Elle se leva et s’excusa de me laisser quelques minutes. Elle alla parler à un jeune homme, son frère je suppose. Il semblait beaucoup plus expressif qu’elle, dans ses gestes, dans sa voix. Je comprenais qu’il insistait pour qu’elle profite de la chance qui lui était donnée. C’est lui-même qui la raccompagna à ma table. Il me posa une question, que sa sœur me traduisit.
» Il souhaite avoir ton numéro de téléphone, pour prendre des nouvelles de moi de temps en temps. Et se rassurer un peu. Il pense que si tu donnes ton numéro, il peut te faire confiance « .
Je comprenais sa défiance et lui donnait ma carte de visite professionnelle. Il est vrai que je pourrais faire partie d’un réseau de prostitution et sa sœur disparaîtrait du jour au lendemain.
Je donnais également une carte à Helena, précisant l’hôtel et mon numéro de chambre, si elle souhaitait m’y rejoindre.
» J’y serais jusqu’à 19 heures. Ensuite, on vient me chercher pour m’emmener au restaurant. Je rentre ensuite mais je ne sais pas à quelle heure ».
Je me lève et m’apprête à partir. Son frère semblait dépité. En franchissant la porte, j’entendis :
« Emma. Attends-moi. Je viens avec toi ».
Je me retournais et la pris dans mes bras quand elle se jeta sur moi. Son frère souriait, heureux de sa décision. On promit de repasser le voir avant de partir définitivement. J’appelais un taxi pour retourner à l’hôtel, lui montrer la chambre et la laisser prendre une bonne douche.
Pendant ce temps, je téléphonais à mes clients pour demander si je pouvais venir avec une amie. Ils acceptèrent évidemment. Puis, je sortais mon notebook pour réserver les billets retour, en avion. On devra attendre deux jours. Je prévenais également mon père pour dire que je restais deux jours supplémentaires, mais que j’aurais sûrement des contrats supplémentaires. Il me dit de rester le temps nécessaire, Fanny étant vraiment au top comme remplaçante.
Helena sortait de la douche quand je raccrochais. Je l’ai mise au courant de notre départ dans deux jours et qu’on était invitées au restaurant ce soir.
» Mais je n’ai rien à me mettre pour ce genre d’endroit « .
» Habille toi, on va faire les boutiques de l’hôtel « .
» Je compose le numéro de Jacinta, tu pourras lui parler le temps que je prenne aussi une douche ».
Je lui laisse mon iPhone et file sous la douche. Je suis encore sous la douche quand elle entre récupérer ses vêtements. Elle ôte le peignoir et m’expose son corps splendide, sans aucune gêne. Et j’adore ça.
Je me sèche et m’habille rapidement pour la rejoindre. Nous descendons à la réception où je signale que je garde la chambre deux jours de plus et nous allons voir les boutiques. Parfums, bijoux, vêtements chics, et lingerie fine, il y a tout ce que les clients et clientes de l’hôtel pourraient demander.
Helena ouvre de grands yeux ébahis, tout lui plait. Je choisis pour elle une robe noire, très échancrée dans le dos, et pour moi, une robe fuseau, noire également. Je l’essaye rapidement, elle me va à ravir. J’attends qu’Helena sorte de sa cabine d’essayage. Elle est vraiment splendide dans cette robe mais on voit sa culotte sage de jeune fille et son soutif. De plus, il lui faut des talons pour cette tenue.
Je la laisse ôter sa robe pour aller chercher ce qui lui manque. Je reviens près d’elle mais elle me tire dans sa cabine. Elle ôte ses sous-vêtements devant moi pour essayer ceux que je lui ai choisi. Un soutif à bretelles invisibles et un string assorti. J’admire à nouveau son corps magnifique. Elle est belle, et elle le sait. Elle aime en jouer.
La chaleur monte dans cette cabine exiguë. Elle met son string, l’ajuste, son soutif. Elle glisse ses mains dans les bonnets pour bien les mettre en place et enfile la robe. Elle est parfaite. Je m’accroupis à ses pieds pour lui mettre les escarpins. Elle sort enfin et se regarde dans le miroir. Elle ne semble pas se reconnaître.
Je vois des larmes de bonheur perler à ses yeux. Elle ressemble à une princesse de conte de fées, réellement.
« Ce n’est pas possible. Ce n’est pas moi ».
» L’ancienne Helena n’est plus. Et j’ai la chance d’assister à la naissance de la nouvelle Helena, celle à qui tout réussit « .
Elle se tourna vers moi, un air malicieux dans les yeux, m’entraina dans la cabine et me plaqua contre la paroi du fond. Elle ôta sa robe, s’agenouilla devant moi, releva ma jambe sur le banc et s’approcha enfin de mon intimité, écarta mon string et m’offrit un cunni d’enfer.
Elle allait arriver à me faire jouir quand la vendeuse passa la tête à travers le rideau.
» Tout se passe bien, Mesdames … Mais que faites-vous ? »
Je l’attirais à l’intérieur de la cabine et soulevais sa jupe longue. Helena comprit aussitôt qu’il fallait s’occuper d’elle avant qu’elle n’appelle la sécurité. Elle lui baissa sa culotte et lui offrit sa langue magique. Pour la faire taire définitivement, j’avais pris ses lèvres. Un peu réticente au début, elle finit par s’abandonner totalement à nos caresses.
Je malaxais ses jolis seins qui durcirent très vite, signe qu’elle adorait ce traitement. Je pris sa main droite et la frottais contre ma fente juteuse. Elle continua d’elle-même quand je la lâchais. Elle explosa la première, juste avant moi. Après l’avoir bien nettoyée, Helena vint me nettoyer moi aussi. La vendeuse voulut remettre sa culotte, je la lui confisquais en lui soufflant mon numéro de chambre.
« Tu viendras la chercher ».
Nous sortons et allons attendre au bar que l’on vienne nous demander. Juste dix minutes, le temps de boire un verre. Un taxi nous emmène au restaurant, super chic. Nous y retrouvons mes clients. Helena fit grande impression, autant par sa prestance que par sa culture. Monsieur ne la quittait pas des yeux, enfin presque. Et Madame semblait subjuguée. Madame se leva avant la fin du repas pour aller se repoudrer le nez, pour dire vrai, envie de faire pipi.