Je me laissais emporter par l’orgasme qui m’envahissait, tout comme la jeune fille. La tête en arrière sur son épaule puissante, je m’abandonnais totalement. Il posa ses mains sur mes hanches quand je commençais à revenir à moi. M’empêchant de me relever, il me fit faire des cercles sur son membre toujours bien enfoui en moi. Lui aussi commençait à souffler très fort dans mon cou, signe avant-coureur de sa jouissance qui montait progressivement. Soudain, il se bloqua et poussa un râle surpuissant. Je sentais son sperme remplir la capote. La puissance des jets déclencha mon second orgasme. Tout en me laissant emporter de nouveau, je priais pour que le préservatif ne cède pas. Sa grosse queue avait diminué de moitié, me permettant de me libérer de son étreinte. Je glissais sur le sol, ôtais la capote et entrepris de le nettoyer. Il reprenait très vite une dimension plus que respectable. Je continuais à le branler jusqu’au bout. De longs jets sortirent encore de son lance-flammes.
Sur son visage, je pouvais lire de la satisfaction. Lui, le grand fauve, le mâle viril, le chef de la meute, avait adoré se laisser manipulé par une inconnue. Depuis ce jour, je reviens très souvent dans sa boutique, dans son bureau. On ne baise pas à chaque fois. Le plus souvent, je m’assois sur ses genoux et je me laisse caresser en regardant les clientes se changer. Bien évidemment, je ne pars jamais sans l’avoir soulagé lui aussi. Avec ma bouche ou simplement mes doigts. C’est d’ailleurs après lui avoir bien vidé les couilles que je lui annonçais le départ d’Emily. Elle avait décidé elle-même de reprendre ses études. Je le rassurais aussitôt en lui disant qu’elle avait trouvé sa remplaçante, une amie à elle, Lisa, en qui il pourrait avoir toute confiance. Parlons un peu de Lisa, puisque je l’ai rencontrée moi aussi. En quittant l’appart d’Emily, la queue entre les jambes, c’est chez Lisa qu’Anthony s’était réfugié. Trop contente de l’accueillir chez elle, elle lui avait ouvert la porte, et aussi son lit. Mais elle n’avait pas le même caractère confiant d’Emily. L’idylle avait tourné court quand elle l’aperçut en train de draguer Alison. Oui, la même qu’il draguait déjà en étant avec Emily. Comme quoi certains hommes ne peuvent rien apprendre de leurs erreurs. Lisa l’avait mis à la porte aussitôt. Il squatta quelques jours chez des potes avant d’être obligé de retourner vivre avec sa mère. Il était tombé bien bas, le beau parleur.
Lisa connaissait évidemment Emily puisqu’elles sortaient avec la même bande de copains. Dès la rupture consommée, elle l’appela sur son portable pour s’expliquer directement avec elle. J’étais présente, à la demande d’Emily, quand elles se sont retrouvées à la terrasse d’un bar. Lisa est brune, tout comme Emily, mais avec des cheveux mi- longs qui lui arrivent au milieu du dos. Emily préfère garder les siens courts. Toutes les deux ont une très jolie poitrine, bien formée. Après s’être expliquées calmement, Emily lui confia son désir de reprendre ses études et donc de quitter son emploi. Lisa était au chômage, non indemnisée puisqu’elle n’avait pas assez travaillé. Chaque fois qu’elle se présentait pour un poste, on la refoulait directement pour son manque d’expérience. Elle avait beau répondre que, pour avoir de l’expérience, il lui fallait un premier emploi. Rien n’y faisait. Elle sauta donc aussitôt sur l’occasion et elle demanda à Emily de la présenter à son patron. Elle savait parfaitement que, pour Emily, c’était son premier emploi et que son patron l’avait quand même embauchée. Elle avait donc toutes ses chances elle aussi. Emily lui promit de parler d’elle en tout premier. Puis elle se leva pour aller aux toilettes, me laissant seule avec Lisa.
« Tu m’as semblée très déterminée pour obtenir cet emploi. Tu irais jusqu’où pour l’avoir, ce boulot ? »
Elle me répondit sans hésiter.
« Je suis prête à tout. Même s’il faut coucher ».
Je la fixais droit dans les yeux et je vis sa détermination. Elle pensait ce qu’elle disait. Je posais ma main sur la sienne pour lui signifier que je l’aiderais moi aussi à obtenir ce poste. Deux jours plus tard, je reçus un message d’Emily m’apprenant que Radovan acceptait de rencontrer Lisa. Mais, pour être rassurée l’une comme l’autre, elle souhaitait ma présence lors de cet entretien. J’acceptais avec plaisir, heureuse de la confiance qu’elles me portaient. Le jour de l’entretien, Lisa se présenta en jean et tee-shirt rayé rouge et orange, le jean était sa tenue habituelle. Je lui signalais qu’elle aurait dû se mettre en jupe, ou en robe. Elle se présentait pour une place de vendeuse dans une boutique de vêtements féminins, par pour une place de balayeuse. Je respecte toutes les personnes qui travaillent, qu’elles soient vendeuses ou balayeuses. Mais certains emplois nécessitent une certaine tenue, comme un uniforme. D’autres non. Et quand on veut mettre tous les atouts de son côté, il faut savoir faire quelques sacrifices. Lisa comprit parfaitement mon point de vue mais elle n’avait pas le temps de retourner se changer. Je lui dis.
» Regarde autour de toi. Tu vois où tu es ? »
Elle me sourit et elle se mit en quête de sa tenue. Facilement, elle trouva une jupe noire et un petit top bleu clair. J’approuvais son choix et elle se dirigea vers les cabines. Radovan allait encore être plus heureux que prévu. Elle ressortit très vite avec sa nouvelle tenue. J’ajustais son top pour cacher la bretelle du soutif, rose. Une cliente arriva et Emily alla s’en occuper tandis que j’amenais Lisa dans le bureau de Radovan. Après l’avoir vue sur son écran, il la voyait enfin en chair et en os. Surtout en chair. Elle était vraiment très appétissante dans sa nouvelle tenue. Je n’intervins pas directement dans l’entretien en lui-même. Je tenais juste la main de Lisa. En fait, c’est plutôt elle qui me tenait la main et la serrait chaque fois qu’elle stressait. Assez souvent, je dois dire. Je la rassurais comme je pouvais en lui caressant la main. Je savais que, si elle n’obtenait pas cet emploi, elle partirait en pleurs. Radovan avait accepté l’idée de l’entretien par pure complaisance. Il savait déjà qu’il la prendrait, ne serait-ce qu’à l’essai. D’ailleurs, il n’avait passé aucune annonce ni dans les journaux, ni même à Pôle-Emploi. Si Emily la recommandait, alors, il pouvait avoir confiance. Avec tout de même une surveillance discrète au début. À la fin de l’entretien, Radovan demanda à ce qu’elle se lève et qu’elle marche dans le bureau. Comme un mannequin, lol. Il lui expliqua.
» Mademoiselle, … »
« Lisa. Appelez-moi Lisa ».
« Lisa, en tant que vendeuse, c’est vous qui représentez l’image de la boutique. Si vous êtes habillée de façon négligée, les clientes ne resteront pas. Et surtout ne reviendront pas. »