Hortense (10/18)

Tout en l’embrassant, je caressais son sein et, dans la position où elle était, elle n’a pas pu apercevoir l’ombre qui descendait de l’étage supérieur. C’était une femme, qui nous observait attentivement. Elle semblait apprécier tout autant la plastique de Carole que sa soumission envers moi. Je lui ai fait signe que je l’avais aperçue et elle m’a fait un clin d’œil complice. Je me suis écartée pour que la voyeuse ne puisse rien perdre de la beauté de cette femme qui s’exposait innocemment. Après un dernier baiser sur le bout des lèvres, je l’ai laissée rentrer chez elle en lui promettant de revenir très bientôt. J’ai descendu l’escalier et je suis sortie de son immeuble. Il m’a fallu quelques minutes pour repenser à tout ce que je venais de vivre.

Ma première vraie expérience avec une femme, sa soumission exemplaire et je l’avais livrée à la vue d’une autre personne, une inconnue pour moi mais qui devait connaître Carole puisqu’elles habitaient le même immeuble. J’étais là, perdue dans mes pensées lorsque cette femme, justement, me rejoignit dehors. Elle me remercia de vive voix pour le spectacle improvisé que je venais de lui offrir et m’invita à venir la voir chez elle, si je le souhaitais. Me voyant réticente, elle me donna une de ses cartes de visite sur laquelle elle nota son numéro de téléphone portable.

« Appelle-moi avant de venir. J’ai très envie de te revoir ».

Je lui ai juste répondu que je prendrais le temps de réfléchir avant de décider si, oui ou non, j’accepterais son invitation. Elle m’a souri, certaine déjà que j’aurais envie d’en savoir plus. Je suis rentrée chez moi plutôt heureuse et j’ai trouvé mon frère qui jouait à la console dans le salon. Maman et Mr Lambert était encore dans leur chambre. J’avais toujours envie de câlins et ils ont accepté que je vienne avec eux. J’ai juste ôté mes chaussons pour me blottir contre le corps tout chaud de ma mère. Elle était entièrement nue et je me suis allongée sur elle pour sucer ses tétons. Mr Lambert a simplement relevé ma jupe pour caresser mes fesses. J’avais ma chatte collée à celle de ma maman et, quand il appuyait un peu plus fort, je sentais son clito tout près du mien.

Je n’avais rien dit à ma mère de la conversation que j’avais eue avec son patron pervers pendant qu’elle était partie chercher son sac à main. Elle avait juste compris qu’il ne l’embêterait plus jamais. C’est donc tout à fait rassurée qu’elle est partie au travail ce lundi-là. Elle a regagné son bureau habituel pour reprendre les dossiers en cours de traitement. Elle a tremblé plus que de raison en voyant s’approcher la vieille secrétaire de direction. C’était bien elle que le patron voulait voir. Malgré la crainte qu’il réitère ses demandes incongrues, elle a suivi la vieille fille jusqu’au bureau qu’elle connaissait bien.

La secrétaire frappa à la porte et entra avec elle, ce qui eut pour effet de la rassurer totalement. Il n’avait jamais rien osé en présence d’une autre personne. La secrétaire lui présenta l’une des chaises et prit place sur l’autre. Maman avait compris que quelque chose avait changé. La secrétaire était bien plus aimable que d’habitude et son patron la traitait avec déférence. Tout cela était nouveau pour elle et elle écouta attentivement ce qu’il voulait lui annoncer. C’est ainsi qu’elle a appris qu’elle devenait la nouvelle secrétaire de direction, en appui avec l’ancienne qui aura pour tâche de lui apprendre ce qu’il faut savoir et comment il faut être. Elle remercia son patron, et la secrétaire qui allait l’accueillir dans son bureau, aménagé désormais pour deux assistantes de direction.

Elle retourna donc chercher ses affaires dans son ancien bureau, les photos de ses enfants, sa plante verte  et regagna son nouvel environnement. Elle écouta attentivement les conseils qu’on lui donnait et, dès le lendemain, c’est elle qui fut chargée de porter le parapheur dans le bureau du directeur. Il sembla apprécier la différence, c’est vrai qu’elle était joliment habillée, jupe longue, chemisier à fleurs et des escarpins. Il était même presque sûr qu’elle portait une paire de collants sous sa jupe. Le fantasme de la secrétaire soumise lui revient en tête. Il se mit à bander en la voyant quitter son bureau, une fois les documents signés. Mais il savait ce qu’il risquait s’il osait de nouveau porter la main sur elle. Lui et sa fille chérie pourraient en pâtir.

Maman prenait son nouveau rôle très au sérieux et elle s’appliquait à devenir la meilleure assistante possible. Elle n’avait plus aucune crainte en entrant dans le bureau de direction. Cependant, au fil des jours, elle se remémorait comment elle avait gagné cette place. Elle ignorait le rôle joué par sa fille, tout en sachant qu’elle lui devait tout ça. Elle se rappelait surtout les caresses subies, son état de soumission. Et l’excitation qu’elle ressentait à chaque fois qu’il la touchait. Si cela n’avait pas été sous la contrainte, sous la menace d’un licenciement, elle aurait follement apprécié et même, elle se sentait prête à recommencer.

Petit à petit, ses jupes étaient plus courtes, sans aller jusqu’à la minijupe mais il n’ignorait plus qu’elle portait des collants dessous. Son chemisier était lui aussi plus échancré, laissant voir la couleur de son soutien-gorge. Elle jouait de ses charmes et elle voyait bien l’effet sur cela produisait sur son patron. Maintenant, c’était elle qui le tenait en haleine. Chaque matin, il se demandait comment elle serait habillée, ce qu’elle oserait lui dévoiler, en toute innocence. Il commençait même à bander avant qu’elle n’entre dans le bureau. Et elle ne pouvait pas ignorer son état. Même sa voix était différente. Il n’ignorait pas la menace qui pesait sur lui, mais surtout sur sa fille chérie, s’il osait à nouveau la toucher.

Mais plus il y réfléchissait, plus il se disait que cela ne concernait que le harcèlement, s’il tentait de l’obliger par la force. Il voyait bien dans l’attitude et dans les tenues de sa nouvelle assistante qu’elle attendait quelque chose, un geste, un mot. Il en était tellement perturbé qu’un matin, il osa poser sa main droite sur sa jambe, juste sous le genou. Il attendait une réaction négative qui ne venait pas, aussi continua-t-il sa progression vers le haut, sous la jupe.

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