Celle-ci la remercia encore d’avoir transformé la jeune fille en jeune femme qui savait ce qu’elle voulait. Et ce qu’elle ne voulait pas. Un peu plus de deux semaines plus tard, Typhaine revint à la boutique, cette fois-ci accompagnée d’une jeune fille de son âge. Une camarade de classe, sans doute. Typhaine fit les présentations.
« Jenny, Valentine. Val pour ses amies »
Typhaine entraina son amie et Jenny vers le fond de la boutique, sachant ce rayon très peu visité. Astucieusement, elle fit semblant de promouvoir l’un des produits pour sa jeune amie, demandant confirmation à Jenny. Personne ne se préoccupait d’elles. Typhaine prit les deux mains de Jenny pour poser un tendre baiser sur ses lèvres. Enivrée par ce geste, c’est tout juste si elle sentit deux autres mains se poser sur ses fesses, puis sous la jupe relevée sur ses hanches. Habilement, les deux mains entrèrent dans sa culotte qui se retrouva rapidement sur ses chevilles. De nouveau cul nu, Jenny. Val s’accroupit pour ôter définitivement la culotte qui entravait la vendeuse. Elle posa ses lèvres sur les globes offerts, puis sa main s’insinua entre les cuisses qui s’ouvrirent toutes seules. Comme mues par leur propre désir.
Une coquine de première, cette Val. Vicieuse et attentionnée. Il ne lui fallut pas longtemps pour l’amener au paradis. Val, les doigts trempés de mouille, se releva, les montra à Typhaine avant de les mettre dans la bouche de Jenny pour qu’elle lèche sa propre mouille. Typhaine s’accroupit à son tour, s’engouffra sous la jupe pour aller boire directement à la source. Collée derrière Jenny, Val la maintenait en lui pelotant la poitrine. Les seins maltraités, les tétons gorgés de plaisir, et la langue experte qui lui fouillait la chatte, Jenny eut un second orgasme, bien plus fort que le premier. Elle aurait hurlé son plaisir si Val n’avait pas pris sa bouche dans un fougueux baiser.
Et Typhaine qui continuait son nettoyage en règle. Et Jenny arrosa une nouvelle fois le visage angélique de sa jeune amante. Elle se serait écroulée sur le sol si Val ne l’avait pas fermement soutenue, toujours les mains sur ses seins. Typhaine, en se relevant, ramassa la culotte et la donna à son amie, Val, qui la garda comme un trophée. Les deux jeunes filles formèrent un rempart de leurs corps pour lui permettre de se rajuster, à l’abri des regards persistants d’une cliente un peu curieuse.
Bien remise de ses émotions mais avec encore un peu le rose aux joues, Jenny aperçut, et surtout reconnut la cliente. Celle-là même qui avait déjà surpris Typhaine les mains sous sa jupe. Elle lui jeta un regard appuyé pour lui faire comprendre qu’elle avait tout vu. Cependant, elle resta muette et, quand Jenny passa tout près d’elle, elle la serra au plus près, la collant même. Jenny sentit une main caresser ses fesses par-dessus la jupe. Vaincue, elle la laissa faire.
« Un renseignement, Madame » demanda Jenny en se tournant face à elle.
La main, toujours collée à son corps, se retrouva donc entre ses cuisses.
« Non merci, répondit-elle, j’ai trouvé ce que je voulais, Mademoiselle »
Levant la main gauche pour montrer un pot de crème, mais sa main droite lui massait carrément sa fente offerte. Ne sachant comment, et surtout ne voulant pas la quitter comme ça, Jenny poursuivit.
« N’hésitez pas, si vous avez besoin, je suis à votre service. Demandez Jenny »
Elle eut juste le temps de finir sa phrase quand l’orgasme la saisit. Elle posa une main sur l’épaule de la cliente, pour se maintenir, tandis que celle-ci lui souriait d’un air vicieux. Jenny serait sa chose, quand elle le voudrait. Où elle le voudrait. Jenny rejoignit les jeunes filles à la caisse pour les accompagner à la porte de la boutique. Typhaine lui lança :
« On sera chez toi à 17 heures 30 »
Jenny baissa les yeux. Soumise et heureuse. Contrairement à son habitude, elle ne resta pas pour fermer la boutique, ce soir-là. En retournant chez elle, plus rien n’importait. Seule la visite de Typhaine et Val. Elle ne voyait rien, ni personne. Ni même le vent qui soufflait plus fort que d’habitude. Elle regardait, sans vraiment le voir, le tramway qui passait tout près d’elle. Elle remarqua deux jeunes garçons qui jetaient sur elle des yeux ébahis, à travers la vitre. Seulement à ce moment-là, elle sentit que le vent avait soulevé sa jupe légère. Dans sa tête, elle pensa :
« Ils sont heureux de voir mes cuisses et ma culotte »
Au mot « culotte », un flash.
» Mais je n’ai plus de culotte « .
Elle émergea enfin, comme sortie d’une léthargie, pour apercevoir sa jupe qui virevoltait autour de sa taille, laissant visible sa chatte. Seuls les deux jeunes garçons semblaient avoir profité du spectacle. Elle rajusta bien vite sa jupe en regardant autour d’elle. Seule une femme, passant tout près d’elle, lui adressa un sourire complice. Elle n’avait pu apercevoir que les fesses de Jenny mais celle-ci en ressentit une gêne, aussitôt mêlée du plaisir de l’exhibitionniste.
Enfin rentrée chez elle, elle se posa sur son canapé. Avant que les filles n’arrivent, elle décida d’ôter son soutif. Le tissu du corsage frottant ses tétons l’excita au plus haut point. Elle pointait dur, lol. Elle attendait derrière la porte qu’elle ouvrit au premier coup frappé. Val entra la première pour se jeter sur elle, lui prendre la bouche tout en la poussant en arrière. Elle lui caressait les fesses et remonta sa jupe. Arrivée au canapé, sa jupe était déjà relevée sur sa taille, ses fesses plaquées au dossier du meuble. Typhaine passa derrière, s’agenouilla sur le canapé et entreprit de déboutonner le corsage. Qui se retrouva bien vite à terre. Elle l’attira vers elle pour prendre sa bouche tandis que Val s’agenouillait entre ses cuisses, grandes ouvertes. Typhaine la fit basculer complètement sur le canapé. La tête sur l’assise, les jambes décollées du sol. Val profita de sa position pour finir de lui ôter sa jupe devenue inutile.
Jenny était entièrement nue, livrée aux mains des deux furies. Et heureuse que l’on abuse d’elle, de son corps qui en demandait encore et encore. Typhaine la tétait vigoureusement tandis que Val s’occupait de son clito. La sentant au bord de l’extase, les deux cessèrent brutalement toute caresse, la laissant sur sa faim. Typhaine l’attira un peu plus en dehors du canapé. Seule sa tête dépassait. Elle releva sa jupe pour se placer au-dessus de la bouche de la jeune femme.