Hortense (02/18)

Elle aussi me lavait et moi, je la caressais dès que je le pouvais. Camel, quant à lui, me suivait toujours de près, au cas où une occasion de lécher le fond de ma petite culotte se présenterait. Mais il avait depuis ces vacances une nouvelle préoccupation. Mr Lambert avait convaincu ma mère de se laisser lécher elle aussi. Elle m’avait surprise une fois avec le chien qui me nettoyait la fente consciencieusement. Je lui avais donc raconté toute l’histoire, enfin, les grandes lignes.

Il a fallu beaucoup d’arguments à Mr Lambert pour finir par la convaincre mais elle a accepté de tester, elle aussi, la langue infatigable de l’animal, refusant évidemment d’aller plus loin qu’un léchage. On l’avait donc préparée, Mr Lambert et moi, en la caressant subtilement. Assise juste au bord du lit, nuisette remontée, on la caressait sous le regard de Camel qui, semble-t-il, comprenait qu’il allait goûter à une nouvelle chienne. Maman a fermé les yeux lorsque j’ai fait signe à notre ami canin de s’approcher. Il avait suivi nos caresses et savait ce qu’on attendait de lui, attiré inexorablement par l’odeur alléchante d’une chatte offerte. Maman a frissonné dès le premier contact et s’est laissée emporter par le plaisir naissant.

Elle s’est allongée, écartant les jambes encore plus si cela était possible et s’abandonna totalement aux nouvelles sensations ressenties. Elle a joui très violemment, évidemment, comme toutes celles qui découvrent cette nouvelle pratique. Mais sa fierté lui interdisait de nous avouer qu’elle avait pris un plaisir indescriptible avec son nouvel ami à quatre pattes. Sans vouloir l’admettre, je l’ai surprise pourtant une fois, dans la cuisine, alors qu’elle me croyait endormie. Elle était en nuisette presque transparente et je ne voyais aucun sous-vêtement. Elle allait et venait, passant parfois au-dessus de la tête canine.

Lui, il l’observait attentivement, attendant le bon moment. Quand elle s’est penchée en avant pour ramasser le torchon qui venait de tomber malencontreusement, il sut qu’il devait intervenir. Il a glissé sa truffe humide entre les cuisses légèrement écartées et elle a cessé de bouger, acceptant cette caresse qui, soi-disant, la rebutait. Elle a joui honteusement, en se mordant la main pour que personne n’entende son plaisir immonde. Mais elle s’est relevée très vite quand elle a senti que l’animal en voulait toujours plus.

La fin des vacances annonçait inéluctablement la rentrée scolaire, sans Chloé, bien entendu. Tout le monde avait entendu parler de sa mésaventure, certains avaient même vu les vidéos qui tournaient toujours sur Internet, malgré l’intervention de son papa, très influent, politiquement. Sa meilleure amie, Alyson, et partenaire de jeux, se rapprocha de moi pour évoquer les souvenirs de nos perversités. D’autres se joignirent à nous, reformant inconsciemment le groupe de Chloé. Et vu qu’elle n’était plus là, que j’avais été la seule à m’être opposée à elle, c’était moi qui étais devenue leur nouvelle reine. J’en étais flattée, évidemment, mais je ne voulais surtout pas abuser de mon pouvoir sur ce groupe qui se sentait abandonné par la Reine déchue de son trône.

Un autre groupe s’était formé au même moment, comprenant Johann et Réjane. Mais il ne semblait pas être aussi soudé que le nôtre. Une fille vint nous rejoindre, puis un garçon. Puis, les deux derniers membres se joignirent à nous. Contrairement à Chloé, la Reine précédente, je n’imposais aucune règle pour rejoindre notre groupe. Tout le monde était le bienvenu, et libre de le quitter quand bon lui semblerait. La vie scolaire s’installa et on ne parla bientôt plus du tout de Chloé. Sauf Alyson et moi, en privé. On avait vécu tant de choses entre nous et j’espérais avoir des nouvelles de notre amie exilée. Alyson continuait d’avoir des rapports avec son petit chien, Yago, mais exclusivement à l’abri, dans sa chambre, fermée à clé.

Un jour où je promenais Camel dans le parc, elle me jeta un regard bizarre. Elle savait évidemment que Chloé avait largement profité des coups de queue de ce labrador. Elle supposait que c’était lui, principalement, qui l’avait rendue accroc à cette pratique. Elle me confia, quelques jours plus tard qu’elle aussi voulait essayer avec Camel. Chez elle, bien entendu, où personne ne viendrait nous déranger. Je demandais à réfléchir un peu. Je n’ignorais pas comment Chloé avait changé après les premières baises avec lui. Jusqu’à devenir ma soumise, en privé. Si je pouvais lui permettre d’être prise régulièrement par lui, ou par un autre, elle était prête à tout abandonner pour ça.

Après avoir analysé le pour et le contre, j’en suis venue à penser que c’était un peu de ma faute si Chloé s’était faite surprendre. Je l’avais un peu abandonnée quand elle avait besoin de baiser très souvent. Elle avait pris d’énormes risques pour tenter de combler le manque. J’acceptais tout de même la proposition d’Alysson, mais je la mettrais en garde contre les dérives possibles, en lui rappelant la mésaventure de Chloé. Un petit souci se posait à moi. Camel n’était pas mon chien et je me devais d’en parler à Mr Lambert. Il avait bien évidemment entendu parler de Chloé et du scandale provoqué. Et je lui avais moi-même raconté tout ce que nous avions fait ensemble.

Mais très vite, il a été très intéressé par la demande d’Alysson. Il était d’accord à la condition que je lui raconte tout. Même une vidéo, que nous garderions pour nous, exclusivement, lui ferait énormément plaisir. Alysson attendait ma réponse avec impatience et se jeta dans mes bras lorsque je lui annonçais que j’accédais à sa demande. Je l’ai prévenue des risques qu’elle courrait mais elle balaya mes objections d’un revers de la main. Cela faisait déjà des mois qu’elle pratiquait la zoophilie avec Yago, personne à part Chloé et moi, ne l’a jamais su, ni même soupçonné. Elle était tellement impatiente qu’elle me demanda de passer le lendemain, mercredi après-midi. Puis, elle me demanda, soudain inquiète, si cela était possible. Je renchéris que je m’arrangerais et que je serais chez elle à l’heure dite.

J’arrivais donc à l’heure convenue en compagnie de Camel. Lui et Yago se sentirent l’un l’autre. Le plus petit décida alors de s’effacer devant le labrador, plus imposant. Il régnait dans la chambre une odeur toute particulière, une odeur facilement reconnaissable. Yago l’avait très certainement léchée avant que nous arrivions. Camel a bien évidemment senti lui aussi cette odeur particulière.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *