Il repartit comme il était venu, Christiane avait également rendez-vous à l’extérieur. Je restais seule avec les envies. Pas très longtemps. Francis me rappela dans son bureau. Wilfrid était toujours avec lui, puisqu’ils revenaient du restau. Ils tentèrent maladroitement de s’excuser de leurs gestes, le matin même. Pour se faire pardonner complètement, Francis proposa de m’inviter au restaurant, le soir même, en compagnie de Wilfrid qui ne repartait que le lendemain, dans la matinée. J’étais en manque d’affection et je ne souhaitais pas brusquer mon cher directeur par un refus catégorique. Sans vraiment refuser, je cherchais toutes les raisons possibles pour décliner cette invitation qui ressemblait bel et bien à un traquenard. Mais ils avaient réponse à toutes mes objections. La dernière qui me vint à l’esprit était que je n’avais rien à me mettre de correct pour sortir avec deux hommes aussi raffinés qu’eux deux.
« Qu’à ne cela ne tienne. Wilfrid est libre, cette après-midi, il va t’emmener faire les boutiques. Et tu lui feras visiter notre belle ville d’Angers ».
« Et ce soir, il t’invite au restaurant de son hôtel, l’hôtel d’Anjou, tu connais, je suppose ».
Je le connaissais, oui, pour être l’une des meilleures tables de notre ville, sans doute même de tout le département. J’étais flattée d’y être invitée. Même si cela supposait qu’il y ait une suite. Finalement, je n’étais pas contre et l’idée de retourner dans ce magasin, accompagnée de Wilfrid, qui paierait certainement les achats, me donnait des frissons dans le bas du dos. Ma mission, pour le reste de la journée, consistait donc à faire patienter Wilfrid jusqu’à son rendez-vous avec le préfet, prévu le lendemain avant son retour chez lui, dans sa circonscription. Mission que j’acceptais, bien évidemment. Je reprenais mon manteau et c’est à pied que nous sommes allés nous promener dans le centre-ville. Wilfrid fut étonné quand je poussais la porte du magasin. Je vous rappelle que, de l’extérieur, il ressemblait à une boutique du siècle dernier, ou même de celui d’avant. Mais, une fois entrés, on se retrouvait immédiatement dans un monde de luxe et surtout, de très bon goût. La propriétaire me reconnut tout de suite, je le vis à son visage qui s’éclaira.
Je vous rappelle que ce n’est pas un magasin comme on a l’habitude d’en voir. On ne peut pas, ou presque pas, se promener dans les rayons pour regarder les articles en vente. Les plus intéressants sont bien souvent en arrière-boutique. Par contre, il y avait un salon, avec de confortables fauteuils, où les visiteurs pouvaient s’asseoir en attendant que la cliente sorte des cabines d’essayage. C’est donc là que Wilfrid prit place pendant que j’entrais dans l’une des cabines. Je n’eus même pas le loisir de me déshabiller, je laissais ce plaisir à la propriétaire, qui en profita pleinement. À pleines mains, si vous voyez ce que je veux dire. Ce n’était franchement pas désagréable, et je savais que ce n’était que les préliminaires à de futures caresses. Elle me laissa en sous-vêtements, seule dans la cabine, pour aller chercher la robe qu’elle avait choisie pour moi.
J’attendais patiemment, en me regardant dans le miroir, le dos tourné au rideau. En me décalant un peu, j’aperçus Wilfrid assis dans son fauteuil qui regardait fixement vers moi. Plus précisément, vers mes fesses. Avait-elle fait exprès de mal refermer le rideau derrière elle pour offrir ce spectacle à mon nouvel ami ? La réponse était évidente et la suite me prouva que j’avais vu clair dans son jeu. Quant à Wilfrid, il était tellement obnubilé par la vision de ma culotte qu’il ne s’aperçut même pas que je le voyais faire. Il passait régulièrement une main sur le renflement de son pantalon. Quelque chose devait le gêner à cet endroit précis. La vendeuse revint avec une robe et laissa le rideau grand ouvert bien plus que nécessaire. Aucun doute sur ses intentions de m’exhiber. Commencèrent alors les essayages proprement dit, accompagnés de caresses plus ou moins discrètes.
Une fois habillée, je sortis dans le salon pour que Wilfrid apprécie ma nouvelle tenue. Je défilais devant lui, me mirant dans les différents miroirs qui décoraient ce salon. Elle continuait à passer ses mains sur moi et Wilfrid n’était pas dupe, il comprit immédiatement ce qu’elle faisait, très habilement soi-dit en passant. Nous étions seuls dans la boutique et le spectacle pouvait continuer. Sans me prévenir, elle ôta la robe directement ici, dans le salon, sous les yeux émerveillés de Wilfrid qui n’en revenait pas de la chance qui lui était donnée. Puisqu’il avait déjà pu jouir de la vision de mon cul, je me tournais face à lui, les poings fermés sur les hanches et je m’exposais devant lui. La bosse sur le devant du pantalon grossissait encore. Une nouvelle robe arriva, avec toujours son lot de surprise.
Celle-ci nécessitait que je la porte sans soutien-gorge. Elle l’enleva devant mon ami, ébloui par cette vision. Car je ne me cachais nullement. J’avais les mains au-dessus de la tête, ma poitrine fièrement exposée aux regards, lorsqu’une cliente entra à son tour dans la boutique. Elle resta quelques instants en admiration devant le spectacle que je lui offrais. Elle fit un tout rapide devant les rayons mais je sentais toujours son regard porté sur moi.
Surtout lorsque la vendeuse commença à me passer cette nouvelle robe, et surtout à en profiter pour me caresser. Cette cliente semblait être une habituée de cette boutique et elle devait connaître bien évidemment les penchants saphiques de la propriétaire. J’ignorais encore, à ce moment précis, si elle souhaitait être à ma place ou bien celle de la vendeuse. Elle repartit sans que je ne m’en aperçoive. Mais, plus tard, je retrouvais un numéro de téléphone griffonné sur un morceau de papier, glissé dans la poche de mon manteau. Vous vous doutez bien que je repris contact avec elle, mais ceci est une autre histoire que vous lirez très prochainement. La robe que je portais maintenant était vraiment magnifique, comme toutes celles vendues ici-même. Elle était très ajustée à la taille et au niveau des jambes également. Il aurait été impossible de marcher avec si elle n’était pas fendue jusqu’en haut de la cuisse. Le dos nu était vertigineux, un peu trop même. Je n’étais pas habillée en fonction de cette tenue et on voyait parfaitement ma culotte et mes collants. Sans me demander mon avis, j’aurais de toute façon accepté, la vendeuse glissa ses mains sous la robe pour faire descendre mes collants et les ôter totalement.