Étant sa patronne, maître de stage, majeure et Lola mineure encore, c’était tout simplement impossible. Mais aujourd’hui, de la façon dont cela s’est déroulé, pas de harcèlement ni même d’incitation à la débauche, on (je) lui a juste permis d’assouvir un de ses fantasmes et même sans doute un peu plus que ça. Seconde nuit de folie dans ses bras mais cette fois, c’est moi qui dirigeais. Et elle qui m’obéissait. La dominatrice qui sommeillait en moi venait de s’éveiller. Le lendemain, nous étions invitées chez Jenny pour déjeuner. 5 ou 6 stations de tramway et nous étions chez Jenny. Le repas fut agréable et délicieux. Elle aimait cuisiner et recevoir, ça se voyait. Puis nous avons pris place dans le salon pour boire un café, thé pour Mariya. Elle en profita pour annoncer à Jenny que nous étions fiancées, et heureux ensembles. Assise près de moi sur le canapé, Jenny prit ma main et me félicita, et me fit promettre de la rendre heureuse. Je le lui promis, bien sûr. Mais je la rassurais aussi en lui disant que nous ne l’oublierions pas pour autant. Jenny me sourit, un peu rassurée. Je me tournais vers Mariya :
–Mariya, mets-toi à genoux et montre-lui combien nous l’aimons, notre Jenny.
Jenny ne sembla pas comprendre tout de suite. Elle vit Mariya se lever, me sourire et se mettre à genoux devant elle. Quand elle releva sa robe et voulut écarter ses cuisses, elle voulut la repousser mais je lui pris les mains en lui disant :
–Regarde-moi, et laisse-la faire.
Ma voix autoritaire et mon regard eurent raison de ses dernières résistances. Elle se laissa retomber le long du dossier du canapé, les bras ballants de chaque côté, et ouvrit le compas de ses jambes. Elle en avait rêvé depuis si longtemps de ce moment, où Mariya enfin retrouverait le chemin de son plaisir. Moi, je pris ses lèvres et caressais son corps, ses seins, petits mais sensibles. Je descendis le zip de sa robe pour voir, et embrasser enfin ses tétons, déjà tous durs. Pointant déjà sous mes caresses, sous ma paume. Elle ouvrit les yeux et semblait nager dans le bonheur. Je me levais sur le canapé, soulevais ma mini et lui présentais ma fente. Vaincue de désirs, elle commença à me lécher, s’agrippant à mes fesses pour mieux se serrer contre moi. Sa bouche était gourmande, et délicieuse et je ne tardais pas à jouir sous ses caresses. Et elle aussi sous la langue experte de Mariya. Nous sommes restées longtemps avant de pouvoir récupérer. Mariya nous regardait, assise dans son fauteuil, face à nous, et se caressait. Jenny me proposa de prendre une douche avant de repartir et j’acceptais, à condition qu’elle la prenne avec moi. Et Mariya.
Elle hésita. Une minute. Et elle finit par accepter, trop heureuse de cette proposition alléchante. C’est Jenny, qui avait laissé sa robe sur le canapé, qui déshabilla Mariya, son corsage et soutif, puis sa jupe et son string. À genoux devant cette chatte qu’elle avait tant aimée, elle ne put s’empêcher de l’embrasser, puis de la lécher, la bouffant littéralement. Moi, placée derrière ma belle, je pris ses seins magnifiques dans mes mains et les malaxais, pour mon plaisir et le sien. Elle posa sa tête sur mon épaule et m’offrit ses lèvres. Et elle eut droit, elle aussi, à son grand moment de bonheur, sous les caresses de ses deux amies. Puis nous nous sommes savonnées les unes les autres, promenant nos mains sur les corps nus et superbes. Jenny fut la première à prendre place dans la baignoire et Mariya l’arrosa abondamment à l’aide de la pomme de douche, puis ce fut mon tour de me faire rincer et Mariya pour finir. Puis, nous nous sommes essuyées les unes les autres, en n’oubliant aucune partie de notre corps, avant de nous rhabiller.
Je revis Jenny une fois ou deux durant les 6 mois que dura mon idylle avec Mariya. Et bien sûr, nous correspondions régulièrement via Facebook et messagerie. Aussi ne fus-je pas surprise de recevoir un message de sa part ce lundi-là. Seul le contenu était inquiétant :
» RAPPELLE-MOI DE TOUTE URGENCE ‘ écrit en lettres capitales.
Petit retour en arrière, nécessaire, je pense.
Lundi dernier, nous étions le 18 Août 2014, je suis enfin rentrée chez moi après deux mois d’absence pour le travail, sur la côte bretonne (Voir Vanessa). C’est ma chère tante Angélique qui nous a ramenées à Rennes, Amélie et moi. Nous l’avons déposée à la gare pour prendre un train pour St Malo, et ma tante est venue boire un café chez moi, après le repas, où je l’ai remerciée à ma façon de tout ce qu’elle avait fait pour moi. Ce n’est qu’après son départ que j’ai appris la terrible nouvelle : ma fiancée, Mariya, était décédée dans un accident de voiture, chez elle, en Russie.
Julie avait dû m’entendre rentrer et elle est venue me voir, heureuse de me retrouver après cette absence. Elle m’a trouvée les yeux rougis, et, quand elle a su pourquoi, elle a tout fait pour me remonter le moral, pour me soutenir dans cette épreuve. D’abord, ne pas rester seule. Elle m’a emmenée chez elle, m’a servi un café et on a discuté un peu. La petite était encore en vacances dans la famille de son père. C’était plutôt bien qu’elle ne me voie pas dans cet état. C’est en pensant à elle que je ne pus retenir mes sanglots. Avec Mariya, on avait commencé à parler de fonder une famille et d’avoir un enfant. C’est elle qui voulait le porter et maintenant …
Julie me serra dans ses bras tendrement et, entre mes sanglots, je parvins à lui expliquer nos projets d’avenir. Elle essaya de me consoler tant bien que mal en me disant que des projets, j’en aurais d’autres, avec Amélie peut-être. Je savais bien qu’elle avait raison mais la douleur était encore trop forte. Elle m’assura qu’elle serait toujours là pour moi, pour me soutenir comme j’avais été là pour elle lors du décès de sa mère à elle, il y a deux ans. Puis, elle me parla de son projet, que nous avons mis en œuvre (Voir Julie). Et c’est ainsi que je fus prévenue du décès de ma fiancée.