Jenny avait reçu un appel de la grande sœur de Mariya, lui précisant simplement qu’il s’agissait d’un accident de voiture. Et lui demandant de se charger des déclarations et formalités administratives, et autres choses (banque, assurances, loyer, …), avant de rapatrier ce qui devait l’être. Le choc de la nouvelle fut terrible, pour elle comme pour moi. Je la rappelais le lendemain pour lui dire que je passerais la voir le mercredi, je louerais une voiture, afin de l’aider avec l’appartement et les documents.
Jenny avait un double des clés, tout comme Mariya avait un double de l’appartement de Jenny. Elle était en contact avec la grande sœur de son amie, Olga, celle-là même qui l’avait prévenue de son décès, et que personne de la famille ne viendrait en France, et ne souhaitait récupérer quoi que ce soit. Juste le solde de son compte bancaire qui revenait de droit à ses parents. Elle avait pris la clé de l’appartement de Mariya, ce qui nous permit d’aller y chercher les documents nécessaires et son ordinateur. Jenny profita de la voiture pour ramener l’écran plat que son amie venait d’acheter. De toute façon, il n’était pas question de tout renvoyer en Russie. Je décidais avec elle de repasser la semaine suivante afin de trier ce qui devait l’être dans l’appartement avant qu’il ne soit vidé par les Compagnons d’Emmaüs. En souvenir de ces six mois de bonheur passés avec elle, je ramenais une écharpe, une étole qu’elle adorait porter, et un flacon de son parfum préféré.
Et des souvenirs.
Comme je l’avais dit à Julie et à Jenny, je passais le week-end suivant à Saint-Malo, chez les parents d’Amélie, ma jeune soumise. Je me suis rendue à la gare, avec Corinne, pour prendre les informations nécessaires pour louer une voiture le mardi suivant. J’en profitais pour la réserver directement. Le week-end se passa de manière idyllique et le lundi soir, Amélie se coucha très tôt pour pouvoir se lever presque normalement le lendemain, jour du départ pour Angers. Elle ne connaissait pas encore Jenny et surtout, elle souhaitait voir l’appartement où vivait Mariya.
Lever à 6 heures ce mardi 26 Août. Plutôt simple pour moi, habituée à me lever tôt, mais pas pour Amélie. Je la bousculais un peu, la déshabillais entièrement avant de la pousser sous la douche, avec moi. L’eau, et mes caresses, eurent vite fait de la réveiller. Elle me laissait la laver comme on lave une petite fille, lui apprenant les bons gestes, elle adorait se laisser faire, mon Amélie. Obéir aussi, elle adorait. À moi surtout. Quand je l’eus lavée, je lui ordonnais de me laver à son tour et elle s’exécuta avec grand plaisir. On se sécha l’une l’autre vigoureusement avant de s’habiller et de descendre à la cuisine, où nous attendaient Francis et Corinne. Le petit déjeuner était prêt et nous ne voulions pas faire trop attendre Francis qui avait proposé de nous emmener à la gare en partant à son travail.
Le Berlingo possédait trois places devant. Francis prit le volant et Amélie me plaça au centre, elle préférait la fenêtre. De ce fait, j’étais tout près de Francis qui, pour passer les vitesses, m’effleurait la cuisse. Son petit jeu m’amusa et je le laissais faire, surtout qu’Amélie ne pouvait pas le voir faire, la tête appuyée le long de la vitre. Même après avoir passé la vitesse supérieure, la main resta posée sur ma cuisse. Il me massait tendrement. Ce doux moment me fit un peu oublier la douleur de la raison de ce voyage. Il nous déposa devant la gare et nous demanda d’être bien prudentes sur la route. Ce que nous lui avons promis.
Nous étions un peu en avance et nous sommes allées reprendre un café à la cafétéria. Amélie au fond de la banquette et moi à côté d’elle. En me remémorant le départ de la maison, je me suis souvenue qu’elle était retournée aux toilettes une seconde fois. Pour lever le doute, je glissais ma main entre ses cuisses, sous sa robe. Elle avait bien remis son boxer, alors que je le lui avais interdit. Je l’obligeais à l’enlever, là, de suite, ou c’est moi qui le lui ôterais sans ménagement, devant le serveur s’il le fallait. Elle baissa la tête, confuse, et se dandina sur la banquette et enfin ôta son boxer. Des yeux, elle me demanda où elle devait le ranger, je lui dis de le garder à la main, et que le serveur voit bien de quoi il s’agit. Elle rougit en baissant les yeux. Justement, il arrivait avec son plateau. Bien sûr qu’il le vit mais il ne posa pas de question. Je voyais une étincelle dans son regard. Puis, comme il allait partir, il s’adressa à mon amie :
–« Amélie ? C’est toi ? Amélie F.… ? »
–« Ou, oui, c’est moi »
–« Sébastien, on était dans les mêmes classes au collège »
–« Ah, Sébastien, comment vas-tu ? »
— » Ben tu vois, serveur à la cafétéria. Tout ce que j’ai trouvé après mon bac. Et toi ? Raconte. »
–« Je suis en Psycho, à Rennes. »
–« Waow, c’est super, ça. Je suis content pour toi. Je dois y aller mais il faudra qu’on se reparle, si tu veux. Tu sais où me trouver maintenant. »
–« OK, à plus tard, Sébastien. »
Pas une question sur la culotte dans sa main, pourtant, il ne la quittait que rarement des yeux. De loin, il essayait de voir s’il avait rêvé, ou pas. Peu de monde dans la cafétéria à cette heure matinale. J’obligeais Amélie à écarter ses cuisses pour lui donner une chance d’apercevoir le paradis. Elle me supplia du regard mais écarta quand même ses cuisses, puis son regard changea. Ce jeu commençait à lui plaire. Elle finit son café-crème et se vautra dans le fond de la banquette, cuisses toujours bien ouvertes et ferma les yeux. J’en profitais pour soulever un peu sa robe sur ses cuisses, tout en surveillant autour. Seul le serveur pouvait apercevoir sa chatte et il remarqua la position, s’approcha de nous, les yeux rivés sous la table. Il l’avait vue. Je réglais l’addition et il s’éloigna à grand regret. Je sortais ma voisine de ses rêveries et nous sommes allées chercher la voiture. Juste un petit signe de la main pour son camarade en sortant.