CAROLYN (02/06)

« Oui, Carolyn. Ça, je peux te le jurer. Et même plus fort encore. Dans certaines situations, tu croiras mourir de plaisir ».

 » Plus fort encore, oui, c’est la mort assurée. The little death ! »

Je pris sa main droite et la posais sur ma cuisse nue, au ras de ma robe courte. Elle me caressa doucement, sans oser monter plus haut. Elle continua à me parler d’elle. Elle était née à Manchester, en Grande-Bretagne, le 4 Mai 1979, jour de l’accession au poste de premier ministre de Margaret Thatcher. C’est par Messenger qu’elle a connu celui qui deviendra son mari. Après avoir longuement discuté, ils ont décidé de se rencontrer en France, lors de vacances scolaires. Elle était venue avec une amie, par sécurité et surtout pour rassurer les parents. De retour chez elle, il lui tardait d’être enfin majeure et rejoindre son amour. En Juin 1997, elle quitta le domicile familial et, un an après, elle était mariée. Elle est maintenant française devant la loi par son mariage. Ils ont eu une fille, Emily, née en 1999.

Elle se mit à pleurer doucement en pensant à sa princesse avec qui elle était fâchée depuis peu. Pour des bêtises, évidemment… Son mari, Paul, était devenu artisan grâce à son talent et sa pugnacité. Il était son propre patron depuis cinq ans maintenant mais cela avait, petit à petit détruit leur relation de couple. Il ne vivait que pour son travail. Même quand elle s’est décidée à construire sa grande volière, il était absent, toujours sur les routes. Ce sont ses ouvriers à lui qui l’on aidée. Elle aussi avait participé bien sûr, pas seulement en faisant les plans mais en aidant aussi à la construction. Elle n’a jamais oublié les regards qui se posaient sur elle quand elle levait les bras pour maintenir un bastaing. Sur sa poitrine évidemment, et sur ses fesses. Son t-shirt se relevait, découvrant son ventre plat. Son pantalon de jogging, un peu lâche, se baissait parfois laissant apparaitre son string. La construction avait demandé plusieurs samedis de suite mais elle avait toujours eu les bras suffisants pour l’aider. Aucun des ouvriers présents n’osa la toucher, ni même la frôler. Elle aurait bien voulu, un geste déplacé, mais on ne touche pas à la femme du patron. C’est une règle établie dans toutes les entreprises artisanales, en France en tous cas.

Réfléchissant à voix haute, elle se demandait comment elle aurait réagi si un homme avait osé la peloter. Prendre ses seins à pleines mains, faire durcir ses tétons. Tout comme aujourd’hui, avec moi, elle l’aurait accepté. Son mari, justement, l’appela pour lui dire de ne pas l’attendre pour dîner, il avait encore des clients à voir. Elle raccrocha, furieuse après lui. J’essayais d’atténuer sa colère en précisant qu’il aurait pu ne pas la prévenir. Il est vrai que c’était plus son habitude de ne jamais prévenir. Envie de bouger, elle se leva et elle me proposa de visiter sa maison. Entièrement de plain-pied, il y avait une chambre d’amis et la chambre de sa princesse, immense. J’avais déjà vu la cuisine et le salon, restait la chambre parentale. Elle ouvrit juste la porte pour me montrer mais comme je la poussais légèrement, on y entra finalement. Je défis le bouton qui fermait sa robe et je fis glisser le zip.

« Enlève ta robe maintenant ».

Comme un zombie, elle s’exécuta. Elle m’apparut dans toute sa beauté, seulement vêtue de son soutif. Que je l’invitais à ôter également. La voilà nue, offerte à mes désirs. Elle était trop belle ainsi, belle et désirable. Comment un homme, fût-ce-t-il son mari, pouvait-il ignorer, et surtout dédaigner, les charmes qu’elle m’exposait.

 » À ton tour de me déshabiller « .

Elle s’approcha, hésitante. Souleva ma robe, la passa par-dessus ma tête, s’agenouilla pour descendre mon string. J’étais aussi nue qu’elle, et avide de ses caresses. Mais elle resta en admiration devant ma fente luisante.

« Pose tes mains sur mes cuisses, derrière maintenant. Remonte-les sur mes fesses. Tu aimes mes petites fesses ? Un bisou sur mon ventre. Oui, voilà. Tu veux descendre plus bas ? Non ? Alors relève-toi. C’est moi qui vais m’occuper de toi. Pour notre plaisir à toutes les deux ».

Elle se redressa, les yeux embués de larmes.

« Je … Jamais je … Désolée, mais … Je ne peux pas … Pas encore ».

« Ne t’en fais pas, ma belle. Il n’y a aucune obligation. Un mec serait vexé que tu n’honores pas sa virilité. Moi, je suis comblée que tu m’offres à nouveau tes trésors. Embrasse-moi et laisse-toi guider par tes envies « .

Mes lèvres goûtèrent à nouveau les siennes dans un baiser enflammé. Doucement, je la poussais vers son lit où je finis par l’allonger. Ses cuisses s’écartèrent pour m’accueillir, je frottais ma fente contre la sienne, la fixant les yeux dans les yeux. Elle prenait un plaisir immense à se laisser manipuler ainsi. Enfin, elle trouvait comment combler son manque affectif, ce vide en elle que son époux semblait dédaigner. Et puis d’ailleurs, avec une autre femme, ce n’était pas vraiment tromper. Ma bouche descendit sur ses seins merveilleux que je happais l’un après l’autre. Les tétons turgescents gonflaient de plaisir. Puis son ventre, son puits d’amour. Tout en elle me plaisait, me donnait envie de la voir exploser à nouveau. Et cela ne tarda pas. Son corps se décolla du lit, comme en apesanteur. Puis, elle retomba, gémissante, haletante.

Elle se remettait à peine qu’elle sentit qu’on la perforait, avec douceur. Que son corps n’attendait que cela. Elle ouvrit les yeux pour voir que c’était moi qui la besognais. Pas plus étonnée que ça. J’avais trouvé un autre moyen pour la faire vibrer, la faire hurler de bonheur. Bonheur qu’elle exprima par un râle puissant. Elle venait de jouir pour la quatrième fois de la soirée. Jamais avant. Jamais. Mais ça, elle l’a déjà dit. Elle plongea dans un profond sommeil, réparateur, où j’étais certaine que j’y avais une place prépondérante. Le samedi suivant, je l’invitais à passer chez moi avant d’aller ensemble se baigner, et bronzer, à la plage. Elle arriva tôt et trouva facilement un emplacement pour se garer sur la place. Elle fut surprise de voir Sophie lui ouvrir la porte mais elle pensa que j’avais invité une autre de mes amies. Direction ma voiture avec les sacs et je les emmenais découvrir une des plus belles plages du monde, la plage de la Mala, au Cap d’Ail. On y accède par un petit sentier pour se retrouver au Paradis, entourées de falaises. J’avisais un plagiste pour réserver trois transats. J’ôtais ma robe de plage pour me retrouver en maillot, Sophie en fit de même. Carolyn hésitait.

« Tu veux que je te l’enlève ? »

Elle rougit en repensant à ma visite chez elle et ôta sa robe pour nous faire découvrir son corps emballé dans un bikini noir. On s’installa sur les transats Sophie, Carolyn et moi. Le serveur nous apporta à chacune un cocktail, « offert » par la maison.

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