Florence : Présentation (03/10)

Je devais impérativement ne pas m’accrocher au pilote pendant sa prestation, sous risque d’accident grave. Une GoPro était fixée sur le tableau de bord très épuré devant moi. Vous me croirez si vous voulez, mais j’ignorais que c’était une caméra et surtout, pourquoi elle avait été placée ici, devant la passagère. Tout ça, je ne l’ai compris que bien plus tard. Tout en commençant à rouler vers le point de départ, il essayait de me rassurer lui aussi, voyant que j’étais particulièrement tendue. À quoi pouvait-il voir cela ? Sans doute à mes cuisses serrées, une de mes mains, crispée sur la poignée de la portière, l’autre coincée entre mes cuisses.

Avant de lancer sa voiture à toute vitesse, il m’a fait checker dans sa main et il a accéléré immédiatement. La voiture est partie comme une fusée, me collant littéralement au siège baquet. Un dérapage bien contrôlé, suivi d’un second. J’étais dans un état d’excitation extrême et j’ai relevé une jambe, pour me maintenir en position. Au changement de direction, j’ai dû écarter les cuisses pour garder l’équilibre, mais sans m’en rendre vraiment contre. Pas immédiatement.

Il est retourné au point de départ pour un nouveau run. J’étais déjà un peu moins stressée que la première fois et j’avoue que j’appréciais de plus en plus sa façon de conduire, son professionnalisme. J’ai de nouveau été brinquebalée de droite à gauche et, cette fois-ci, ce sont les deux jambes que j’ai relevées bien haut, avant de les reposer au sol, très écartées. Vu ma position, et la sienne surtout, il ne pouvait rien voir. Mais je les ai rapprochées dès que possible.

Les virages et autres tressautements que je venais de subir avaient modifié ma position initiale dans le baquet. Mes fesses s’étaient rapprochées du bord du siège, ce qui avait pour effet immédiat de remonter ma jupe, déjà pas très longue. J’ai appris, un peu tard, que c’était finalement le but final. Les hommes jouaient à faire des dérapages contrôlés, faisant peur aux jeunes filles, aux jeunes femmes, leur faisant de ce fait écarter les cuisses, pour garder l’équilibre.

Bon, tant que personne ne voyait rien, cela ne portait pas trop à conséquence. Je descendis de voiture, quinze minutes plus tard, les jambes flageolantes et heureuse de retrouver le sol, stable. Le dernier run avec ce pilote avait été plus violent encore, côté drifts. Ce que je craignais surtout, c’était de me retrouver avec des bleus au niveau des jambes, suite aux nombreux coups reçus contre la carrosserie. Quand ce fut le tour de mon amie Noémie, je l’observais attentivement avant qu’elle ne monte dans le véhicule. Pas un soupçon d’appréhension de sa part. elle avait une parfaite confiance dans le pilote. Par contre, je suis certaine d’avoir aperçu sa petite culotte au moment où elle s’asseyait. Rose, la culotte. Presque la même couleur que la robe qu’elle portait. Je regardais autour de moi et personne d’autre que moi n’avait, semble-t-il, vu ce que j’ai vu.

Après Noémie, d’autres filles se retrouvèrent dans les différents véhicules et, très souvent, j’apercevais ce qu’elles portaient comme sous-vêtement. Et je ne savais pas comment les prévenir. Mais après tout, qu’y avait-il de mal à cela ? Je les laissais donc tranquilles avec mes réflexions, tout en faisant très attention, quand moi, je montais dans un autre de ces bolides. Le second justement, dans lequel je prenais place, était vraiment conçu pour la compétition. Tout ce qui était inutile avait été enlevé. Même les garnitures de portière. Des arceaux de sécurité étaient visibles tout autour de l’habitacle, le protégeant en cas de chocs ou de tonneaux.

C’était les seuls endroits où je pouvais me tenir, mis à part mon siège, mais l’expérience du premier véhicule m’avait appris que je serais de nouveau secouée de tous les sens si je reprenais cette prise. C’est donc à ces arceaux que je m’accrochais, résolue à ne pas trop subir les virages et dérapages de la voiture. Le pilote ne portait pas de casque ce qui, bizarrement, me rassura. C’était un homme un peu rond, mais très jovial, barbu, et qui m’a tout de suite mise en confiance. Avant chaque départ, sur des chapeaux de roue, il me faisait taper dans sa main. Je me raccrochais immédiatement après aux arceaux et c’est les bras au-dessus de ma tête que j’ai participé à ce second parcours, avec toujours trois runs. C’est ainsi que l’organisateur appelait chaque tour que nous faisions.

Ma nouvelle position, bras au-dessus de la tête, me permettait de mieux me tenir et de me concentrer sur le parcours, préparer à l’avance les virages que j’allais subir. Mais elle avait surtout pour effet de remonter ma jupe ostensiblement. Le pilote ne posa jamais un regard sur mes cuisses ouvertes, je suis certaine qu’il aurait lui aussi vu ma culotte. Mais heureusement, il gardait les yeux sur la route, sur la piste et, quand il me parlait, c’était franchement, les yeux dans les yeux. Et ça, je trouvais ça très galant de sa part.

Et nous en avons fait cinq chacun, des runs, dans cinq véhicules différents. Quand tout le monde eut fini ses parcours, arriva le temps du débrief. Réunis sous une grande tente, une boisson rafraichissante nous fut offerte tandis qu’un technicien préparait la suite de la prestation. Un grand écran s’alluma alors et apparurent les images prises par les différentes caméras embarquées. C’est le jeune garçon de 14 ans que l’on vit en premier, puis son père. Je remarquais le positionnement un peu suspect de la caméra, ce qui fut confirmé dès que la première jeune femme apparut. Évidemment que le but du film était de voir sous les jupes des filles. Les commentaires ne concernaient que les expressions des visages mais j’étais certaine que tous se rinçaient l’œil sans vergogne. Et j’étais comme eux, jusqu’à ce que ce soit moi qui apparaisse dans le véhicule. J’avais beau serrer les cuisses, ma culotte apparaissait par moments, de manière fugitive. Un grand coup de volant et j’ai dû écarter les jambes pour me maintenir en position.

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