Amélie 2 (14/16)

Elle était belle, Geneviève, vaincue par le plaisir, allongée nue sur ce canapé. Elle émergea au bout de quelques minutes et demanda à Amélie de se placer assise face à elle sur le canapé, jambes bien écartées. Enfin, ma jeune complice connut les joies que pouvait prodiguer une langue experte. Elle jouit très rapidement, je dois dire que moi, je m’occupais de sa poitrine et que l’effet conjugué de la langue et de mes doigts ne pouvait que l’amener au plaisir suprême. Nous sommes restées nues, telles que nous étions, pour finir de siroter nos boissons. L’après-midi passa très vite, entre discussions et séances de caresses de toutes sortes. Nous n’ignorions plus rien du corps de nos partenaires, pour l’avoir exploré partout, avec les yeux, la langue ou les doigts.

Il était l’heure pour nous de rentrer. Je lui promis de passer la voir le samedi matin, vers 8h30, après être passée à la gare, toute proche. Elle nous demanda la faveur de nous rhabiller elle-même, comme si nous étions ses poupées. Ses doigts caressaient ma peau en m’enfilant ma robe, et elle prit encore plus de plaisir avec les formes d’Amélie. Je sentis sa main mettre quelque chose dans mon sac tandis qu’elle me remerciait à l’oreille pour ce doux moment. Ce n’est qu’une fois dehors que je vis la liasse de billets qu’elle avait glissée. Six billets de 200 €. J’en donnais un à Amélie pour s’acheter ce qu’elle voudrait, et je gardais le reste comme avance du loyer de l’appart. Nous allions être colocataires à la rentrée universitaire.

En rentrant, dîner en famille. Amélie monta se coucher sitôt fini. Elle savait qu’elle devait se lever tôt le lendemain. Je restais avec Corinne pour nettoyer la table et faire la vaisselle. Puis le café, tranquillement assises sur la terrasse. Elle me reparla d’Helen et Jacky, son mari, qui allaient venir dîner ce samedi. Elle me redit combien elle appréciait cette femme, énergique et si ouverte. Elle me raconta quelques anecdotes, des fous rires qu’elles avaient eus parfois. Ils se voyaient beaucoup à un moment, Jacky étant un ami de Francis. Et puis la vie les avait éloignés petit à petit. Je la laissais à ses pensées et lui dit bonsoir.

Le lendemain, je réveillais Amélie qui se bougea un peu plus que les autres jours. Pas besoin de lui dire, elle ne mit rien sous sa robe. Pour une fois, on se retrouva à quatre à déjeuner dans la cuisine. Un bisou à Corinne avant de sortir qui me redemanda d’être prudente sur la route. Et je pris place dans la voiture près de Francis. Dès qu’il le put, il posa sa main sur ma cuisse et la laissa autant que possible. Presque arrivés à la gare, j’ôtais sa main pour la poser sur sa cuisse à lui. Il attrapa ma main pour la poser sur la bosse de son pantalon. Je la laissais pour lui faire plaisir et je le massais à travers le tissu du jean.

 

Samedi 30 Août 2014

 

Malgré une bonne nuit de sommeil, je n’avais pas envie de revenir à pied de la gare après avoir rendu la voiture, pas plus que de passer voir Geneviève ce matin. Je l’appellerai pour m’excuser et lui demander si je peux passer dans l’après-midi plutôt. Je demandais donc à Francis s’il lui était possible de me suivre jusqu’à la gare et de me ramener ensuite. Je savais qu’il accepterait et j’avais raison. Un beau sourire au loueur en lui disant que je n’avais rien à signaler et il ne fit pas le tour de la voiture. Je payais et rejoignais Francis dans sa voiture. Dès que je fus installée, il prit ma main et la posa sur son pantalon, à l’endroit de la bosse. Je le massais doucement, tout le long du retour. Un service pour un autre.

Une fois rentrée, j’appelais Geneviève pour fixer rendez-vous vers 14 heures l’après-midi, lui précisant que je viendrai seule. Puis j’accompagnais Corinne au centre commercial afin d’y faire les courses pour le repas prévu le soir-même. En entrant dans la galerie, je l’entrainais dans le magasin de Dany, sans lui dire que je la connaissais. D’un signe de tête, elle me fit comprendre qu’elle appréciait cette jolie femme qui m’accompagnait. Un doigt sur ma bouche lui demandant de la discrétion. Je l’avais plus ou moins mise au courant de mes projets concernant les parents d’Amélie et elle me suivait à 100 %. Encore plus maintenant qu’elle avait vu Corinne.

On continua nos courses dans la grande surface avant de rentrer à la maison. Après le repas, je laissais Amélie retourner au lit, c’est une grande dormeuse, en lui disant où j’allais. J’arrivais en avance chez Geneviève et j’allais sonner quand une jeune femme brune sortit de l’immeuble. Elle baissa la tête en me voyant, surprise de me trouver là. Je montais au quatrième étage et sonnais à la porte. Geneviève m’ouvrit, un grand sourire aux lèvres en me voyant. Elle m’invita à m’asseoir sur le canapé, m’offrit à boire et prit place près de moi. Je la remerciais tout d’abord pour ce qu’elle avait glissé dans mon sac, la dernière fois. Elle me répondit qu’on les méritait largement.

Je fus surprise quand elle me demanda comment j’étais entrée. Je lui répondis qu’une femme brune sortait quand j’arrivais. Elle sembla contrariée, puis elle m’avoua qu’il s’agissait d’une de ses locataires qui venait payer son loyer, en nature. Elle était au chômage depuis peu et en attente d’indemnisation. Geneviève, en tant que propriétaire, ne souhaitait pas la mettre à la rue et l’enfoncer encore plus. Mais elle ne pouvait pas laisser croire qu’elle pouvait ne pas payer. Elle proposa donc de lui rendre d’autres services, si elle voulait, en paiement de cette somme. La jeune femme ne comprit pas tout de suite de quels services il s’agissait. Puis elle rougit, mais accepta dans un murmure. Elle passait donc de temps en temps régler sa dette. Geneviève me précisa également que, au final, cela ne semblait pas trop lui déplaire. Cette situation lui avait permis de se révéler à elle-même.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *