Florence : Présentation (10/10)

Ma perversion avait atteint son comble quand, une fois sortie, je passais juste la tête par l’entrebâillement de la porte pour lui dire :

« Si vous voulez en voir plus, il faudra payer ».

Je ne sais pas ce qui m’a pris de lui dire ça, je n’étais déjà plus moi-même. Et je faillis regretter amèrement ce que je venais de dire quand il ouvrit enfin la bouche pour me demander.

« Comment ? » (Avec l’intonation de quelqu’un qui demandait comment faire)

J’avoue que je n’avais pas pensé à fournir une réponse, surprise moi-même par mon audace. Les dessous, que je ne porte qu’occasionnellement, coûtent horriblement cher et, je l’ai déjà expliqué au début, mon salaire ne me permettait pas de m’en acheter de nouveaux chaque semaine. Persuadée au fond de moi qu’il refuserait catégoriquement, je pénétrais de nouveau dans son bureau et m’approchais de lui pour lui confier.

« Vous devez savoir que cela coûte très cher et, si vous souhaitez m’en offrir de nouveaux, je les porterais volontiers devant vous. Rien que pour vous ».

J’étais complètement folle de lui faire une telle proposition et je fus de nouveau très surprise quand il accepta sans broncher. Sa seule exigence était d’avoir une réponse à la question qu’il m’avait posée quelques instants plus tôt. Je fis semblant de ne pas comprendre, sur le moment. Puis, j’empoignais les deux pans de ma blouse pour faire sauter un à un les boutons pression. J’écartais ma blouse au fur et à mesure et il put enfin m’admirer dans toute la splendeur de ma presque nudité. Il avait un regard de fou furieux, les yeux injectés, comme un drogué.

Il tenta alors de me toucher, de caresser ce qu’il voyait, sans doute pour être certain qu’il ne rêvait pas. Pas complètement. J’avais très envie moi aussi d’être caressée, par des mains d’homme, après ce week-end entre les bras de Noémie. Mais je ne devais pas oublier que c’était mon patron, et le mari de Jocelyne. Deux raisons suffisantes pour m’écarter immédiatement. Je vis immédiatement sa frustration, et son envie grandissante qui gonflait son pantalon.

« Je vous permets de regarder, mais interdiction de toucher ».

Déçu tout de même, mais voulant reprendre un certain avantage, il me demanda, me supplia même, d’ôter complètement cette blouse et de déambuler dans son bureau. Et c’est un véritable tempérament de vamp qui m’envahit à ce moment précis. Je n’étais plus moi-même depuis que j’avais commencé à exiger qu’il m’offre de nouveaux ensembles de lingerie. Et là, je me préparais à me mettre pratiquement nue devant mon patron, sans calculer les risques que je prenais.

Mais était-ce vraiment risqué ? Il me suffirait de prononcer le prénom de sa femme, et je savais qu’il la craignait, pour que cesse toute ambiguïté. Sans ma blouse, je me sentais libérée d’un poids. Je faisais comme si j’arrivais, le matin, pour lui faire signer les documents prêts à partir au courrier. J’étais tout près de lui, à portée de ses mains qui tremblaient d’envie de me toucher mais il n’osa pas, pas cette fois-ci, espérant de nouvelles occasions.

Ma « prestation » dura bien quinze minutes pendant lesquelles je prenais des poses incongrues. Pour finir, je me penchais pour ramasser ma blouse. Les jambes bien droites, je lui tournais le dos et il eut tout loisir d’admirer mon cul, offert à son regard. La standardiste me vit sortir du bureau, comme d’habitude, et me fit un sourire amical. C’était une vieille fille, très sympathique, qui avait très peu d’amies, ici et en dehors du travail. On s’entendait bien, toutes les deux, et je peux dire que j’étais sa seule amie parmi les infirmières. Jocelyne aussi l’aimait beaucoup car elle était loin d’être une menace pour son couple.

Je rentrais chez moi vers 16 heures, ma journée terminée. J’envoyais un SMS laconique à mon amie Noémie.

« C’est fait. J’ai osé ».

Je ne reçus aucune réponse à mon message mais mon amie débarqua chez moi en trombe, dès que son travail fut terminé. Elle me demanda de lui raconter tout, et je lui ai tout dit, tout avoué, même le plaisir que j’ai pris à m’exhiber devant lui. J’ai dû lui redire plusieurs fois comment cela s’était passé. À chaque récit, j’éprouvais la même excitation ressentie en le faisant. Elle n’est pas rentrée chez elle, ce soir-là et nous avons fait l’amour une bonne partie de la nuit.

Ce que je redoutais le plus, c’était le lendemain, et les autres jours. Comment devrais-je me comporter ? Et surtout, comment lui allait se comporter face à moi, pendant que je lui ferais signer les courriers en attente ? La réponse était évidente et ne se fit pas attendre. Dès que j’apparus à la porte de son bureau, il fixa les yeux sur moi, essayant de deviner quelle lingerie je portais sous ma blouse blanche. Vu que je ne proposais rien de plus à sa vue, il parut terriblement déçu et il le laissa paraitre. Chose tout à fait inhabituelle, il se déplaça jusqu’à mon bureau sous un prétexte futile.

Moi, assise derrière mon bureau et lui, debout, me surplombant, il espérait sans doute avoir plus de chance d’apercevoir ma lingerie. Il en fut, encore une fois, pour ses frais. Avant de quitter mon bureau, il finit par me lancer :

« Vous viendrez me voir dans mon bureau, dès 13 heures 30 ».

Il savait pertinemment que la standardiste ne commençait son service qu’à 14 heures. Il fila dans son bureau, enfila sa veste et sortit du cabinet médical, prétextant un rendez-vous extérieur. Je passais le peu de temps qui restait avant ma pause déjeuner à discuter avec Marylène, la standardiste. Nous avons parlé de choses et d’autres, rien de personnel, mais c’était tout de même agréable de discuter avec cette femme si douce, si compréhensive. Après ma première expérience avec une femme, mon amie Noémie, je m’imaginais entre les bras de celle-ci, en train de téter son imposante poitrine. Je ne sais pas si cela se fera un jour, mais rien que le fait de l’imaginer possible, cela me donna des envies irrépressibles. Je m’enfuyais aux toilettes avant de sortir pour déjeuner.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *