Mon père, mon Maître (08/24)

J’ouvrais finalement la porte pour laisser entrer Caro et Marc. Ils furent évidemment très surpris par la présence impressionnante de Maître Tigre. Papa joua parfaitement son rôle, en croisant ses bras sur sa poitrine, ce qui le rendait encore plus impressionnant. Il n’avait d’yeux que pour Caro car il avait compris que je la lui offrais. Il ne comprenait pas vraiment la présence de Marc, mais il l’avait jugé comme inoffensif. C’était lui, le Maître, et les autres devraient lui obéir. Nous sommes tous entrés dans ma chambre et j’ai indiqué à Maître Tigre qu’il devait mettre nue la nouvelle arrivée. J’en fis de même avec Marc, son mari. Que je rhabillais presqu’immédiatement avec une tenue de cuir, ressemblant étrangement à celle de Maître Tigre. La différence, pas de sous-vêtement et le pantalon était ouvert, derrière, laissant visible le cul de Marc. Un tee-shirt ajouré complétait la tenue. Maître Tigre s’occupa lui-même d’habiller Caro, qui portait la même tenue que moi. Une fois tout le monde en tenue, nous sommes allés prendre un verre au salon. Maître Tigre resta debout, pour dominer tous les autres. Caro se mit tout naturellement à genoux, devant la table basse. Un peu déboussolé, Marc imita son épouse. Je servis les boissons et je pris place à mon tour, à genoux, entre le mari et la femme. Le plus impressionnant pour eux, je crois, c’est que Maître Tigre ne parlait pas, mais il imposait sa volonté, uniquement par sa prestance, ses gestes, son regard perçant. Nous avons fini nos verres, il était l’heure d’y aller. Marc et Caro avaient apporté un imperméable chacun, long, qui cachait entièrement leur tenue. J’enfilais le mien et l’on descendit au parking souterrain où nous attendait la voiture de Marc. Direction, le château de la Comtesse d’Orgemont.

Clément, le majordome, nous a accueillis sur le perron, comme les autres fois. J’avais précisé que nous étions préparés, douchés, mais que nous souhaitions pénétrer en dernier dans la grande salle de réception. Un autre véhicule arrivait et le majordome se dirigea vers ses occupants pour les accueillir. C’était Szofia, toujours aussi pulpeuse, et ses deux mignons, Alain et Alex. Aucun des trois ne m’a reconnue, grâce à mon loup. Maîtresse Szofia a rejoint la grande salle tandis que nous suivions les deux jeunes hommes vers les cuisines, là où un baquet était disposé pour laver soumis et soumises. Nous étions un peu en retrait, mais nous avions ôté nos grands imperméables. Clément passait très souvent près de moi, et de Caro, n’hésitant jamais à caresser notre corps exposé. Le petit cul de Marc reçut lui aussi quelques caresses de sa part. Maître Tigre, papa, était subjugué de voir toutes ces personnes qui se laissaient déshabiller, laver en public par des servantes presque nues, elles aussi. Papa bandait énormément devant ce spectacle et Clément avait aperçu la bosse qui déformait le devant de son pantalon en cuir. C’était un cuir très fin, donc le pantalon était très moulant, sans que cela ne soit gênant. Et il fallait bien que le tissu soit très costaud pour garder en place cette érection hors du commun. Une fois tout ce petit monde lavé et préparé, le groupe se dirigea vers la grande salle où un brouhaha nous attendait. Comme d’habitude, Clément appelait le Maître, ou la Maîtresse, qui venait accueillir son, ou ses, soumis. Ils avaient tous aperçu Maître Tigre qui les observait durant leurs ablutions, et tous lui étaient déjà soumis. Un geste, ou un ordre de lui et ils obéiraient sans aucune hésitation. Il faut dire que Maître Tigre était vraiment impressionnant. Même les deux mignons avaient jeté un œil très intéressé vers la bosse qui déformait le devant de la tenue. Szofia vint les chercher et elle put apercevoir mon papa. Tous étaient entrés, il ne restait plus que nous. Clément fit une nouvelle annonce.

« Mesdames et Messieurs, un nouveau Maître nous est présenté ce soir. Il se nomme lui-même Maître Tigre.  »

Papa entra à ce moment-là dans la salle et, pour la première fois depuis que je venais à ces soirées, le silence total se fit quand il entra. Il entra majestueusement dans la grande salle et alla saluer la Maîtresse des lieux, la Comtesse d’Orgemont. Puis, il revint vers Clément qui nous convia enfin à entrer. Le scénario était établi à l’avance et Maître Tigre nous a fait faire un tour de salle, nous présentant à tous comme étant sa propriété. Il revint vers la Comtesse d’Orgemont qui m’invita à m’installer à ses pieds. Maître Tigre installa Caro et Marc au centre de la salle et revint près de la Comtesse, comme elle le lui avait indiqué. Je n’avais d’yeux que pour eux et je voyais bien que, même elle, elle était impressionnée par son charisme, sa prestance. Et son érection phénoménale. Elle resta un moment, les yeux fixés sur cette partie du corps, se demandant si c’était possible, ou bien s’il y avait tromperie sur la marchandise. Mais, vu que les deux soumis étaient exposés, mis à disposition, la fête pouvait commencer et c’est bien évidemment la Comtesse qui donna le top départ. Je n’ai pas vu ce qui se passait réellement dans la salle car, dès le début, la Comtesse posa sa main sur ma tête, l’approchant de ses cuisses. Le message était clair. Je m’engouffrais sous sa longue robe pour commencer à la déguster. Le brouhaha avait repris dans la salle et les soupirs, et les gémissements, et les cris, parfois. Cris de plaisir, ou cris de surprise ? Jamais de cris de souffrance. Je ne connaissais pas d’autres soirées de ce type, mis à part dans les clubs échangistes, mais chez la Comtesse d’Orgemont, les règles étaient strictement respectées. Soumis ou Maître, chacun méritait le respect. Et Clément, le majordome, y veillait même si lui-même s’était permis quelques dépassements de fonction. Mais c’était avant qu’il ne soit puni, sévèrement, par moi. Son p’tit cul doit encore s’en souvenir. La Comtesse venait de jouir dans ma bouche lorsqu’un grand silence se fit.

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