Et c’est un jeune homme qui prit sa place dans le baquet. Debout, la queue fièrement dressée, il subissait les caresses des servantes. Tout le corps était lavé, surtout sa queue et son petit cul qui serait, semble-t-il, lui aussi utilisé. Une autre femme le remplaça, puis le second jeune homme qui subit également un toucher rectal.
Ce fut enfin mon tour de m’exposer, de m’exhiber devant cette assemblée. J’ai donc été lavée, caressée, doigtée comme tous les autres. Et j’en ai retiré un immense frisson. Le majordome semblait connaître toutes les autres femmes, il me matait intensément durant toute l’opération lavage, essuyage et préparation finale. Il claqua dans ses mains et, en file indienne, nous avons suivi un long corridor qui nous amenait à la salle principale. Tous les autres participants semblaient être des habitués de ces soirées libertines. Il resta toujours derrière moi, très près. Trop près. Parfois, sa main venait frôler ma cuisse, mes fesses. Était-ce un dernier test ou bien une initiative de sa part ? Je n’en ai pas encore la réponse.
Le premier de la file stoppa un peu avant la porte de la grande salle de réception. J’entendais le brouhaha significatif des conversations, des flûtes de champagne qui s’entrechoquaient. Une très légère musique d’ambiance accompagnait le tout. Après une ultime caresse pas du tout équivoque sur mes fesses, le majordome rejoignit la tête de la file et présenta chaque Maîtresse, ou Maître, qui venait chercher son, ou ses, soumis ou soumises.
Comme dans les bals que l’on voit dans les films historiques, le nom du Maître, ou de la Maîtresse, était énoncé haut et fort. C’est un homme qui vint chercher la jeune fille toujours menottée. Une femme d’un certain âge accompagna les deux jeunes garçons. Mon tour arriva en dernier et ma Maîtresse m’attira au centre de la salle.
Je voyais parfaitement les regards bienveillants sur ma nudité. Hommes et femmes étaient tous masqués mais leurs regards, leurs attitudes, me faisaient frissonner de plaisir. J’étais devenue, pour quelques instants, le centre du monde, le centre de leur monde de débauche. Ma Maîtresse m’exposait comme une bête de foire, une esclave à vendre. Dans ce cas précis, à utiliser comme bon leur semblait.
Tout ce beau monde s’écarta pour laisser place à la propriétaire des lieux, à l’organisatrice de cette soirée. Elle était vraiment belle, la Comtesse. C’était d’ailleurs la seule personne qui ne portait pas de masque. Et elle reconnaissait tous ses invités malgré tout. Mais là, c’est sur moi que son regard était posé. Et elle semblait ravie de ce qu’elle voyait.
Un regard complice, et reconnaissant, vers Roselyne et elle m’entraina derrière elle. Elle prit place sur un magnifique fauteuil, son Trône en quelque sorte, et je pris place à ses pieds. Sous sa protection. Vu que c’était ma première soirée, je compris que je devais observer, dans un premier temps, comment cela se passait. Et ensuite, sans doute, serais-je amenée à participer.
Les invités prirent place sur des sièges disposés le long du mur, les soumis près d’eux, souvent à leurs pieds. Une femme s’avança au centre de la salle accompagnée de sa jeune soumise. Un homme s’avança à son tour et il observa sa propre soumise qui embrassait et cajolait l’autre jeune fille. Un autre homme s’approcha et sa soumise fit passer sa tête sous la robe de la première femme.
J’observais, mais j’avais terriblement envie de participer. Un homme, un Maître certainement, s’approcha du groupe. Il avait un air plutôt sévère et cette impression était renforcée par le fait que sa soumise était la seule à être menottée. Il l’installa à genoux devant un des hommes, lui ordonnant de le sucer.
La jeune rebelle ne pouvait que s’exécuter, sous peine de punitions. Mais à peine eut-elle la queue en bouche que son Maître la détacha. Elle s’agrippa alors aux fesses de celui qu’elle pompait avidement. La femme d’un certain âge avec les deux jeunes garçons se mêla au groupe, baissa les balconnets de sa robe pour offrir ses tétons déjà bien développés à l’appétit gourmand de ses soumis.
Leurs queues se redressèrent au garde à vous, attirant l’attention de plusieurs femmes qui commencèrent à les branler doucement. L’orgie pouvait commencer. Des hommes, et d’autres femmes, se mêlèrent au groupe. Tout le monde se retrouva au centre de la salle de festivités. Presque tout le monde.
Je restais sagement aux pieds de la Comtesse, toujours assise sur son Trône. Je ne voyais pas non plus ma Maîtresse dans ce capharnaüm de corps dénudés. Des soupirs, des gémissements, des cris parfois, voilà ce qui émanait de ce tableau vivant, oh combien émoustillant. Un mouvement de la Comtesse et je compris que, elle aussi, était très excitée. Sans consigne particulière, je ne savais pas si je devais oser prendre des initiatives. Tant pis pour moi si je me trompais, je serais punie, sans doute, livrée à la curée des invités. Je posais une main sur la cheville de la Comtesse.
Pas de réaction hostile. Je remontais légèrement vers le mollet, que je caressais doucement. La Comtesse écarta largement ses jambes, sans un regard sur moi. Était-ce une invitation à continuer ? C’est ce que je supposais. Je me tournais complètement vers elle afin de pouvoir utiliser mes deux mains sous sa longue robe.
Je caressais maintenant ses deux mollets, simultanément, tout en remontant vers ses cuisses. Ce n’est qu’à ce moment précis que j’aperçus ma Maîtresse, tout près de la Comtesse d’Orgemont. Elle ne bougeait pas, fermait les yeux par moments. Je compris alors que la main de la maitresse des lieux avait engouffré sa main sous sa robe. Je n’en voyais pas plus car je décidais de glisser ma tête sous la robe pour atteindre la fourche de ses cuisses. Ma langue léchait au passage sa cuisse, avant d’arriver finalement au but recherché. J’allais m’avancer encore quand la main de la Comtesse se posa sur ma tête, m’intimant en silence de ne pas bouger.
Je sentais son autre main qui s’activait énergiquement sous la robe de Roselyne. Un râle de plaisir plus fort que les autres me fit comprendre qu’elle venait de jouir. Presqu’aussitôt, l’autre main libéra ma tête et je pus progresser jusqu’à la culotte de satin. Et je ne m’en privais pas. Ma langue réussit à écarter une partie du tissu pour atteindre enfin sa grotte magique.
Je ne voyais plus rien, toute attentionnée à la tâche qui m’incombait. J’entendais pourtant tout, ou presque, ce qui se passait dans la salle. Les cris de plaisir de femmes comblées mélangés aux râles des hommes qui les honoraient. Mais un petit bruit attira mon attention, sans pour autant m’inquiéter. Un bruit de clés qui tintent les unes contre les autres. Cela me rappelait quelque chose, ou quelqu’un, mais je n’arrivais pas à me rappeler qui, ou quoi. Ma position devait certainement être très alléchante pour quiconque se trouvait debout derrière moi.