Céline soumise (18/18)

Silvya avait repris des caresses et j’étais à deux doigts de succomber de bonheur quand …

Je sentis une main inconnue se poser sur mon épaule droite. Vu la position de Juan Carlos, ce ne pouvait pas être lui. Silvya aurait pu mais, pour cela, elle aurait dû se déplacer pour me coller plus encore. Comme je ne réagissais pas de manière négative, la main s’enhardit et descendit sur mon bras. Des doigts vinrent frôler mon sein, de plus en plus activement. Il était impossible que Silvya ne voit rien, ne sente rien. Je sentais parfaitement lorsque ses doigts à elle venaient au contact des doigts envahisseurs. Et elle ne réagissait pas, mieux, elle lui cédait la place. Et ça, l’homme l’avait parfaitement compris et c’est de ses deux mains qu’il me pelotait maintenant, allègrement.

J’étais horrifiée d’être ainsi donnée en pâture à un total inconnu mais, en même temps, c’était délicieusement jouissif de s’abandonner ainsi, de se laisser aller, de s’oublier soi-même pour le plaisir de l’autre. Je n’étais plus moi-même mais un objet, un jouet sexuel et c’était terriblement excitant. C’était deux hommes que je ne connaissais pas, pour l’un, et si peu pour l’autre, qui jouaient avec mon corps. Silvya avait disparu, je veux dire qu’elle ne s’occupait plus du tout de moi. J’ai su plus tard qu’elle avait fait jouir intensément ma fille chérie à l’aide de sa propre fille. Mais rien n’avait plus d’importance, juste le tsunami qui commençait à se propager en moi.

L’inconnu derrière moi a tenté de m’embrasser sur la bouche, je l’ai repoussé violemment dans son siège. C’est Juan Carlos qui me l’a raconté plus tard. J’étais toute à mon plaisir quand soudain, un flot de mouille interrompu a été projeté hors de mon corps, frappant très fortement le dossier du fauteuil devant moi. Si fort que la femme qui s’occupait n’a pu s’empêcher de se retourner vers moi. Elle a parfaitement compris ce qui s’était passé, vu ma position. Elle me regardait moi, puis entre mes jambes, puis de nouveau mon visage.

Quand enfin elle regarda vers Juan Carlos, son regard se figea et elle resta plantée, les yeux dans les yeux avec lui. Il approcha sa main recouverte de ma cyprine de la bouche de cette femme, essuya ses doigts sur les lèvres qui s’entrouvraient. Je vis clairement cette femme sucer un à un les doigts maculés de mon amant. Il s’approcha d’elle pour lui murmurer quelque chose à l’oreille que je n’ai pas compris. J’étais encore sur mon petit nuage lorsque les lumières revinrent dans la salle. Nous sommes restés assis, tous les cinq, laissant sortir la vague des spectateurs. Quand tout le monde fut sorti, Juan Carlos m’a aidée à me relever et nous sommes sortis de cette salle obscure.

Dans la rue, plus personne. En fait, si. Il y avait une femme, légèrement cachée dans la pénombre. Ce n’est que lorsqu’elle s’est approchée de nous que je l’ai reconnue. L’inconnue du cinéma se présenta, elle s’appelait Marie-Odile. Juan Carlos lui tendit la main, elle l’a saisie et nous a suivis jusqu’au parking souterrain, où était garée la berline de Juan Carlos. Aucun mot n’avait été prononcé, aucun ordre et pourtant elle était là, bien docile et obéissante. Céline et Océane prirent place dans la voiture. La femme était debout, faisant face à Juan Carlos. Il ne lui a suffi que d’un regard pour qu’elle comprenne ce qu’il attendait d’elle.

Elle se mit, de son plein gré, accroupie devant lui et ouvrit la braguette. Elle en sortit un sexe impressionnant, même s’il n’était pas encore complètement bandé, et se mit à le sucer avidement. Silvya s’approcha derrière elle et poussa légèrement sur sa tête, la poussant à l’avaler tout entier. Le sexe démesuré entra totalement dans la gorge de la femme qui suffoquait. Silvya lui tira les cheveux pour la dégager et la laisser reprendre son souffle. Puis, recommença plusieurs fois. Elle semblait s’habituer à ce traitement, vu qu’elle suffoquait de moins en moins. Elle faisait apparemment de son mieux pour contenter son amant.

Et moi, me direz-vous ? J’observais la scène avec attention, attendant patiemment le moment où je devrais moi aussi entrer en scène. Silvya souleva sa robe et attira la tête de cette soumise entre ses cuisses. La robe retomba, cachant ce qu’elle faisait là-dessous. Juan Carlos me fit signe de prendre la place laissée vacante et je pris son sexe en bouche à mon tour. Cela ne dura pas très longtemps avant qu’il n’éjacule dans ma bouche. Silvya força Marie-Odile à m’embrasser pour partager, ensemble, la semence du mâle alpha. C’est elle aussi qui fut chargée de nettoyer la queue encore à demi bandée, tandis que moi, j’avais à mon tour disparu sous la robe de Silvya pour récolter son plaisir.

Marie-Odile repartit chez elle après nous avoir donné, à Juan Carlos et à moi-même, sa carte de visite qui indiquait qu’elle était employée à la mairie, au département Culture. Si cette information n’avait aucune incidence sur ma vie privée, elle pouvait en avoir dans ma vie professionnelle. Je cherchais justement un stage en entreprise pour une jeune fille dont j’avais la charge. Un stage effectué dans une mairie conviendrait parfaitement à cette jeune demoiselle. J’ai une tendresse toute particulière pour elle, sans doute parce que je soupçonne qu’elle a été abusée. Elle exprime sa colère, son refus de l’autorité car elle a perdu toute confiance dans les adultes qui l’ont entourée jusqu’à présent.

Je connaissais parfaitement ce quartier et je savais aussi que la rue, indiquée sur la carte de visite, était toute proche de l’endroit où nous étions garés. Car, si elle nous avait donné sa carte de visite, c’est qu’elle espérait bien nous revoir, ou lui, ou moi. Ou bien tous les quatre ensemble.

Épilogue

Juan Carlos nous a reconduit jusqu’à notre maison, nous promettant de nouvelles soirées du même acabit. Dans le prochain chapitre, vous retrouverez Océane et Céline, avec Émeline évidemment, et tous les personnages déjà rencontrés dans les deux premiers chapitres. Bien sûr qu’il y aura de nouvelles personnes, d’autres aventures. Des expériences hors du commun. Je prends énormément de plaisir à vous raconter mon histoire et j’espère que vous en avez au moins autant que moi à me lire.

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