Mirabelle (03/37)

Il pensait qu’elle l’arrêterait, s’il allait trop loin, alors il continua sa progression. Et elle le laissa prendre possession de sa poitrine. Il en était ravi, évidemment. Mais elle aussi ronronnait comme une chatte sous les caresses délicates du jeune homme qui, il le lui avouera plus tard, voyait pour la première fois une poitrine de femme, en réel. Mieux, il pouvait toucher, caresser, dorloter ces deux masses onctueuses. À cet instant précis, il était le plus heureux des hommes et, pour tout l’or du monde, il n’aurait pas voulu être ailleurs. Il malaxait les deux seins affectueusement, comme il aurait caressé un chaton. Mirabelle l’interrompit au bout d’un moment en prenant l’une de ses mains pour la glisser entre ses cuisses. Il avait encore énormément de savon et il nettoya cette féminité du mieux qu’il le put, sans aucune expérience. Ce n’est qu’en voyant le regard ravi de Mirabelle qu’il comprit qu’il venait de la faire jouir. Après avoir repris ses esprits, c’est elle qui le nettoya partout, ses fesses, son sexe redevenu un peu dur, mais pas aussi bandé que précédemment. Ils sortirent tous mouillés de la cabine de douche et elle l’essuya vigoureusement, avant de lui laisser l’occasion d’en faire de même avec elle.

Elle remarqua évidemment son érection de nouveau très développée mais elle le caressa doucement en lui disant qu’il fallait en garder pour le lendemain. Il rentra chez lui, des images érotiques plein la tête. Ce qu’il avait fait. Ce qu’il rêvait de faire. Et tout ce qu’il ne connaissait pas encore et qu’elle allait certainement lui enseigner. Au cours du repas, il parla de la nouvelle voisine avec sa mère, qui fut ravie de constater qu’il ne s’intéressait pas uniquement à sa musique. Elle ne lui en voulait pas pour sa passion dévorante, mais il était tout de même préférable d’avoir des activités diverses et variées. Il monta se coucher tôt, et il m’a appelée pour me dire qu’il ne pourrait pas venir me voir tout de suite, m’expliquant qu’il aidait sa nouvelle voisine pour emménager. J’étais un peu déçue, évidemment, car j’aime passer du temps auprès de mon cousin. Mais c’était sûrement très égoïste de ma part, je ne me préoccupais pas de ce que lui, il souhaitait. Je n’avais que 14 ans, à ce moment-là, et, mis à part mes parents et ma petite sœur, Dany était tout pour moi. Mon grand frère, mon confident. Je me consolais en passant plus de temps avec ma mère. Je la rejoignais à la piscine, avec Flora ma petite sœur, quand elle quittait son travail. Elle était manager du rayon primeurs, fruits et légumes, dans l’hypermarché de la ville. Les employés de son rayon partaient à 13 heures, elle restait encore une ou deux heures pour faire de l’administratif. Son plaisir, sa passion, c’était la natation. Depuis son adolescence.

Comme prévu, Dany retrouva Mirabelle dès le lendemain, lorsque sa mère partait à son travail. La porte-fenêtre donnant sur la cuisine était ouverte et il aperçut Mirabelle en train de boire son café, debout près de l’évier. Elle portait les mêmes vêtements que la veille, un tee-shirt un peu trop grand et un short. Il remarqua immédiatement que sa poitrine était libre sous le tissu. Comme la veille, elle l’accueillit chaleureusement en le serrant contre elle et sa volumineuse poitrine. Dany était aux anges. Il osa poser sa main sur la taille de la femme et tenta de la glisser sous le tissu, vers l’objet de ses désirs. Elle le repoussa gentiment en lui faisant la morale.

« Quand on est respectueux, on demande avant de se servir.  »

Confus, il tenta de formuler ce qu’il désirait, sans réel succès. Encore une fois, c’est Mirabelle qui prit les devants.

« Tu veux les voir, c’est ça ? Les revoir, je dirais plutôt.  »

Il ne put qu’acquiescer en bougeant la tête de haut en bas. Alors, dans un geste gracieux, elle souleva son maillot pour faire apparaitre ses deux merveilles. Il voulut toucher, encore une fois sans vraiment demander, et elle laissa retomber le tissu en disant simplement.

« Plus tard.  »

Ils commencèrent à assembler la table de la cuisine. Puis, celle de la grande salle à manger. Une fois terminé, elle se posa sur son canapé, attirant Dany près d’elle. Elle avait les yeux qui brillaient lorsqu’elle lui demanda.

« Tu veux les toucher ?  »

Dany croyait rêver. Il posa ses mains sur la taille de la femme et les glissa sous le tissu, jusqu’aux seins merveilleux qu’il caressa, avant de les voir. Mirabelle remonta elle-même son maillot pour qu’il puisse continuer librement. Il ne put résister à la tentation de les embrasser. Tendrement, il prit un téton en bouche et commença à l’aspirer. Horrifié par son audace, il leva ses yeux implorants vers Mirabelle avant de lui demander timidement.

« Je peux ?  »

Un simple sourire et il replongea, ému, sur le sein qu’il téta amoureusement. Ne négligeant pas son jumeau. Quand l’un était tété, l’autre était caressé. Ce n’est que lorsqu’il posa une main sur la cuisse de Mirabelle qu’elle rabaissa son maillot, prétextant qu’il restait encore du travail. Après avoir placé le meuble dans la salle de bain, et rangé ce qu’il devait contenir, direction la chambre principale. Le matelas était posé au sol, une couette le recouvrant. Elle avait dû dormir ainsi, à même le sol. Ils dégagèrent la place pour installer l’armature du lit, le sommier tapissier par-dessus, et le matelas pour finir. Déplacement de la commode, le long d’un mur, et montage final de l’armoire. Sans être vraiment un spécialiste du montage de meubles, Dany comprenait mieux que s’il avait eu un plan. Les meubles enfin montés et à leur place définitive, il fallait les remplir. Mirabelle se chargea de l’armoire, demandant à Dany de vider deux cartons, dont les contenus étaient destinés à la commode. Le premier carton contenait des chaussettes, de couleurs assorties, des bas et des collants, souvent encore emballés qu’il rangea dans le tiroir du bas. Pour vider le carton, quelques mouchoirs qu’il commença à aligner dans le tiroir du milieu.

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