Céline soumise (11/18)

Elles se repaissaient l’une et l’autre du nectar à portée de leur bouche. Linda se dégagea pour descendre du lit, se contorsionna pour remonter sa culotte avant d’aider Océane à s’allonger confortablement dans son lit. Un dernier regard qui ne trompait personne. Elles se remerciaient, en silence, de tout le plaisir qu’elles venaient de partager. Au moment de refermer la porte, Linda se tourna une dernière fois vers le lit. Océane lui lança, déjà à moitié endormie.

« N’oublie pas de venir me réveiller, demain matin. C’est Lundi et j’ai lycée ».

Linda se coucha, visiblement perturbée par les événements de ce week-end. Elle n’avait jamais été amoureuse, je veux dire vraiment amoureuse. Et ce qu’elle ressentait, en se couchant ce soir-là, ressemblait étrangement à ce qu’elle avait pu lire dans les romans à l’eau de rose qu’elle dévorait dès qu’elle avait le temps. Un sentiment nouveau, difficile à réellement cerner. Mais une impression grandissante que jamais plus elle ne pourra se passer de tels moments de tendresse avec sa jeune Maîtresse. C’était trop fort pour s’arrêter comme ça, du jour au lendemain. Elle finit par s’endormir difficilement mais ses rêves, cette nuit-là, furent plein d’érotisme.

Elle se voyait encore avec Océane, puis avec sans doute la jeune amie de sa Maîtresse qu’elle n’avait qu’entre-aperçue. Avec Diego, puis avec un autre homme. Elle ne pouvait voir son visage mais elle ressentait énormément d’envie envers lui. Un amour, semble-t-il impossible, qui devenait réalité ? Quel miracle pouvait réaliser une jeune fille ? Le visage devenait de plus en plus réel, visible. Ce n’est que lorsqu’enfin elle put le reconnaitre qu’elle se réveilla, en sueur.

Cet homme, elle le connaissait parfaitement. Elle l’admirait depuis si longtemps. Il était son mentor, son sauveur. Elle l’aimait en silence depuis des années sans pouvoir en parler. Cet homme, c’était tout simplement son frère, le père d’Océane. Mais il était impossible qu’elle couche avec son propre frère, cela serait de l’inceste. Et même lui ne voudrait pas, il était marié, et heureux avec son épouse. Encore une fois, c’était impossible, mais pourtant si réel dans son rêve. Elle se leva, prit une douche froide pour évacuer cette image de son esprit.

Elle s’habilla, comme à son habitude, prête à descendre préparer le petit déjeuner de la princesse. Au moment de sortir de sa chambre, une idée saugrenue. Mais pas tant que ça, en fait. Elle ôta tout simplement sa culotte avant de rejoindre la cuisine. Elle prépara tout ce qu’il fallait avant d’aller réveiller la belle endormie. Elle entra dans la chambre sans allumer la lumière, s’approcha du lit. Elle se penchait vers le front de sa Maîtresse quand elle sentit sa petite main qui remontait le long de ses cuisses.

C’est Océane qui fut surprise de l’audace de sa soumise. Surprise mais très heureuse de cette initiative. Elle se mit à caresser les fesses de sa tante d’une main, tandis que, de l’autre, elle repoussait la tête entre ses cuisses à elle. Elle jouit très rapidement ce matin-là. Elle s’habilla seule, Linda avait regagné sa cuisine. Mais pendant que la jeune fille déjeunait, elle resta à portée de ses mains, souvent cachées sous la jupe. Avant de quitter la villa, Océane ordonna à sa tante d’acheter le nécessaire pour raser ses poils disgracieux.

Première vraie semaine de cours, avec déjà quelques devoirs à faire le soir, chez soi. Océane n’avait pas vraiment l’habitude de travailler en dehors des cours. Ce lundi soir, elle resta tranquillement dans sa chambre à étudier. C’est Linda elle-même qui prit l’initiative de venir lui dire bonsoir. Il était déjà tard et Océane étudiait encore. L’arrivée de sa tante lui fit énormément plaisir. Évidemment, elle cessa son travail scolaire pour se concentrer uniquement sur le corps de la nouvelle arrivée. Jamais elle n’aurait pu l’avouer mais elle était bien venue uniquement pour cela.

Elle aida la jeune fille à se déshabiller, sans oublier de la caresser. Ensuite, la douche, à deux. Elle sécha la jeune fille qui en fit autant pour elle. Une nuisette pour Océane avant d’aller se coucher. Linda restait totalement nue, offerte. Elle utilisa de nouveau sa bouche, entre les cuisses ouvertes de sa Maîtresse pour un dernier cunni avant le sommeil réparateur. Linda ramassa ses vêtements épars sans se rhabiller et quitta la chambre. Sans se rendre compte que son frère, le père d’Océane, la vit sortir ainsi, sans en comprendre la raison. C’était d’ailleurs pour lui, la première fois qu’il apercevait sa petite sœur, entièrement nue.

Il l’avait toujours considérée comme coincée, catholique hyper-pratiquante, montrer son corps était indécent. Même à la plage, elle portait une espèce de robe de bain, comme au siècle dernier. Comme tous les jeunes garçons, il avait bien essayé de la surprendre dans son bain, ou dans l’intimité de sa chambre quand elle se changeait, il n’avait rien pu apercevoir de plus que ses jambes fuselées. Il avait alors commencé à s’en désintéresser et à regarder ailleurs, d’autres femmes qui elles étaient moins pudiques. Une voisine de ses parents, justement, veuve depuis bien longtemps, lui demandait souvent de menus services, rémunérés bien sûr mais, même gratuitement, il y serait allé.

Ce qu’il voyait en premier lieu, quand il arrivait chez elle, c’était son imposante poitrine, voluptueuse à souhait. D’autant plus qu’elle le serrait dans ses bras, pour le remercier de venir aider une pauvre veuve éplorée. Énorme poitrine qu’elle ne cachait pas, comment aurait-elle pu cacher une telle masse de chair ? Toujours des décolletés qui permettaient très souvent d’apercevoir son soutien-gorge. Et, quand il allait dans la salle de bains pour se laver les mains, après son travail effectué, il trouvait toujours ses sous-vêtements étendus, séchant sur un étendoir. Et c’est par un bel après-midi d’automne qu’il devint un homme, entre les cuisses de cette voisine plus qu’accueillante.

Il avait été appelé une nouvelle fois pour refixer une étagère récalcitrante. Lui-même ne comprenait pas, jusqu’à ce jour-là, comment cette maudite étagère faisait pour se dévisser toute seule. Il trouva le tournevis qui avait servi à desserrer les vis, preuve que tout était prévu d’avance. Elle le remercia, comme à son habitude, en le serrant contre sa poitrine. Il avait compris son manège et entra dans son jeu.

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