Bianca est née en Italie, en Sardaigne exactement, dans le petit village de Porto Torres. Son père était pêcheur et sa mère vendait le poisson sur le marché. Dès qu’elle fut en âge de marcher, Bianca l’accompagnait. Sauf quand elle dût aller à l’école, puis au collège. Elle n’avait pas d’ambition particulière, comme devenir institutrice, ou infirmière, comme la plupart de ses camarades. Elle avait été élevée simplement et n’attendait qu’un bon mari pour fonder une famille. Elle ne cherchait pas vraiment, ne courait pas les bals et les surprises party. Elle priait chaque jour que Dieu lui fasse enfin rencontrer celui qui la comblera.
À 16 ans, elle arrêta l’école pour aider sa mère sur les marchés. Jolie petite brune aux yeux très noirs, elle était toute menue mais renfermait en elle une force et une volonté incomparable. C’est bien sur le marché qu’elle rencontra Massimo pour la première fois. Il travaillait en France mais venait rendre visite à ses parents restés dans la demeure familiale, à Sassari.
Il tomba immédiatement sous son charme mais n’osa pas l’aborder. D’abord parce qu’elle travaillait et ensuite, il avait bien compris qu’elle n’était pas comme toutes les pimbêches qu’il avait l’habitude de fréquenter en France. Bianca, c’était une perle rare, une fleur délicate qu’il devait cueillir en douceur.
Il lui fit une cour assidue tout le temps de ses vacances, puis repartit en France. Pour elle, son choix était fait. Elle attendrait son retour. L’année suivante, il ne l’avait pas oubliée, malgré toutes ses conquêtes féminines. Il ne lui fallut qu’une semaine pour se décider à aller voir sa mère, son père étant décédé pendant l’hiver. Les fiançailles se déroulèrent avant son retour en France et le mariage eut lieu l’année suivante.
Ma mère, car il s’agit bien d’elle, avait tout juste 18 ans passés quand elle arriva à Marseille.
Mon frère, Flavio, naquit l’année suivante, et moi, deux ans plus tard. Nous habitions Nice, déjà.
J’avais 12 ans au moment du divorce. Mon père avait succombé aux charmes, incontestables, de sa jeune secrétaire. Il l’a épousé peu de temps après et ma petite sœur Wendy est née.
Pour ma mère, cela avait été difficile à accepter. La religion interdisait le divorce. C’était une femme entière, elle l’est toujours d’ailleurs. Elle est la femme d’un seul homme et ne concevait pas de refaire sa vie avec un autre.
Socialement pour elle aussi, c’était compliqué. Elle voyait énormément de monde en tant que femme mariée. Seules quelques amies venaient la soutenir après son divorce. Elles lui conseillèrent de se bouger, de faire une formation si nécessaire et de vite retrouver du travail. C’est ainsi qu’après quelques mois de formation, elle devint psychologue dans une grande entreprise.
Mon frère et moi vivions chez mon père mais je voyais ma mère plusieurs fois par semaine. Pareil pour Flavio. La nouvelle femme de notre père, Fabiola, a dû supporter tous nos caprices et nos colères. On lui en voulait d’avoir provoqué le divorce de nos parents.
Moi, vous savez maintenant que je lui ai pardonné. Depuis peu.
Depuis son divorce, ma mère habitait une petite maison, à l’écart de la grande ville. Il y avait deux chambres pour recevoir ses enfants, même si l’une était de la taille d’un placard. Le premier arrivé prenait la chambre, laissant le placard à l’autre. J’y ai souvent dormi, lol.
Flavio revenait moins souvent depuis qu’il avait une copine, disons régulière. Et moi, je passais souvent voir ma mère, manger avec elle et je dormais quelques fois chez elle aussi.
C’est justement ce qui était prévu ce vendredi soir. Bien que l’on soit encore début Avril, il avait fait un soleil magnifique et la chaleur gagnait déjà. C’est donc toute heureuse d’être en week-end que je roulais vers sa maison. Je l’embrassais comme d’habitude mais elle semblait préoccupée. Je lui posais la question mais elle répondit que tout allait bien. Je n’ai pas insisté, sachant qu’elle ne m’en parlerait que lorsqu’elle sera décidée.
C’est une très bonne cuisinière et le repas était excellent. Seule l’ambiance était un peu morose. Pareil pour la soirée. Elle alla se coucher tôt, et j’en fis de même quelques minutes plus tard. Après avoir pris ma douche, j’allais me coucher quand je l’entendis sangloter. Je ne pouvais pas rester sans rien faire et je frappais à sa porte.
« Mamma, on peut parler ? »
Elle accepta et je m’allongeais près d’elle, dans son lit. J’attendais qu’elle soit prête à se confier. Je voyais bien qu’elle cherchait ses mots, n’étant pas habituée à se confier, surtout sur ce sujet. Puis, elle se lança :
» Ma chérie, ce que je vais te dire n’est pas facile, aussi, je te demande de m’écouter sans m’interrompre. Tu me connais bien, tu sais que seul ton père a compté pour moi. Jusqu’à il y a peu de temps. J’ai rencontré un homme, et l’envie a été plus forte que tout. Le diable s’est emparé de moi. Et j’ai adoré cette nouvelle sensation. C’était mes désirs qui contrôlaient mon corps, et surtout mon esprit. Je vais te raconter comment c’est arrivé »
« Depuis des années, je vois régulièrement mon médecin tous les 6 mois pour un bilan complet. Mais cette année, j’ai trop tardé et c’est un remplaçant que j’ai eu. Très compétent aussi, mais plus jeune. Pendant qu’il m’auscultait, je sentais des vibrations partout dans mon corps. Je te l’ai dit, je n’étais plus moi-même. Quand il m’a demandé de me rhabiller, j’étais incapable de le faire. Au contraire, j’ai ôté mon soutien-gorge, défait ma jupe et laissé ma culotte glisser au sol.
Quand il a levé les yeux vers moi, j’ai écarté mes mains qui cachaient encore ma féminité. Nous étions seuls dans le cabinet, la secrétaire était partie manger, et personne dans la salle d’attente. Il s’est approché de moi et a posé ses mains sur ma taille, remontant vers ma poitrine. J’étais folle de me laisser faire mais j’adorais sentir ses doigts découvrir chaque parcelle de mon corps. Il m’a embrassée et tout a basculé très vite.
Il m’a retournée et a continué à me caresser. Je sentais une bosse très dure dans son pantalon, contre mes fesses. Il s’est éloigné un peu pour me regarder. J’ai posé mes mains sur la table d’examens et écarté les pieds. Il est allé fermer la porte à clé pour ne pas être dérangé. J’ai entendu son pantalon toucher le sol, la boucle de sa ceinture. Il a ouvert un tiroir avant de s’avancer à nouveau vers moi.
Toute cette attente me faisait mouiller encore plus et il est entré en moi d’un seul coup de reins. Il m’a fait l’amour divinement. Jamais je n’avais autant joui de fois successivement. Il a changé deux fois de préservatif et il m’a fait connaître toutes les positions possibles. Et ça a duré longtemps, bien plus qu’avec ton père d’après mes souvenirs.
Il connaissait parfaitement le corps d’une femme et comment la combler, tout en y prenant son propre plaisir. Quand je suis sortie enfin, j’étais exténuée, mais tellement heureuse ».
« Ne me juges pas, ma chérie, mais c’est la première fois que je prenais du plaisir avec un homme. Même ton père, que la nature a pourtant bien gâté, ne m’a jamais fait autant jouir. Comme beaucoup d’hommes, il prenait son plaisir et tant pis pour moi si je n’atteignais pas l’orgasme à chaque fois ».