Il était une fois dans l’Est (09/11)

Je m’en voulais de les avoir empêchés de jouir librement. Je grimpais également sur le lit pour embrasser enfin ma cousine. J’avais follement envie de sa bouche sur moi, de ses doigts. Je ne sais comment Jérôme a réussi à s’infiltrer entre mes cuisses pour m’offrir un cunnilingus de légende. Aucun de mes partenaires, jusqu’ici, n’avaient réussi à me faire jouir aussi vite. Ses mains parcouraient mon ventre, remontaient vers ma poitrine. J’étais domptée, avide de plaisir. Quel qu’il soit. Jérôme explosa finalement, provoquant l’orgasme de sa partenaire. Je me suis retrouvée allongée entre eux deux, cherchant à récupérer une respiration normale.

Je me tourne légèrement pour admirer ma cousine, nue, sublime. Comme elle est belle dans cette nudité toute simple, sans fard ni artifice. Dans mon dos, je sens la queue bandée de Jérôme qui reprend de la vigueur en touchant mes reins. Sans malice aucune et sans chercher à profiter de la situation. Je me sens bien, entre eux. En totale confiance. Je me redresse alors, le dos contre la tête de lit. Elle doit savoir. Ils doivent comprendre pourquoi ce blocage avec les hommes.

« Lauryn, tu savais déjà que mon père a été mon premier amant. Oui, Jérôme. C’est vrai. Je dois ajouter que j’étais parfaitement consentante. Il m’a mise en confiance pour m’apprendre à être une délicieuse amante et nous aurions continué si … »

« Romain, mon grand frère, est un être pervers. Je le connais bien et je peux en parler maintenant que je suis loin de lui. Il s’est fait larguer par sa copine du moment et est rentré bourré, alors que j’étais dans la chambre de mon père. C’était vraiment inhabituel qu’il rentre si tôt. Et je ne voulais pas qu’il nous surprenne avec mon père. Papa est donc allé le rejoindre pour discuter ensemble, entre hommes. Je les ai entendus revenir, l’un soutenant l’autre. Je pensais que mon père allait le raccompagner dans sa chambre mais ils sont entrés tous les deux, avant que je n’aie eu le temps de me cacher sous les draps. Jamais je n’oublierai le regard dans ses yeux à ce moment-là. Un regard sauvage, le regard d’un chasseur devant sa proie.

Mon père, dans sa bienveillance envers son fils aîné, avait décidé de m’offrir à lui. Pour apprendre à satisfaire deux hommes en même temps. Il aurait pu choisir n’importe qui, j’aurais sans doute accepté mais pas avec mon propre frère. Surtout pas lui. Mais j’avais beau résister, je savais que l’inéluctable allait se produire. J’avais accepté mon sort, espérant un peu de tendresse de mes deux amants. Mon frère est un pervers, je me répète, et, au lieu de me faire l’amour, il m’a baisée sauvagement, sous les yeux de mon père qui l’encourageait. Toute la nuit, j’ai subi leurs assauts répétés. Je n’étais rien de plus qu’un objet de plaisir entre leurs mains. Une salope qu’il fallait punir pour lever l’humiliation qu’il venait de subir devant ses potes.

Depuis cette nuit-là, plus aucun homme ne m’a touchée. Je refusais même de revenir en week-end chez mon père, préférant les passer chez ma meilleure amie. Je n’ai jamais raconté ceci à personne. Je pense que je peux vous faire confiance. Et surtout, ça m’enlève un gros poids sur la conscience. Mon père est un salaud, mon grand frère est un pervers décadent. Et moi, je suis quoi ? Les larmes me venant aux yeux, j’arrêtais ici mes confidences. Je me sentais enfin libérée. Et je savais que je ne serais pas jugée ni par l’un, ni par l’autre. Je me laissais glisser contre le corps de Lauryn. Elle retrouva mes lèvres pour un baiser si féminin. Jérôme également se colla à moi. Sa queue reprend une vigueur peu commune au contact de mes fesses.

Je suis tellement bien entre eux deux que, oui, j’ai envie. J’ai envie de sexe. Féminin ou masculin. Les deux, pourquoi pas, puisque je suis prise en sandwich. Sa queue s’est introduite entre mes cuisses serrées et coulisse librement le long de ma fente déjà bien humide. Il ne demande rien, c’est de moi-même que je me place de façon à ce que, enfin, il me pénètre bien à fond. Lauryn a remarqué que ma poitrine pointait outrageusement. C’est tout naturellement qu’elle s’est penchée pour s’intéresser à ces petites pointes brunes qui se sont laissé surprendre par son arrivée inattendue. J’ai trop envie d’être cajolée, de faire l’amour, tout simplement.

Jérôme me pénètre lentement, tendrement. Cela n’a plus rien à voir avec ma dernière expérience qui m’a tant traumatisée. Je suis enfin remplie de sa queue qui coulisse doucement en moi. J’aimais la façon dont mon père me faisait l’amour, jusqu’au viol subi par mon frère, et lui qui regardait. Avec Jérôme, je découvre une nouvelle façon de faire l’amour. Mon partenaire est totalement à l’écoute de mon corps, de mes réactions. Il me fait vibrer, pour mon plaisir avant de penser au sien. Mon corps est secoué de spasmes lorsque je jouis de nouveau sous leurs caresses conjuguées. Je sens que monte en moi une vague qui vient d’on ne sait où, une déferlante qui me soulève toute entière, un incroyable voyage où je perds pied, où je suis tellement bien que j’aimerais que cela dure encore longtemps, et encore. Le plus longtemps possible.

Je ne suis plus qu’un immense frisson de la tête aux pieds, qu’un corps électrisé qui ne peut rien faire d’autre que partir pour un voyage dans une mer sans fond, un océan de plaisir qui me submerge. Je suis repue de plaisir, ils sont en train de s’embrasser et je suis toujours entre les deux. Je me love contre ces deux amoureux nus, je me frotte contre eux. La recherche d’un autre câlin se fait pressante, je veux, j’exige même, qu’ils me fassent jouir de nouveau. Ils en rient en me touchant partout, ils s’en donnent à cœur joie et j’adore ça. C’est la première fois de ma vie que je fais l’amour ainsi, avec un couple, et je ne suis nullement déçue. Je réclame encore et encore qu’ils me fassent ces choses que d’ordinaire, je rechigne à faire. C’est moi qui vais au-devant de cette fente si semblable à la mienne, de cette féminité qui m’attire.

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