Et le résultat ne se fit pas attendre très longtemps. Jamais, je crois, je n’avais joui aussi fort et aussi rapidement sous la langue d’une coquine. Je ne parle pas des hommes car rares sont ceux qui sont capables de faire grimper aux rideaux une femme, simplement avec leur bouche. J’en ai connu quelques-uns, mais cela reste vraiment exceptionnel. Après cette mise en appétit dans le salon, nous avons partagé le lit de Szofia. Un triangle amoureux plus que parfait. C’est entre deux jouissances particulièrement intenses que Maeva se confia à nous. Elle n’avait jamais apprécié la compagnie des garçons de son âge. Encore moins les plus âgés qui la mataient avec des désirs à peine dissimulés. Certains de ses professeurs mais principalement son oncle, le plus jeune frère de sa mère.
Quand il était présent, il s’arrangeait toujours pour être tout près d’elle, pour la toucher. Innocemment. Une main sur l’épaule, sur son bras, tout près de sa poitrine qu’il semblait convoiter, mais surtout dans son dos, très bas. Sa main se posait d’abord sur la hanche pour revenir doucement en haut de ses fesses. Elle avait bien tenté plusieurs fois de le repousser, sans que personne ne s’aperçoive de rien. Il capitulait, pour un instant, avant de revenir à la charge. Ainsi, il était parvenu de nombreuses fois à caresser ses fesses sans qu’elle ne puisse se défendre. Elle ne souhaitait surtout pas être à l’origine d’un scandale familial. Surtout que, malgré ses mains baladeuses, elle l’aimait bien, son tonton. Lui seul semblait la comprendre, quand elle voulait s’habiller très court, comme les jeunes filles de son âge. Il était le seul à la défendre contre sa mère qui imposait des tenues strictes, longues, et pas du tout sexy. Mais ce que Maeva redoutait le plus, c’était les voyages lointains, dans la berline de son père. Sa mère prenait place près de son mari et elle restait derrière, seule avec son oncle. Pendant le retour, la nuit, il en profitait pour la caresser et l’importuner. Un soir où elle était particulièrement fatiguée, il avait réussi à glisser sa main dans la culotte de sa nièce. Elle s’était réveillée quand la jouissance est arrivée.
Car oui, elle a joui sous cette caresse non désirée, pour le plus grand plaisir de son violeur. Elle avait honte de son corps qui l’avait trahie, mais elle ne pouvait en parler à personne. Surtout que son tonton était très généreux avec elle. Il aimait lui faire des cadeaux. C’est d’ailleurs lui qui lui a offert son premier smartphone, contre l’avis de ses parents. Mais, vu que le cadeau était acheté au nom de la jeune fille, il n’était pas possible de le retourner au magasin. Un jour, Maeva demanda à sa mère l’autorisation de sortir au cinéma pour voir un film qu’elle attendait. Toutes ses copines l’avaient déjà vu, et pour certaines plusieurs fois. Elle reçut un « NON » catégorique. Son oncle Gilles, qui était présent ce jour-là, proposa de l’emmener lui-même. Sa mère accepta, persuadée du bien-fondé de sa décision. Maeva embrassa son tonton chéri pour le remercier et il en profita pour poser ses deux mains, carrément sur ses fesses. C’était la première fois qu’il osait alors que sa sœur était toute proche. Mais elle ne fit aucune remarque. Elle n’avait, semble-t-il, rien vu de répréhensible dans son geste.
Et la sortie tant attendue arriva enfin. C’était un mardi soir. Maeva pensait pouvoir retrouver ses amis lors de cette séance mais son oncle avait réservé des places pour la séance de 22 heures. Ses amis seraient déjà rentrés chez eux. Il faut dire qu’il y avait cours, le lendemain, et que c’était l’année du bac. Maeva était une bonne élève, pour ne pas dire une très bonne, et les cours dispensés le mercredi matin étaient des matières où elle excellait, histoire, géographie et anglais. Quant à la tenue vestimentaire qu’elle devait porter ce soir-là, elle se posa longuement la question. Mais elle décida que, pour une fois qu’elle sortait sans ses parents, elle pouvait s’habiller comme elle le souhaitait. Jupe courte et bas, un petit top sympa. Ajoutez à cela un chignon qui dégageait parfaitement sa jolie nuque. Si elle était sortie ainsi, seule, pour rejoindre des amis, sa mère lui aurait certainement fait changer de tenue. Mais vu que son oncle l’accompagnait, elle finit par la laisser sortir ainsi.
Évidemment, Maeva n’était pas dupe et savait que son oncle tenterait de la toucher de nouveau. Elle y était préparée. Sa plus grosse crainte se situait dans la voiture, au moment où ils seraient seuls et isolés des autres. Elle pensait, à tort, qu’il n’oserait rien faire en public. Quand elle prit place dans la voiture, elle fit bien attention à se tenir le plus loin de lui. D’ailleurs, il devait conduire et la circulation en ce début de soirée l’obligeait à rester attentif. Le fait d’avoir réservé ses places faisait qu’ils ont pu entrer sans faire la queue, dehors. Ils étaient pratiquement les premiers dans la grande salle et il put choisir les places qu’il souhaitait. Il resta sage et gentil avec sa nièce jusqu’à l’extinction des lumières. Là, il releva l’accoudoir qui séparait les deux places et posa directement sa main sur le genou dénudé, remontant très lentement vers la fourche de ses cuisses. Elle resta immobile, incapable de réagir, ne souhaitant surtout pas créer un esclandre. Elle gardait malgré tout, les cuisses serrées l’une contre l’autre. Il ne pouvait de cette façon pas atteindre son petit paradis.
Les lumières se rallumèrent dès que la publicité prit fin. Il redevient aussitôt un oncle gentil, attentionné envers sa jeune nièce. Il lui proposa glace, bonbons ou boisson, elle refusa tout en bloc. Mais dès que le film commença, il reprit ses caresses. Elle n’avait rien demandé, mais elle n’avait jamais refusé ou tenté de repousser ses avances. Malgré son dégoût, elle avait envie qu’il continue, qu’il aille plus loin. Beaucoup plus loin. Ce sont des sentiments contradictoires mais c’était bien le combat qui remplissait son cerveau. Elle n’avait pas manqué de remarquer le désir dans les regards de tous les hommes qu’elle avait pu croiser, ce soir-là. À l’entrée du cinéma, en particulier, ou quand elle pénétra dans la salle presque vide. C’était finalement plaisant comme situation, de se laisser aller à ressentir le désir de tous ces inconnus, tout en ne courant aucun risque, ou presque. C’était même très excitant. Son corps semblait apprécier car une douce chaleur envahissait petit à petit son ventre et ses mains étaient légèrement moites.