Betty (04/06)

Après avoir raté sa première année de médecine, c’était le seul moyen pour éviter le numerus clausus. Énormément de français et françaises s’exilent volontairement, six à sept ans pour des études de médecine, afin d’obtenir un diplôme reconnu en France. Et, cette année, deux jeunes étudiantes se sont donné la mort, et deux autres ont fait une tentative. Certainement dû au malaise avant le retour en France, et la série de double examen qu’elles doivent supporter. Une cellule psychologique avait été montée, sous la coupe de la DRH. Un coup de fil  à sa cousine et j’avais le contact qui me manquait pour ma mission. Mon père prévenu de mon absence, et Fanny préparée à me remplacer, je partais confiante vers l’inconnu. Réservation vol + hôtel, et je partais le lendemain. Je voyageais léger, juste un sac, et j’allais directement à l’Université en sortant de l’aéroport. Au bureau des admissions, je demandais à rencontrer la DRH, Madame S. Je patientais dix minutes et une secrétaire me guida vers son bureau.

Je fus reçue avec un grand sourire par cette femme joviale. Des formes là où il fallait. Très appétissante. Je lui expliquais que j’étais à la recherche d’une infirmière pour un emploi immédiat auprès d’une personne âgée et très riche. Elle sembla surprise que je vienne jusqu’ici juste pour ça et elle m’en fit la remarque.

« Vous avez raison. La candidate devra avoir d’autres compétences, de celles qu’on ne peut décemment réclamer dans un entretien ».

Elle ne semblait pas comprendre, ou ne voulait pas croire ce qu’elle entendait.

 » La candidate devra la soigner physiquement, mais aussi lui rendre des services d’ordre plus privés. D’ordre sexuel, pour être plus précise « .

Elle avait bien compris mais souhaitait l’entendre de ma bouche pour être sûre. Loin d’être offusquée, ma demande parut l’intéresser. Trouver une bonne élève était facile, il suffisait de regarder ses notes mais pour des compétences particulières, il fallait chercher dans les appréciations des professeurs. Elle se leva pour réfléchir, marchant de long en large. Elle ne connaissait pas tous les étudiants, évidemment, mais elle les avait tous rencontrés au moins une fois. Soudain, une lueur dans ses yeux. Elle retourna à son ordi pour chercher dans les dossiers d’admission.

 » Ah, voilà. Betty N. Bonne élève qui manque de confiance en elle … A les capacités mais ne participe pas assez avec les autres … Jeune fille timide qui manque d’assurance… « .

Elle lisait à voix haute les diverses appréciations des professeurs pour cette élève. Elle hochait la tête à chaque nouvelle appréciation. Puis, se tournant vers moi.

 » Cette étudiante me semble tout à fait convenir. Voulez-vous que je la fasse venir immédiatement ?  »

J’acceptais, bien sûr, et quinze minutes plus tard, Betty était là. Jolie brune aux petits seins, pourtant plus gros que les miens, le regard pétillant. Elle prend place près de moi et je lui explique que je viens lui proposer un emploi. À prendre de suite. Je n’avais pas de chiffres à proposer pour son salaire mensuel, mais je lui affirmais qu’elle n’aurait pas à s’en plaindre.

« Betty. Nous sommes presque du même âge, je peux te tutoyer ? »

 » OK. Nous avons étudié ta fiche d’étudiante et nous sommes sûres que tu feras l’affaire. Serais-tu prête à partir ce soir? Ou demain? »

« Demain, de préférence ». Me répondit-elle.

 » Bien, va pour demain. Je dormirai à l’hôtel et je reviens te chercher demain. Cependant, il reste un détail ».

Je laissais un silence.

« Enfin, c’est bien plus qu’un détail ».

Je la vis blêmir et elle baissa les yeux. Je me levais pour lui expliquer à l’oreille les compétences que l’on attendait en plus.

 » Tes tâches seront de la soigner, bien sûr, mais aussi d’égayer ses journées, et ses nuits ».

Pour bien lui faire comprendre, j’empaumais ses deux seins. Elle ne tenta pas de se dérober. À son oreille, je murmurais.

« As-tu déjà fait l’amour avec une fille ? »

Elle secoua la tête négativement.

« Avec un garçon, alors? »

Même réponse.

« As-tu déjà eu envie, (j’insistais sur le mot ENVIE) de faire l’amour avec une autre fille? »

Là, elle se mit à rougir et finalement hocha de la tête pour acquiescer.

« Bien. Il va falloir essayer dès maintenant. Madame S., voulez-vous servir de cobaye pour sa première fois? »

Bien sûr, qu’elle voulait. Je suis même certaine qu’elle y pensait depuis un moment. J’avais remarqué qu’elle se tordait parfois sur son fauteuil. Je rendais la main à Betty pour l’inviter à se lever. Je l’amenais devant la DRH.

« Tu vas te mettre nue, maintenant. Pas de fausse pudeur. Nous sommes entre femmes et je suis certaine que tu es splendide ».

« Comme tu le dis, Emma, nous sommes entre femmes et moi aussi, tu dois me tutoyer. Au fait, mon prénom, c’est Armance « .

Betty ôta sa robe, son soutif. Hésita pour sa culotte.

 » Garde la pour l’instant, si cela te gêne « .

Elle me sourit pour me remercier. Elle s’agenouilla entre les cuisses ouvertes d’Armance.

« Relève sa robe et caresse la doucement. Tu sens comme elle vibre sous tes caresses. Tes lèvres maintenant, sur sa cuisse. Voilà. Tu sens comme c’est doux, et chaud ?  »

Accroupie près d’elle, je m’occupais de ses tétons tous durs, surveillant l’avancée de sa bouche.

« Tu dois apercevoir son clito maintenant. Serre-le entre tes lèvres. Avec ta langue, tu en fais le tour, ou bien tu le tapotes. Tu vois comment elle réagit à tes caresses? »

Les gémissements d’Armance en disaient long sur la qualité des caresses qu’elle recevait.

« Et toi, ma jolie Betty. Cela te fait plaisir aussi ? »

Pour vérifier, je glissais ma main entre ses cuisses. Après un petit mouvement de recul, elle finit par accepter mes caresses. Évidemment, elle était trempée. Je baissais sa culotte et l’ôtais totalement. Elle m’y aida en se contorsionnant. Je prenais une de ses mains pour remplacer la mienne.

« Caresse-toi, ma belle. Profite de tous les plaisirs que la vie peut te donner ».

Je me levais pour m’occuper de la poitrine d’Armance, après avoir défait sa robe et son soutif. Je découvrais enfin ses deux merveilles, et je les cajolais comme il se doit. Amoureusement.

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