Une histoire incroyable (06/21)

En se faufilant, il avait réussi à s’approcher suffisamment de nous et il pouvait admirer de très près le jeu des mains de Jessica sous mon pull. Je pense même avoir senti sa main qui caressait ma cuisse dénudée. Mais ça, je l’ai sans doute rêvé, ou pas. Ma jouissance arrivait au grand galop et, pour ne pas hurler de plaisir, j’embrassais mon amie, tout comme la dernière fois. Un baiser torride, passionné. Nous avons joui l’une et l’autre de manière intense, protégées par nos complices. Nous étions dans notre bulle, juste réveillées par l’annonce de l’arrivée en gare. Nous avons pu, cette fois, rester au contact avec les deux jeunes hommes et c’est ensemble que nous sommes sortis de la gare. Un peu de marche à pied nous attendait pour rejoindre le lycée. Nous avions le temps et marcher près d’Hugo était un immense plaisir. Ils sont entrés seuls dans le lycée, avant nous. Nous avons attendu dehors quelques minutes, puis nous sommes entrées avec des camarades de notre classe. La journée du mercredi était particulière, c’était comme souvent une journée destinée à des matières secondaires, moins importantes que les mathématiques ou la physique chimie. Pour nous, c’était une heure d’histoire, suivie d’une heure de géographie. Une heure d’anglais finissait notre matinée après la récréation. Quand nous étions au collège, un bus nous ramenait à la maison en fin de matinée. C’était différent cette année.

Le bus ne circulait désormais que matin et soir. Nous pouvions évidemment reprendre le train mais nous étions bloquées jusqu’au soir dans une ville que nous connaissions par cœur. La grande ville, par contre, offrait des tas de possibilités. Lèche-vitrine, grands magasins, etc. Nous avions pris l’habitude d’acheter un sandwich au Subway et d’aller le manger dans le grand parc avoisinant. Et c’est ce que nous avons fait en sortant du lycée. Assises sur un banc, nous discutions tout en déjeunant tranquillement. Nous étions rarement importunées dans ce parc mais ce jour-là était une exception. Je remarquais un homme qui passait et repassait sans cesse devant nous, nous jetant des œillades incroyables, des clins d’œil très explicites. Je ne l’aurais sans doute pas remarqué sauf qu’il avait une particularité importante, c’était un nain, un homme de petite taille. Une quarantaine d’années, pas très joli, mais habillé avec goût. Je ne sais pas si sa façon de draguer lui a permis de conclure quelques fois mais avec nous, c’était perdu d’avance. Avec moi, en tout cas. Quand à Jessica, elle ne l’a même pas calculé.

Nous avions fini notre repas et je me suis dirigée vers la poubelle pour jeter les restes, suivie de mon amie. Puis, nous avons commencé à marcher dans les allées de ce parc, parfois ombragé. Le petit homme nous suivait toujours, espérant je ne sais quoi de notre part. En fait, si. En nous suivant discrètement, il devait avoir une vue imprenable sur mon cul, parfaitement mis en valeur par le legging et le string que je portais dessous. Je me savais observée, scrutée même, et cela m’excitait au plus haut point. Ce petit pervers avait réussi son coup. J’imaginais ses petits doigts sur moi, sa petite bouche. Et sa queue monstrueuse. Une image me revint en mémoire, une vidéo aperçue un jour sur Internet. Un homme de petite taille avec un sexe impressionnant. Presqu’aussi gros que mon bras. Cette seule image me fit frémir. Par contre, je ne peux pas affirmer que c’était un frisson d’horreur … Ou bien d’envie ? Non, pas moi. Je n’étais pas si perverse que cela. Je pensais parfois aux garçons, bien évidemment. Aux filles aussi, depuis peu. J’avais déjà eu des petits copains, mais rien de bien sérieux. Juste des caresses et des bisous. Faire l’amour avec un homme, un vrai, j’y pensais depuis notre rencontre avec Hugo et Alex. Mais avec ce petit homme, jamais je n’aurais pu faire quoique ce soit. Jamais.

Je me retournais parfois, juste pour contrôler s’il était encore là où s’il s’était lassé de nous suivre sans espoir. Je l’apercevais et il baissait le regard, faisait demi-tour. Mais la fois suivante, il était toujours là, à distance. Nous parlions de choses et d’autres, des cours principalement, et des professeurs. Je me retournais une nouvelle fois, tout en continuant de marcher. Le petit homme avait disparu, semble-t-il. Je me retournais de nouveau pour buter contre une montagne, de muscles. Un homme se trouvait là, juste devant moi, et je l’avais percuté. J’étais prête à me confondre en excuses et, en levant les yeux vers lui, je le reconnus. C’était Hugo qui s’était douté que nous mangions dans ce parc, comme beaucoup d’autres élèves de notre lycée. Il nous avait reconnues de loin et avait surgi devant moi comme un beau diable. Inutile de parler, ou d’ordonner, j’étais prête à le suivre où il le voudrait. Il s’engagea dans un sentier presque invisible, sans doute très peu utilisé et donc, pas du tout entretenu. Je le suivis, Jessica également. Nous étions assez éloignés du chemin principal, presque invisibles si nous restions silencieux. Par contre, on voyait parfaitement les passants qui se promenaient ici et là. Il faisait plus chaud que ce matin et, sans demander, Hugo souleva mon pull et l’ôta entièrement. Il l’accrocha sur des branches toutes proches. Puis il ouvrit mon corsage pour sortir ma poitrine, l’exposer à sa vue, et à celle de Jessica. Enfin, il baissa mon legging jusqu’aux genoux, pour bien mater mon cul.

Je n’avais opposé aucune résistance, j’étais à lui, sa chose. Jessica, elle, me fixait intensément et elle ne pouvait s’empêcher de caresser son entrejambe, devant, entre ses cuisses. Elle se donnait du plaisir à travers le tissu de sa jupe. Hugo, lui, devait admirer mes fesses ainsi exposées à sa vue, si proches, si accessibles. Seul le devant de mon string cachait encore mon intimité. Il ne tarda pas à enfin poser ses mains sur mes deux fesses, caressant ici, frappant gentiment là. Puis, enfin, il se colla à moi, essayant d’imprimer son sexe sur mes fesses. Ses grandes mains avaient pris possession de mes seins qu’il caressait tendrement, sous le regard envouté de Jessica.

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