FATIHA (09/10)

Je n’avais rien prévu de spécial pour cette Saint Sylvestre sous Covid19. C’est Aïcha, la maman de Fatiha, qui descendit elle-même pour m’inviter à passer la soirée avec eux. Elle était accompagnée de sa fille, juste pour être certaine que je comprenne bien, elle ne parlait pas très bien le français mais, en l’écoutant bien attentivement, il était plus facile de la comprendre que certains jeunes des cités avec leur langage déformé.

J’aurais voulu refuser l’invitation, même si je n’avais rien de mieux à faire. C’est le regard suppliant de ma jeune élève qui finit par me convaincre. Son regard s’illumina de mille feux lorsque j’acceptais enfin. Je n’avais plus qu’une partie de la soirée pour m’y préparer. Je filais rapidement dans la grande surface la plus proche pour acheter deux corbeilles de fruits secs, figues, dattes, amandes, etc.

Je rentrais prendre une douche avant de me changer et rejoindre finalement leur appartement. Le papa était là, regardant une émission de télévision en arabe, les petits me firent une fête pas possible, surtout Aziza, la seconde fille. Elle me serra très longtemps dans ses petits bras. Elle n’avait pas plus de douze ou treize ans, avec pourtant une poitrine déjà bien développée.

J’étais invité à m’asseoir sur une banquette, Fatiha d’un côté, Aziza de l’autre, et je leur expliquais les risques dus à une mauvaise utilisation d’Internet. J’ai lu beaucoup trop d’articles de jeunes filles, et garçons, qui avaient mis fin à leurs jours après avoir été harcelés et/ou humiliés sur les réseaux sociaux. Je pense sincèrement qu’il faudrait éduquer les enfants aux risques encourus.

Risques pour les victimes, et conséquences judiciaires pour les harceleurs. Fatiha avait posé l’ordinateur portable sur la table basse devant nous et je pianotais sur le clavier pour prouver ce que j’avançais. Certains forums bien connus des internautes recensent des photos volées, ou pire encore, des photos persos déposées par un ex-petit ami évincé qui, pour se venger de cette rupture, publie les photos prises dans l’intimité.

Après avoir affiché quelques pages, je cliquais sur l’historique pour l’effacer. Mais j’ai eu le temps de voir que d’autres sites avaient été visionnés bien avant, des sites de vidéos pornographiques. Sans pouvoir en être certain, je ne pense pas que les parents étaient allés sur ces sites-là. Les petits étant bien trop jeunes, ce ne pouvait être qu’une des deux filles.

Ou bien les deux à la fois. Je remarquais une certaine complicité entre elles, l’une semblant pousser l’autre à dire, ou à faire, quelque chose. Je faisais semblant de ne rien voir, pour ne pas les brusquer. Si elles avaient des questions à me poser, elles devaient tout d’abord se sentir en confiance avec moi. Je cessais de me demander ce qu’elles pouvaient bien vouloir quand on passa enfin à table.

Le couscous, repas traditionnel s’il en est, était vraiment délicieux, comme chaque fois. Je félicitais la cuisinière qui rougit sous les compliments. Son mari en rajouta une couche en affirmant qu’elle était la meilleure cuisinière de son village d’origine. Et que c’était l’une des raisons pour laquelle il l’avait épousée. Les petits affirmèrent qu’ils avaient eux aussi aidé à la cuisine.

La télé diffusait une émission musicale qui donnait un fond sonore à nos discussions. Tous, nous tentions d’éviter le sujet de la pandémie qui sévissait alors, bien conscients que cette crise sanitaire était loin d’être terminée. Les parents avaient parfois des échanges en arabe, l’habitude de se retrouver entre eux sûrement. Fatiha ou sa sœur leur faisait alors remarquer que j’étais là, et que je ne comprenais aucun mot de cette langue. Enfin, si peu.

Puis la soirée se poursuivit sur le canapé, Mourad dans son fauteuil nous racontant la vie qu’il avait vécue au Maroc, avant de venir s’installer en France. Les filles me faisaient la traduction de ce qu’il n’arrivait pas à exprimer en français. J’étais, comme précédemment, entouré par les deux jeunes filles, Aïcha, la maman, était dans la cuisine, puis s’occupa des plus petits.

Minuit arriva et l’on se souhaita les uns les autres une merveilleuse nouvelle année, loin des complications du Covid19. Les petits furent couchés, Mourad alla dormir lui aussi, il avait travaillé la matinée du 31 Décembre. Sa femme le suivit peu après, me demandant de rester à veiller avec les deux grandes. J’acceptais évidemment, même si on ne me laissait pas trop le choix.

J’avais pressenti qu’il se passerait sans doute quelque chose d’inhabituel si je restais un peu. Fatiha s’était blottie contre moi aussitôt que nous avons été seuls, enfin presque. Je n’imaginais pas que sa petite sœur était au courant de notre relation. Quand elle posa sa main sur ma cuisse, je la repoussais gentiment. Mais elle revint à la charge aussitôt. J’allais la repousser encore une fois quand sa petite sœur intervint.

« Laisse-la faire, s’il te plait. On a parié qu’elle ne pourrait pas. Je veux savoir si j’avais raison, ou pas ».

S’il s’agissait d’un pari entre les deux sœurs, je me résolus à me laisser faire, curieux de savoir ce qu’elles avaient pu imaginer. La caresse se fit plus précise sur mon pantalon et elle remonta très vite vers mon érection que je ne pouvais pas cacher. Était-ce donc cela, leur pari ?

Fatiha me caressait maintenant directement à travers le tissu du pantalon. J’avais passé ma main droite par-dessus ses épaules pour qu’elle soit plus à l’aise. Cela aurait pu continuer longtemps comme ça, elle ne prenait aucune initiative. C’est Aziza qui s’en chargea. Sans que je ne m’y attende, elle défit la ceinture de mon pantalon et l’ouvrit le plus possible dans la position où nous étions. Elle prit la main de sa grande sœur pour la glisser directement sur le boxer.

Je sentais maintenant parfaitement la chaleur de sa petite main. Elle continua ainsi ses caresses. Des gémissements venant de la chambre parentale, je pense, arrivèrent jusqu’à nous. Les filles se regardèrent d’un air entendu. Les parents étaient trop occupés pour venir les déranger. Mon pantalon fut baissé jusqu’aux genoux, j’avais aidé un peu, et la main s’engouffra sous le boxer.

Ce dernier rempart tomba à son tour, mon érection était à son comble et dépassait allègrement le boxer. Je me faisais branler par ma jeune élève sous les yeux de sa petite sœur, qui semblait diriger les opérations. Elle m’observait attentivement, cherchant à détecter les prémices de mon plaisir. J’eus un petit coup au cœur en imaginant la bouche fragile de Fatiha enveloppant ma queue. Je ne pouvais pas savoir que cela allait arriver.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *