Je fermais les yeux pour ressentir pleinement le plaisir suprême que cela me procurait. Je me laissais envahir par un flot de sensations, toutes plus divines les unes que les autres. J’aurais pu rester des heures ainsi. Au juste, j’ignore combien de temps cela a duré. J’étais si bien, si heureuse. Entièrement comblée.
J’ouvrais finalement les yeux pour m’apercevoir que la petite avait disparu. Elle était certainement allée se coucher. Mais j’avais toujours cette sensation sur mes tétons, ses lèvres qui m’aspiraient. Il a fallu que je frotte mes seins dans mes mains pour que la sensation disparaisse enfin. Comme une automate, je montais me coucher sans même me rhabiller.
Je ne suis pas plus pudique que vous, certainement, mais c’était la première fois que je me promenais totalement nue, chez moi. Encore une grande première. J’avais chaud, et pas envie de sentir ma couette sur moi, je m’allongeais donc sur mon lit, sans le défaire. Difficile de trouver le sommeil après une telle soirée.
Ma main se positionna malgré moi entre mes cuisses, cela faisait des années que cela n’était plus arrivé. J’avais tiré un trait sur ma vie sexuelle, me concentrant principalement sur l’éducation de ma fille. Et mon travail également. Je suis éducatrice pour enfants en difficulté. Et j’aime mon travail.
Mes caresses étaient sans commune mesure avec celles de la jeune fille et cela me frustrait encore plus. J’étais totalement incapable de me donner du plaisir sans penser à ce qu’elle m’avait fait subir. C’est finalement en me remémorant sa bouche sur mon sein que le calme se fit enfin en moi et que je pus dormir un peu.
Comme vous devez vous en douter, la nuit fut plus agitée que jamais. Mes rêves étaient certainement érotiques. Je sentais ma chatte qui coulait comme une fontaine, alors que mes mains étaient le long de mon corps. Je ressentais encore et toujours cette petite bouche infernale qui tentait d’aspirer mes tétons, les faisant durcir comme jamais.
Toujours dans mon sommeil, je continuais à lutter entre le bien et le mal, entre l’adulte qui refusait cette soumission, et la femme qui la réclamait à corps et à cris. Comment concilier l’une et l’autre ? Elles étaient toutes deux une partie de moi. Impossible d’en ignorer une, totalement. Je n’avais jamais été confrontée à pareil dilemme.
Subitement, j’ouvrais les yeux. C’est bel et bien la petite tête brune d’Océane qui me tétait amoureusement. Sa petite main, entre mes cuisses, faisait renaître le plaisir que j’étais désormais incapable de me donner seule. Elle avait su réveiller ma libido pour devenir maîtresse de mon corps, de mon plaisir.
L’adulte en moi disparut complètement, avec ses questions existentielles, pour laisser le champ libre à la femme délaissée depuis trop d’années. C’est un orgasme époustouflant qui finit par me soulever de mon lit. Mon corps arqué totalement ne reposant que sur mes talons et ma tête. Océane ne cessa pourtant pas de me doigter, prolongeant d’autant plus ce merveilleux moment de bien-être.
Enfin, elle se leva pour admirer son travail. Et mon corps. Elle m’avoua, ce matin-là, que j’étais la plus belle femme qu’il lui ait été donner de voir. J’étais doublement comblée, je lui plaisais par mon physique autant que par ma soumission. Je fus persuadée à ce moment précis, que j’accepterais n’importe quoi venant d’elle.
J’étais devenue sa chose, son esclave, sa soumise. Son jouet. Plus rien n’avait plus d’importance que de satisfaire ma maîtresse. Ma fille, mon trésor, venait juste après, bien loin devant mon travail ou bien moi-même. Un simple geste et je me levais pour la suivre.
Elle se dirigea vers la salle de bains qui se trouvait au rez-de-chaussée. Elle venait pour la première fois dans ce pavillon et, déjà, elle savait où chaque pièce se trouvait. Elle referma la porte derrière moi, sans mettre le verrou. Ses paroles, les premières depuis qu’elle est entrée dans ma chambre, me cinglèrent comme un coup de fouet.
« Déshabille-moi ».
Je le prenais comme un ordre qui ne souffrait aucune hésitation. Je dois avouer que, à ce moment précis, j’appréciais énormément le fait d’obéir sans me poser de questions. Et puis, intérieurement, j’avais terriblement envie de voir son corps juvénile. Ce n’était que justice, elle avait vu le mien, j’avais hâte de découvrir cette jeune fille sous tous les angles. J’ôtais donc sa nuisette pour pouvoir enfin admirer sa jeunesse. Je restais un instant sans voix devant tant de beauté.
Dieu m’en garde, je n’avais jamais été attirée par les autres filles, pas plus dans ma jeunesse que plus tard. Je savais pertinemment que, dans mon collège, certaines filles avaient des expériences entre elles. Je ne les enviais pas sur ce qu’elles faisaient, car j’étais à même de les rejoindre, si je l’avais souhaité.
Ce que j’enviais particulièrement, c’était leur liberté. Elles avaient choisi de faire comme bon leur semblait, alors que moi, je restais prisonnière des préjugés que l’on m’avait inculqués. Enfermée dans cette morale judéo-chrétienne qui protégeait les enfants, certes, mais qui leur ôtait de la même, leur libre-arbitre.
J’avais, jusqu’à présent, vécu ainsi et ma fille avait reçu le même enseignement. Si elle me voyait à cet instant, en train d’admirer le corps parfait de sa nouvelle amie, elle m’aurait certainement prise pour une folle. Et elle aurait eu raison. J’étais totalement folle, incapable de résister à mes pulsions.
Océane s’impatientait et le faisait savoir par son attitude. Il me restait un dernier vêtement à baisser, et pas des moindres. Celui qui cachait encore son intimité. Je m’agenouillais devant elle pour, presque religieusement, découvrir l’intégralité de son corps.
Sans gêne aucune, elle s’approcha de moi, passa une jambe par-dessus mon épaule pour plaquer son intimité contre mes lèvres. Je savais pertinemment ce qu’elle attendait de moi. Bien que ce soit la toute première fois, je n’hésitais pas à sortir ma langue pour titiller son clito.
Elle posa simplement ses mains sur ma tête, me laissant toute latitude pour fouiller sa fente dans les moindres replis. Mes propres mains s’accrochèrent à ses fesses pour la sonder plus profondément. Je pelotais ses fesses comme elle avait peloté mes seins. J’écartais les deux lobes, jouait à passer mon doigt tout près de son anus dilaté.