Florence : Présentation (08/10)

Avant de finir par ce bas-ventre qui cumulait deux spécificités. En plus d’être glabre, il était fendu à l’horizontale. Ce qui rendait son sexe quasi invisible lorsqu’elle était debout. J’avais bien évidemment déjà vu des sexes de femmes, dans le cadre de mon travail d’infirmière, mais principalement pendant ma formation. Et c’était la première fois que je voyais un sexe sans aucun poil, sur un corps de femme. J’avais déjà vu des adolescentes, dans le cadre du travail, mais jamais de femme totalement glabre. Je me souviens surtout de l’une d’entre elles, venue pour une consultation soi-disant pour des douleurs abdominales. Elle avait simplement saisi ma main qui auscultait son ventre pour la glisser entre ses cuisses et se masturber à l’aide de mes doigts. Et moi, je l’avais laissée faire.

Nous avons roulé l’une sur l’autre sur le lit tout proche. Bien que plus mince que moi, elle était très forte. Ce qui n’avait aucune importance ; je n’avais pas l’intention de défendre ma vertu, bien au contraire. Nos bouches se sont soudées. Puis, naturellement, nous nous sommes très vite retrouvées couchées sur le côté, tête-bêche. Je connaissais déjà cette position, avec des hommes, et je soupçonnais Noémie d’en savoir bien plus long que moi sur les jeux sexuels entre filles. Son pubis me faisait face. Je n’avais encore jamais fait l’amour avec une fille, au sexe intégralement épilé ; c’était une pratique encore rare à l’époque. J’aurais pu me sentir gênée, bloquée, voire refroidie par ce pubis de gamine.

Je me suis sentie un peu obligée de déposer un tendre baiser sur le triangle de peau chaude et soyeuse, sans la marque du moindre maillot. Répondant ainsi aux baisers que mon amie déposait sur mon pubis, je me devais de lui rendre au moins une partie du plaisir qu’elle me procurait. En se tournant sur le dos, elle m’emmena avec elle. Écartant les cuisses, elle me montra le chemin que, de toute façon j’étais bien décidée à savourer. J’humectais mon majeur que je faisais ensuite coulisser dans la fente de sa vulve en insistant de plus en plus. Elle mouillait déjà. À l’autre extrémité de mon corps, la diablesse me rendait mes attouchements. Jouant de ses doigts dans les replis de mon sexe. Glissant tout contre mon clitoris. Clairement, elle savait travailler une fille.

À mon tour, j’ouvrais sa cicatrice. Étonnamment, elle n’avait pas de petites lèvres, ou très peu ; elles semblaient être restées atrophiées. L’intérieur de son sexe brillait de plaisir et j’aurais eu bien peu d’effort à faire si j’avais voulu la faire jouir de suite. Mais pour une première fois je n’allais pas me faire si expéditive, d’autant plus que sa langue savait se montrer patiente avec moi. Je déposais des baisers sur l’intérieur de ses cuisses, sur les renflements de ses grandes lèvres. Sa bouche se figea un instant sur mon sexe. De mes pouces, je maintenais espacés les deux quartiers de son sexe.

Ma langue se posa à l’amorce du clitoris et glissa sur toute la longueur de son étui. En prenant garde de ne pas le toucher, j’avançais du méat à l’échancrure du vagin en insistant sur les chairs déchiquetées et à vif que je trouvais sur ma route. Elle me mordit par réflexe puis, je l’entendis respirer plus fort. Je répétais ces mouvements que je faisais circulaires, juste sous le gland de son clitoris. Adroitement je passais de part et d’autre de la hampe que je sentais s’engorger sous mes piques. Sa vulve rosissait. Elle bandait.

La vicieuse me rendait les mêmes baisers et, naturellement je ne réussis pas à me retenir bien longtemps. Je ne le cherchais pas d’ailleurs. Je sécrétais déjà beaucoup de cyprine et, comme je m’y attendais, une giclée de mouille inonda ses lèvres en même temps que mon bassin lui échappait. Elle ne s’attacha pas à contenir mes fesses. Volontairement, elle avait su m’amener à la limite. Elle m’avait frustrée et j’appréciais.

Comme si nous nous étions donné le mot, nous avons enfoncé mutuellement nos langues dans nos fentes au même moment. Cette langue me rendait folle. Elle allait et venait de mon clitoris aux bords de mon vagin avec la rapidité d’un papillon mais sans sa légèreté, loin de là. Mais c’est justement cette ardeur qui faisait monter encore mon plaisir. Je la sentis plus décidée et, pressentais que cette fois serait la bonne. L’obscénité de son sexe à l’apparence immature avait fini par me conquérir. Tout cela me paraissait si indécent, si génital et génial que mes fantasmes auraient suffi à me faire jouir. Noémie, néanmoins, ne me laisserait pas toute seule. Elle était bien trop consciencieuse pour cela.

Bientôt j’ai senti la montée de l’orgasme dans mon ventre. Et je compris qu’elle aussi était proche de l’extase lorsque je vis sa liqueur couler de son vagin à l’étoile de son anus. Inondant son périnée et disparaissant entre ses fesses. Seulement, j’avais beau lécher de mon mieux, je savais qu’elle me ferait jouir avant elle. Je cambrais les reins une dernière fois, longuement, immobile ; la nuque brisée en arrière. Les mains crispées sur ses cuisses. Lâchant un râle inconscient. Puis des spasmes, des convulsions secouèrent mon ventre pendant que, hardiment, Noémie finissait de me sucer. Sans honte, je savais que je me vidais dans sa bouche.

Il m’a fallu de longues minutes pour récupérer de cet orgasme atmosphérique, que dis-je, stratosphérique. Noémie, quant à elle, appréciait sa victoire à sa juste valeur. Sans doute en avait-elle rêvé depuis longtemps, sans jamais oser me le demander. Je savais que je ne tarderais pas à avoir la réponse à tous mes questionnements. Nous nous sommes blotties dans les bras l’une contre l’autre. J’étais bien dans ses bras ; la réciproque était vraie, sans aucun doute. La situation était d’autant plus propice aux confidences que Noémie était curieuse comme une pie. Elle n’a pas tardé à me faire avouer mon secret.

Celui que j’avais bien du mal à expliquer moi-même : mon goût grandissant pour l’exhibition, et tout ce que cela impliquait.

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