ÉDITH (04/08)

Signe de tête affirmatif.
« Bien. Pour commencer, tu vas venir chez moi. Juste quelques jours. On va mettre en place ta vengeance. Mais tu ne dois pas rester seule et te morfondre. Tu es d’accord avec moi ?  »
Elle acquiesça et prépara un sac de voyage pour quelques jours. Arrivées à mon appart, je lui présentais Sophie, qui aurait son rôle à jouer dans le plan que j’avais échafaudé. Succinctement, je racontais le principal à Sophie. Elle aussi avait subi l’humiliation de n’être qu’un objet sexuel. Sans vraiment s’en rendre compte, plongée dans la drogue qui annihilait toute sa volonté. Je laissais les deux filles faire plus ample connaissance pour me rendre chez Vanessa. Je devais parler à Rahela avant de lui proposer de remplacer Édith pour une semaine à son travail. Elle me confirma qu’elle avait déjà travaillé comme serveuse. Je l’emmenais voir Guido à qui j’expliquais que sa serveuse était souffrante mais que j’avais trouvé une remplaçante. Il lui fit faire un essai qui fut concluant. Affaire à suivre.
Je n’avais pas oublié Marla et Radovan. Après l’avoir prévenue le matin par SMS, je passais prendre Marla le soir à son travail. Direction le sex-shop. Je trouvais les tenues que je cherchais pour elle et pour lui. Exactement les mêmes tenues que Roland et sa femme Katia. Pour moi, j’avais gardé le body cuir et les cuissardes. Je rajoutais cependant une cagoule pour cacher mon visage. Je ne voulais pas nuire à ma famille ou à ma société. Par l’intermédiaire de Ludo, que je rencontrais régulièrement, j’avais obtenu l’adresse d’une boite échangiste pas très loin de Nice. C’est donc là-bas que j’emmenais Radovan et Marla un vendredi soir. Le vigile à la porte me demanda ma carte de membre. Je lui demandais d’appeler Hervé, le patron, en lui précisant bien que je venais de la part de Ludo. Cinq minutes plus tard, nous étions dans la première salle, le bar. Hervé, ancien légionnaire et compagnon d’unité de Ludo, nous avait accueillis comme des VIP. Il nous proposa une consommation que je refusais, pour le moment. J’avais hâte de visiter les autres salles et faire participer mes deux soumis. La seconde salle était une sorte de dance-floor. La musique, moderne et très forte, enveloppait les danseurs et danseuses. Certaines étaient déjà torse nu et se laissaient peloter allègrement. Une jeune fille était juste en culotte mais bien protégée contre son homme. Dans la salle suivante, les vêtements devenaient superflus pour ceux qui s’exhibaient au centre de la piste. Tout autour d’eux, des couples regardaient, tentaient de toucher un sein par ici, une fesse par là. Et tout ça dans la bonne humeur.
Mon entrée ne passa pas inaperçue. Tous les regards convergeaient vers notre groupe et un passage se créait pour nous permettre d’accéder au centre de la piste. Mes deux soumis tenus en laisse et moi-même, une cravache dans la main droite pour réfréner les ardeurs des plus téméraires. Le cercle s’était refermé sur nous et tous attendaient la suite dans un silence de cathédrale. J’exagère un peu, (beaucoup), on entendait parfaitement la musique de la salle de danse, et parfois même des râles de plaisir venant d’une autre salle. D’un geste, j’ordonnais à Radovan d’ôter la cape de sa complice. Un rugissement de plaisir monta vers les autres salles. Hervé apparut à la porte et sembla très intéressé par le spectacle. Marla, tout de blanc vêtue. Culotte et soutif dentelle. Ses sous-vêtements brillaient sous la lumière noire. La tenant toujours par la laisse, je lui fis faire un tour comme si je présentais une jument au paddock. Puis ce fut son tour de dévêtir son mâle. Nouveau murmure devant la musculature de mon soumis. Lui-même semblait très satisfait de cet accueil. Sa queue monstrueuse se développant rapidement. Puis, il commença à caresser sa partenaire, partout. Son envie progressait à vue d’œil. Devenant même trop importante pour le string qu’il portait. C’est un « Ho » d’admiration qui s’éleva de la foule des voyeurs. Des voyeuses, devrais-je dire. Timidement, des mains se tendirent vers l’objet de leurs désirs. Des mains de femme, je précise, exclusivement. Cela flattait d’autant plus l’égo de Radovan. Il ôta le soutif de Marla et ce furent les hommes présents qui montrèrent leur admiration. Pourtant, pas un geste de déplacé. Savaient-ils déjà que leur tour viendrait ? Marla ôta définitivement le string de son mâle et se retrouva la bouche tout près du sexe de Radovan. Il posa une main sur la tête qui comprit ce que l’on attendait d’elle. La bouche se mit alors en action, léchant et avalant autant que possible le sexe impressionnant.
Vu sa position, penchée en avant, ses fesses se trouvaient presque collées au cercle des voyeurs. Des mains curieuses commencèrent à caresser les jolies rotondités. J’allais intervenir d’un coup de cravache lorsqu’elle me fit signe qu’elle appréciait. D’autres mains s’aventurèrent, certaines de l’impunité. La femme qui se trouvait exactement face au cul de ma soumise tenta une main entre les cuisses ouvertes. Aussitôt, Marla écarta les jambes encore plus pour lui fournir un meilleur accès. Elle se laissa doigter par cette femme inconnue qui semblait experte en la matière. Pris l’un et l’autre dans l’ambiance, mes soumis étaient prêts à passer à l’acte. Marla se tourna pour présenter sa fente dégoulinante vers la queue monstrueuse. Il l’embrocha d’une seule poussée, la faisant hurler de plaisir. La femme qui l’avait si bien préparée s’avança devant sa bouche en soulevant sa robe. Marla s’accrocha à ses hanches et entreprit de la remercier avec professionnalisme. Un merveilleux cunni. Les mains de cette femme, qui caressaient son cul précédemment, se portèrent sur la poitrine maintenant accessible. Radovan continuait son travail de métronome, perforant la jeune black qui eut un premier orgasme. La queue coulissait parfaitement dans le conduit vaginal désormais bien lubrifié. Il ressortait presque entièrement pour à nouveau la baiser à fond de matrice. Il avait l’habitude maintenant et il pouvait rester ainsi pendant des heures. Des caresses sur son cul, réaction immédiate. Il n’aimait vraiment pas et il le fit savoir. Moi également. Par contre, quelques femmes se pressaient contre lui, caressant son torse et là, Radovan appréciait véritablement. Un couple s’approcha d’eux et je sentis en moi-même comme une alerte.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *