LÉANDRE (01/06)

Nous sommes début Juillet 2019. Après ce mois de juin hyper chaud, sur tous les plans, j’aspirais à un peu de repos. Repos de l’esprit principalement, car mon corps était irrémédiablement sollicité. Jean-Jacques le premier, venait régulièrement me rendre visite et restait souvent pour la nuit. Clothilde et Laura avaient chacune un après-midi qui leur était réservé. Je voyais régulièrement mes nouveaux amis et ma famille également.

Au travail, c’était plus calme. Juillet et les premiers départs en vacances y étaient pour beaucoup. Christiane, ma cheffe, souhaitait que je continue seule à me former sur les outils nécessaires à mes missions. Nous avions une plate-forme
E-learning à notre disposition. Cela faisait un an que j’avais quitté les bancs de l’université mais c’était tout de même difficile pour moi.

Léandre arriva un vendredi matin, tout fier, pour annoncer à sa mère qu’il était reçu au baccalauréat, avec mention bien. Je le félicitais également pour ses bons résultats. Il en profita pour me mettre la main aux fesses sans que sa mère ne le voie. Cela devait lui manquer.

Je retournais à mon bureau pour les laisser seuls et vaquer à mes occupations, formation principalement. J’entendais la maman qui félicitait son rejeton, et lui qui se plaignait qu’il commençait à s’ennuyer. Il avait toujours peu d’amis et restait plutôt réservé. Son seul véritable ami partait le soir même avec ses parents pour un mois sur la Côte d’Azur.

Profitant de l’euphorie ambiante, j’allais demander une précision sur un point qui me posait problème. Pour la première fois, je fus reçue très froidement par ma cheffe qui alla même jusqu’à me menacer de ne pas renouveler mon contrat si je ne parvenais pas à évoluer rapidement. Je quittais son bureau la tête basse, sous le choc.

J’essayais de me remettre et poursuivais le cours, casque sur la tête. Mais je n’arrivais pas à oublier cette menace. C’était sans doute un peu exagéré mais c’était elle la cheffe, et elle pouvait faire et dire ce qu’elle voulait. Perdue dans mes réflexions, je n’ai pas entendu le téléphone sonner. C’est Léandre qui est entré dans mon bureau pour me dire que sa mère me demandait. Il avait toujours gardé les yeux baissés en me parlant.

Heureusement pour moi, Christiane avait changé d’attitude. Elle s’excusa presque de s’être emportée. Léandre nous avait laissées seules, sur la demande de sa mère, certainement. Je l’avais vu quitter le bureau avec un ordinateur portable et un câble. Sans doute allait-il s’installer dans un autre bureau ?

Christiane se fit plus amicale envers moi, affirmant à quel point ma présence était appréciée. Par elle évidemment, mais aussi par son fils. Elle avait remarqué qu’il avait beaucoup progressé depuis qu’il me côtoyait. Lui si réservé d’habitude, il avait osé prendre ma défense après mon départ. Il lui avait ouvert les yeux. C’était la première fois qu’il prenait la défense d’une autre personne que lui.

Elle avait donc décidé, si j’étais d’accord, que je continuerais à me former et que Léandre m’y aiderait, comme moi, je l’avais aidé à vaincre sa timidité. Il m’était impossible de refuser une telle décision. Elle m’invita donc à le rejoindre dans le bureau 202, juste à côté des archives. Personne ne nous dérangerait là-bas.

Deux raisons pour ce choix de bureau. Léandre pouvait entrer et sortir sans être vu des autres collègues. Comment expliquer qu’il venait régulièrement alors qu’il était en vacances ? La seconde raison, plus pratique. Les formations se font généralement seule, en silence, un casque sur la tête. Là, nous serions deux dans le bureau, à parler, l’un expliquant à l’autre.

Je rejoignais donc mon formateur dans le bureau, le PC portable était déjà installé, face à la fenêtre. Léandre était déjà assis et m’attendait patiemment. Sans doute avait-il rêvé des centaines de fois cette situation mais on était aujourd’hui dans le réel. Je m’installais devant l’ordinateur, les mains sur le clavier, je tapais mes identifiants de connexion au réseau, puis l’adresse de la passerelle de formation.

Léandre n’avait pas perdu de temps et avait posé sa main sur ma cuisse, tout près de la couture de la minijupe. En un mouvement, il pouvait glisser dessous. Mais il savait qu’il avait le temps pour ça. La priorité était que ses services soient efficaces pour pouvoir continuer. Si sa mère ne voyait aucune progression, elle pouvait mettre fin à la formation.

Il resta donc très sage dans ses gestes mais son regard revenait très souvent sur ma poitrine, mon décolleté. Le soleil était déjà haut et la température ambiante n’allait pas baisser. Il me demanda si je n’avais pas trop chaud mais, avant d’attendre ma réponse, dégrafa un bouton de mon corsage.

Il jeta un œil intéressé et décida de dégrafer le suivant, écartant les pans du vêtement. Mon soutif était parfaitement visible, ainsi qu’une partie de ma poitrine. Le résultat sembla le satisfaire et la formation continua. Je n’avais pas protesté, acceptant d’être exhibée.

La matinée touchait à sa fin. Nous avions bien progressé. Moi surtout. Léandre devenait légèrement nerveux, ne sachant s’il devait oser plus. Puis il se lança. Il finit de dégrafer mon corsage, sortit mes seins des balconnets et commença à les caresser doucement. S’attardant sur les tétons, il m’entendit pousser un gémissement caractéristique.

Ses caresses étaient efficaces et très bien acceptées. Il se pencha alors et prit un de mes tétons dans sa bouche. Je posais ma main derrière sa nuque, caressant ses cheveux. J’allais fermer les yeux et me laisser emporter par le plaisir quand j’aperçus Christiane à la porte du bureau.

Elle nous observait mais ne pouvait intervenir sans marquer l’esprit de son fils. Irrémédiablement. Elle eut un regard attendrissant sur son rejeton, et un autre un peu plus réprobateur envers moi. Je fermais les yeux une seconde pour lui signifier que je comprenais ce qu’elle voulait dire.

En les rouvrant, elle avait disparu en silence. Heureusement qu’elle n’a pas remarqué la main de Léandre enfoncée très loin sous ma jupe. Ses doigts avaient habilement contourné le tissu et il me doigtait de façon divine. Je suppose qu’il avait dû prendre des renseignements sur Internet sur la manière de combler une femme. Il avait bien retenu les leçons.

J’ai laissé éclater mon plaisir sans retenue. J’ai ensuite pris son poignet et approché ses doigts humides de ma bouche pour les lécher. Me voyant faire, il se joignit à moi et sa langue a fini dans ma bouche pour un tendre baiser sucré. Il a rejoint sa maman pour aller déjeuner à la brasserie, j’ai accompagné mes collègues qui allaient manger au Restaurant Inter Administrations.

En revenant de son déjeuner, Christiane semblait satisfaite. Son fils lui avait apparu très enthousiaste dans son rôle de formateur. Elle ne lui dit pas qu’elle l’avait vu, la tête entre mes seins. Je sentais qu’elle essayait de me dire quelque chose mais ne savait pas comment aborder le sujet. Il a fallu que j’attende 16 heures pour qu’elle trouve les mots adéquats.

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