Olivia (02/08)

Comme tous les jours, elle était habillée de façon féminine. Ce jour-là, c’était robe et collants noirs. Elle a frémi en voyant le geste, elle n’a pas pu parler, demander quoi que ce soit. Puis, très doucement, ses cuisses se sont écartées. Il n’a pas eu un mot à dire que déjà, elle lui était soumise. Vu sa position légèrement en hauteur par rapport à elle, il ne devait pas voir grand-chose, mais il gardait les yeux fixés sur ses genoux. Elle a décidé seule de relever sa robe, très légèrement au début, puis jusqu’à la taille.

Son nouveau Maître devait parfaitement voir le plastron de ses collants et apercevoir sa culotte en transparence. Elle tentait de se remémorer quelle culotte et soutif elle avait mis ce matin. Au final, cela n’avait que peu d’importance car, vu qu’elle était coquette, elle portait exclusivement de jolis ensembles de lingerie. La coquetterie était son plus grand défaut. Personne jamais ne voyait ses dessous mais elle continuait à s’habiller comme si c’était le Grand Jour. Celui de LA rencontre qui allait changer sa vie. Il semblerait que celui-ci était bel et bien arrivé.

Quelques jours plus tard, il est assis sur le bureau voisin, à deux bons mètres d’elle. Elle est assise dans son fauteuil de bureau, face à lui. Sans dire un seul mot, il lui fait signe d’écarter ses cuisses. Vu sa position surélevée, il ne verra rien, de toute façon. Alors elle accepte de rentrer dans son jeu encore une fois. Elle écarte les cuisses au maximum que lui permet sa jupe du jour. C’est devenu un rituel pour eux et ce jour-là, sa robe lui permet de s’ouvrir au maximum. Il a pris place sur une chaise, toute proche, et se retrouve désormais assis à la même hauteur qu’elle et il peut se rendre compte que ce sont bien des bas qu’elle porte ce jour-là. Elle lui offre la vue de sa lingerie. Il se lève et s’approche d’elle pour la première fois. Elle tremble, intérieurement, de tout ce qu’il pourrait lui faire mais elle se sent tellement en confiance avec lui que, de toute façon, elle acceptera tout ce qu’il lui imposera.

C’est le haut de sa robe qu’il souhaite qu’elle déboutonne, ce matin-là. Hésitation mais finalement, elle découvre sa poitrine enfermée dans un joli soutien-gorge, assorti à sa culotte, évidemment. Chaque fois qu’il lui demande de dévoiler une partie d’elle-même, elle le fait sans hésitation, obéissant aveuglément à ce jeune homme qui ne l’a jamais touchée. Elle se plait dans cette relation de soumise, mais son corps réclame bien plus. Sa lingerie exposée aux regards de tous ceux qui pourraient entrer dans son bureau, jamais complètement fermé, elle ferme les yeux, attendant patiemment la suite.

David pose enfin les mains sur elle, enfin presque, puisqu’il reboutonne lui-même la robe de sa soumise. Sans l’avoir caressée pour autant. Il sait qu’il pourra lui faire ce qu’il voudra, quand il le voudra. Et il sait déjà qu’elle est prête à tout accepter, ou presque. Depuis leur rencontre, sa libido s’est subitement réveillée et sa lingerie en pâtit chaque jour. Pour se sentir bien, propre et toujours aussi séduisante, Olivia a pris l’habitude d’amener  des sous-vêtements de rechange. Ainsi, ses jambes peuvent être noires le matin, et vertes l’après-midi. Un cabinet de toilettes, pour handicapés en fauteuil roulant, se trouve tout près de son bureau. Cela ne lui prend que cinq petites minutes pour se changer.

David a évidemment remarqué ce changement et, quand tout le monde est parti manger, il accompagne sa soumise dans ces toilettes pour la regarder se changer entièrement. Sans un mot, sans un geste, il l’observe et l’admire. Pendant plus d’une semaine, le même rituel, à la même heure. Jusqu’au jour où Olivia succomba à l’envie de faire plaisir à son seigneur et Maître. Et de se faire plaisir à elle-même. Une fois presque nue, elle se jeta à ses pieds, descendit le zip du pantalon avant de défaire la ceinture. Elle n’avait plus qu’à tirer légèrement sur le sous-vêtement pour faire apparaitre un sexe long mais pas très gros. Elle le prit enfin en bouche et tenta de se rappeler comment faire jouir un homme.

Il n’était pas du tout habituel pour elle de pratiquer une fellation, surtout de son propre chef. Mais elle savait évidemment à quel point les hommes aimaient ce genre de « gâterie ». À dire vrai, elle n’avait jamais vraiment aimé ça, mais pour Lui, elle était prête à tous les sacrifices. Elle ne tarda pas à trouver le bon rythme, la bonne cadence et les points sensibles de son Maître. Il finit par éjaculer abondamment dans sa bouche et elle se fit un devoir de tout avaler. Avec la bonne surprise que, cette fois, elle adorait le goût de sa semence. Elle lécha amoureusement le gland pour le nettoyer de toutes traces suspectes.

Elle retourna ensuite vers ses vêtements pour se rhabiller. Quand elle sortit une culotte toute propre pour l’enfiler, un signe de son Maître lui fit tourner la tête. Elle lui tendit le vêtement qu’il demandait, puis il lui fit signe de continuer à se vêtir. Sans culotte, donc. Elle enfila ses collants à même la peau, ce qui lui causa une douce chaleur au creux des reins. Puis elle enfila son soutien-gorge avant de remettre son corsage. Elle finit par sa jupe longue et ses bottines. Son Maître n’avait cessé de la regarder, subjugué par sa beauté, son obéissance sans faille. Elle s’apprêtait à sortir quand il décida de la récompenser à son tour.

Il l’attrapa au passage pour la plaquer contre le mur, recouvert de faïence blanche. Là, il souleva sa jupe pour découvrir ses fesses, à peine cachées par l’épaisseur du collant. Ce fut la première fois qu’il eut envie de les caresser, une envie irrépressible.  Il se mit à peloter les deux globes majestueux, pour le plus grand plaisir de la propriétaire. Pour finir, il passa sa main devant et la rentra sous le tissu. Il avait ainsi directement accès à sa chatte trempée et il ne se gêna pas pour la doigter. Incapable de se retenir plus longtemps, il la fit se retourner face à lui, releva sa jupe, très haut en lui faisant comprendre qu’elle devait la maintenir ainsi. Il s’accroupit finalement devant elle, entrainant avec lui les collants et il posa ses lèvres sur celles plus intimes de sa soumise. Elle se mit à jouir de manière intense presqu’immédiatement, tellement elle attendait cet instant magique. Après avoir récupéré, l’un et l’autre, ils sortirent un par un de ces toilettes, sans être vus.

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