce matin d’Octobre où mon récit débute véritablement. Nous avons dû courir pour rejoindre le quai de la gare qui était déjà bondé. En voyant la file d’attente, nous savions que nous resterions debout. Mais nous étions certaines de rester côte à côte, l’une près de l’autre. Ce matin-là, Jessica portait une jupe plissée avec des collants opaques noirs, un chemisier blanc sous une veste. Ses cheveux noirs descendent sur ses épaules, sa frange cachant ses jolis yeux verts.

Quant à moi, je portais un legging imprimé, un corsage à fleurs et un blouson par-dessus. Il faisait un peu frais le matin mais les journées étaient encore très chaudes. Je savais que Jessica enviait ma grosse poitrine, elle me le disait très souvent, alors que moi j’aurais préféré avoir une poitrine moins développée, comme la sienne. Si je parle de nos poitrines respectives, c’est que nous prenons notre douche ensemble, après le sport, et nous ne nous cachons rien, l’une à l’autre. Je remarque que, justement, Jessica a les yeux fixés sur les deux rotondités qui déforment mon corsage. Nous en riions, parfois, de souhaiter pouvoir inverser cette partie de nos corps. Nous sommes très proches, l’une de l’autre, et personne ne peut voir son regard d’envie. Par contre, nous sommes vraiment serrées dans ce train bondé. Surtout des hommes qui, semble-t-il, se rendent à leur travail. Je sens leurs souffles dans mes cheveux, dans mon cou. Et pas seulement. Je sens parfois une main qui frôle mes fesses. Franchement, ce n’est pas tout à fait désagréable. Cela me procure des sensations bizarres dans le bas du ventre.

Sincèrement, je ne dois pas être normale. Entre le regard d’envie de Jessica sur mes gros seins et cette caresse à peine dissimulée sur mes fesses, je sens monter en moi des chaleurs que je connais bien. Les mêmes que je ressens quand je glisse ma main entre mes cuisses. Vous comprenez certainement de quoi je parle. La caresse sur mes fesses se précise de plus en plus. Je sens parfaitement des doigts qui malaxent mon petit cul, bien serré dans le legging. L’autre main est posée sur ma hanche, pour me maintenir tout proche de lui. Je peux vous garantir que c’est bien « lui », la bosse qui se frotte le long de ma cuisse ne fait aucun doute. Jessica semble respirer très fort, tout comme moi. L’homme qui se presse contre elle semble avoir les mêmes gestes que mon tourmenteur. Un regard discret et je suis certaine que la main du grand brun s’est introduite sous la jupe plissée. Son autre main remonte inexorablement vers sa poitrine et elle se laisse totalement manipuler.

Elle lève les yeux vers moi, elle sait à mon regard que j’ai compris ce qui lui arrive. Je lui fais comprendre que moi aussi, je suis victime de caresses non désirées. Je répète que j’apprécie énormément les gestes de cet homme que je ne connais pas, même si ce n’est pas souhaité de ma part. On pourrait qualifier cela d’attouchements sexuels. C’est même exactement de cela dont il s’agit. Côté Jessica, ce n’est certainement pas souhaité non plus. Par contre, je ne peux pas affirmer qu’elle y prend autant de plaisir que moi. Même si elle ne semble pas se défendre contre cette agression. La main de l’homme a emprisonné l’un de ses seins et il la pelote amoureusement désormais. Je vais oser vous avouer une chose insensée. J’imagine que c’est ma main qui caresse son sein et, franchement, cela redouble les sensations que je ressens. C’est bien la première fois que j’ai des envies envers une autre fille, et pour ma meilleure amie, qui plus est.

Nous nous sommes très souvent retrouvées nues, toutes les deux, côte à côte, dans mon lit ou dans le sien, et même sous la douche, mais je n’avais jamais eu de pensées comme aujourd’hui. Était-ce ma libido qui s’éveillait, ou bien les caresses de cet inconnu qui m’avaient ouvert les yeux sur ma véritable orientation ? Je l’ignore, et peu m’importe maintenant. Je vis cet instant magique comme coupée du monde. Je suis sur un petit nuage de volupté et plus rien ne compte à mes yeux. Les caresses se précisent, mon inconnu a réussi à entrer sa main dans mon legging et me pelote amoureusement les fesses. Côté Jessica, il a ouvert son chemisier et une main s’est engouffrée dedans. L’autre main s’est déplacée devant, toujours sous la jupe. Je suis tentée de fermer les yeux pour vivre pleinement cet instant de bonheur mais je suis aussi curieuse de voir ce que subit mon amie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *