Amélie (11/23)

Je me réveillais tôt le lendemain, mais j’attendis 8 heures pour descendre, afin de ne pas trop déranger. Corinne était en bas, seule, son mari déjà parti au boulot. Nous avons discuté de longues minutes, pendant que je déjeunais. Je lui appris que mes parents étaient aussi dans l’enseignement, lycée pour mon père et collège pour ma mère. Elle m’avoua qu’elle regrettait parfois d’avoir quitté son travail, le côté pédagogique lui manquait, même si elle pensait l’avoir raté pour ses filles.

Je la rassurais en lui disant qu’elle n’avait rien raté avec ses filles, Amélie, sachant qu’elle devait se faire aider, avait trouvé seule la bonne personne qui la ferait avancer. Charlène, quant à elle, plus indépendante et sûre d’elle, avait surtout besoin qu’on l’écoute et que l’on prenne en compte ses désirs, sans bien sûr dire « Oui » à tout. Corinne se montra interloquée de mon analyse, surtout au sujet de Charlène que je ne connaissais que depuis une journée seulement.

Par avance, je lui annonçais la bonne nouvelle, que je ne dirais à Amélie que le dimanche suivant, lui promettant de ne rien dire. Depuis Janvier, j’avais fait une demande pour entrer en licence Psycho, comme Amélie que je ne connaissais pas encore, et je viens d’avoir la réponse : acceptée bien sûr, donc à la rentrée, je serais dans la même classe qu’Amélie, si elle réussit sa prépa. Cela signifiait également qu’elle pourrait habiter avec moi pour limiter ses frais d’hébergement. Voilà donc pourquoi je suis si bonne psychologue, en devenir.

De plus, je travaille une grande partie de l’été comme serveuse dans un restaurant sur la côte, afin de financer mes études et rester indépendante financièrement par rapport à mes parents. J’ai appelé le patron et il accepte que je vienne avec Amélie, au même tarif que moi. Pour elle, ce sera un grand bien de se frotter au monde réel du travail et, en plus, de gagner son argent de poche, un peu plus quand même.

Corinne m’écoutait, les grands yeux ébahis, et ne put retenir ses larmes de bonheur, tout en me promettant qu’elle ne dirait rien. Elle se leva et vint m’embrasser, très fort, m’appelant son « ange ».

Comme les filles ne se levaient pas, elles ne descendirent qu’à 11 h 30, je décidais de l’aider à préparer le repas. Éplucher des pommes de terre pour le gratin et je préparais une salade de crudités, puis je mis la table afin que tout soit prêt quand son mari reviendrait. Lui, comme beaucoup d’autres, exige que la table soit dressée quand il arrive, les pieds sous la table et le repas servi.

Tout en préparant son gratin, elle me regardait, toute étonnée de me voir si serviable quand ses filles ne faisaient rien sans y être obligées. Elle regrettait de n’avoir pas été plus ferme avec elles.

L’après-midi, Amélie avait prévu de m’emmener dans le grand centre commercial voisin, « La Madeleine », tandis que Charlène restait avec sa mère pour préparer sa grande fête de samedi. Avant de quitter le pavillon, j’avais bien pris soin de vérifier la tenue de mon Amélie. Elle ne portait rien dessous sa robe. Nous nous y sommes rendues à pied et elle me fit visiter tous les magasins de fringues de la galerie, plus le Carrefour. Nous nous sommes reposées à la terrasse d’un café pour y prendre une glace, puis avant de repartir, je l’entrainais à nouveau dans un magasin Camaieu que j’avais repéré.

Peu de monde dans les rayons et deux ou trois vêtements que je voulais voir sur Amélie. Sachant qu’elle travaillerait avec moi cet été, je devais prévoir des tenues adéquates, robes de plage légères et maillots de bain deux pièces. J’attrapais deux robes fleuries et un bikini noir avant de la pousser dans une cabine d’essayage. Elle ôta sa robe, découvrant sa chatte duvetée, puis son soutif. Elle pensait que cette séance d’essayage n’était qu’un prétexte pour que je la vois nue et que peut-être, j’oserais plus.

Elle essaya les robes qu’elle trouva à son gout. Bien sûr, mes mains parcouraient son corps pour ajuster un pli, tout était prétexte pour la caresser. Je finis par lui ôter sa robe pour lui mettre le maillot de bain. À genoux devant elle, j’enfilais la culotte, remontant doucement, mes joues caressant ses cuisses, puis son ventre. J’ajustais la culotte avant de passer au soutif, un peu petit pour elle. Hihihi, j’avais bien choisi. En plus, je l’avais mis n’importe comment, de travers et tout.

Je lui interdis d’y toucher et j’appelle la vendeuse, seule à présent dans les rayons vides. Elle s’approche et je lui demande ce qu’elle pense de la tenue de mon amie. Je la fais entrer dans la cabine et la suis de près. Elle réajusta la culotte que j’avais baissée d’un côté et s’occupa ensuite de bien remettre le soutif. Je voyais clairement dans ses yeux son plaisir à toucher une si jolie poitrine. D’ailleurs, elle félicita Amélie pour son corps. Elle se recula un peu pour l’admirer et, d’un signe, j’ordonnais à Amélie de se mettre à genoux, puis de la remercier pour ses compliments. Elle se glissa sous la robe de Danielle. Avant qu’elle n’ait pu réagir, Amélie avait baissé sa culotte et commençait à la lécher goulûment.

Je me collais à elle, attrapais sa main qui voulait repousser l’envahisseuse et la maintint dans son dos. Prise au piège, et visiblement enchantée de ce qui lui arrivait, elle cessa de se débattre et accepta la caresse. J’en profitais pour ouvrir le devant de sa robe, baisser les bretelles de son soutien-gorge et soupeser ses seins lourds, aux larges aréoles. Je m’amusais à titiller ses tétons pour les voir grossir. Son regard chavirait, elle tourna la tête vers moi, me tendit ses lèvres que je pris volontiers.

Ce fut un long et doux baiser, sa langue jouant avec la mienne. Je la sentais au bord de l’extase quand une petite sonnerie nous avertit qu’une cliente entrait dans le magasin. J’ordonnais à Amélie de continuer jusqu’à la faire jouir, les laissant seules dans la cabine. La cliente flânait de rayon en rayon, regardant ici, touchant là mais visiblement pas venue acheter quoique ce soit. Elle venait de sortir du magasin quand j’entendis un râle de plaisir venant de la cabine d’essayage.

J’écartais le rideau et le spectacle me ravit. Danielle, la gérante de ce magasin, assise sur le petit banc de bois, jambes écartées, la culotte sur les chevilles et la robe ouverte devant, abandonnée au plaisir que venait de lui donner Amélie, encore entre ses cuisses, qui s’affairait à tout nettoyer.

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