Les femmes, par contre, comme Dany, n’étaient là que pour le plaisir. Celui de donner d’abord, et de recevoir ensuite. Elle avait donc décidé de se consacrer aux femmes, tout en conservant quelques opportunités avec des hommes. Puis, elle finit par m’expliquer comment elle avait rencontré Dany. Son amant de l’époque, afin de mettre un peu de piment dans leur aventure, lui proposa une partie à trois, deux femmes et lui. Elle n’avait plus eu de rapports avec une fille depuis le lycée. Avec une camarade un peu plus délurée qu’elle, elles se caressaient mutuellement. Cette jeune fille lui avait aussi léché son petit minou mais elle n’avait jamais voulu lui rendre cette offrande. Puis, elle avait rencontré son mari et elle avait totalement oublié cette histoire. Elle accepta, évidemment, curieuse de tout et c’est ainsi qu’elle rencontra Dany.
Geneviève était une femme prudente par nature. Les amants d’un soir, ou plus, et les autres aventures, elle ne les emmenait pas chez elle mais dans un appartement qu’elle gardait à cet effet. C’est donc là qu’elle rencontra Dany pour la première fois. Expérience qui se répéta deux fois encore avec cet homme, puis sans lui. Elles s’étaient trouvées l’une l’autre et apprirent à vivre leur nouvelle sexualité. De temps en temps, un homme se joignait à elles mais elles étaient si bien ensemble que les hommes devinrent de plus en plus rares. Elles vécurent heureuses ainsi deux ans avant de se quitter bonnes amies. Chacune voulant reprendre sa vie en main et vivre d’autres moments intenses. Mais elles se voyaient régulièrement, pour boire un café, ou pour une partie de jambes en l’air. Elle se tut un moment puis reprit, plus grave.
–« Maintenant, je suis plutôt à la recherche de jeunes filles, qui ont les mêmes goûts que moi pour les femmes, afin de les éduquer et partager nos plaisirs ».
Elle ajouta, en posant sa main sur ma cuisse :
–« Je suis même prête à payer pour ce service »
Elle m’avoua à l’oreille, qu’elle avait adoré bouffer ma chatte et n’avait qu’une hâte : recommencer.
–« J’ai beaucoup aimé, moi aussi », lui répondis-je en posant mes lèvres sur les siennes.
Un long baiser tendre s’en suivit. Je lui donnais mon numéro de téléphone portable et je pris le sien. Elle appela le garçon pour payer l’addition. Au moment de la quitter, je lui demandais si elle était libre le lendemain après-midi. Juste un rendez-vous qu’elle devait annuler et elle était libre pour me recevoir. Elle m’indiqua l’adresse, avec quelques explications. Pour finir, avant qu’elle ne monte dans sa voiture, je lui demandais si elle pouvait me rapprocher. Trop contente de ma présence, elle accepta. Je pris place près d’elle et dès qu’elle démarra, je posais ma main sur sa cuisse, remontant sous sa robe. Elle roulait doucement, prudemment, profitant de ma caresse. Elle s’arrêta à regret quand je le lui dis mais je lui promis une surprise pour le lendemain. Impatiente déjà, elle voulait savoir mais je gardais le secret.
Comme d’habitude, Corinne était seule dans la cuisine. Je l’aidais à finir de préparer le repas et je dressais la table. Aucune allusion à ce qui s’était passé hier soir. Je devais être patiente. J’allais chercher les filles au moment de passer à table. Le repas se passa très bien et j’en profitais pour demander à Francis s’il pouvait nous emmener à la gare, vendredi matin, comme l’autre fois. Il consulta mentalement son planning et accepta. L’après-midi, je le passais avec Amélie à ranger les vêtements que nous avions ramenés d’Angers. Beaucoup de pleurs pour Amélie et des larmes aux yeux pour moi en revoyant ma fiancée porter ces vêtements. On en profita pour faire du tri dans ses anciens habits, trop petite fille, trop pas à la mode, trop … tout et pas bien.
Puis, sans lui en donner la raison, je procédais au rasage de son minou, puis au mien. Amélie n’aimait pas trop ça, mais elle me laissait faire. L’après-midi passa donc tranquillement, entre rangement, tri et entretien du corps. Elle descendit une caisse complète de vieux vêtements que sa mère porterait à une association. La maman de Lucie passa la prendre, elle et Charlène, passer quelques jours avec elle, avant la rentrée des cours.
Restées toutes les trois, Corinne, Amélie et moi, nous sommes descendues dans la buanderie pour trier le linge sale et préparer des machines à laver. Amélie regardait bien comment faisait sa mère et essayait d’apprendre. La machine de blanc était presque remplie. Je fis signe à Amélie de rajouter son boxer, blanc aussi. Elle n’hésita pas une seconde et l’ôta devant sa mère, tout de même un peu surprise. J’en fis de même avec mon string, qui n’était pas blanc. Je le posais juste à côté des couleurs avant de suivre Amélie qui remontait. En me retournant, je surpris Corinne qui avait pris mon string en main et en respirait mon odeur. Elle ne sut jamais que je l’avais vue. Elle l’apprendra en lisant ceci.
La soirée se passa, calme et détendue et je prévins Amélie que nous irions en ville en début d’après-midi afin qu’elle ne se lève pas trop tard. Elle alla se coucher et je la suivis quelque temps après. Le lendemain, jeudi, je me suis levée tôt comme toujours. Francis venait de partir quand je descendais. Corinne me servit un café et me demanda si je voulais l’accompagner ce matin, pour aller donner les vêtements que sa fille ne voulait plus. Elle y avait ajouté deux cartons préparés depuis un certain temps déjà. Je l’aidais à charger la voiture et elle nous emmena directement à l’entrepôt où étaient triés les dons des particuliers. Elle sortit de la voiture et ne la ferma même pas. Elle était magnifique dans sa robe tube bleu-marine, agrémentée d’une ceinture en cuir à la taille. Elle entra dans le bureau sans frapper et fut accueillie avec des grands sourires. Elle semblait être très connue de cette association. Elle m’expliqua qu’elle y avait été bénévole pendant un temps et qu’elle revenait de temps en temps pour saluer les amies qui y travaillaient encore.