Cochon qui s’en dédit (08/20)

Difficile de dire oui à tous, je ne pouvais pas me démultiplier. Mais j’essayais de satisfaire tout le monde. Chloé est une bonne élève également, mais loin d’être la meilleure. Alysson était légèrement devant elle. Les dernières semaines m’avaient permis de passer devant elle, moi aussi. Sachant qu’elle préparait ses révisions, la maman de Chloé lui demanda, lui imposa même, de prendre Réjane avec elle.

Elle était la fille du gardien de la propriété. Gardien, jardinier, homme à tout faire. Sa femme, la maman de Réjane, occupait les postes de femme de ménage, femme de chambre et cuisinière. Chloé n’apprécia pas du tout qu’on lui impose sa présence. Heureusement que j’étais là pour empêcher les débordements. Car je faisais partie de ce petit groupe réunissant Chloé et Alysson, Réjane et moi.

Réjane était la plus jeune, elle allait très bientôt fêter ses 16 ans, en Juin. C’était également la plus innocente. Mais c’était surtout une très bonne élève et j’étais très contente de pouvoir travailler avec elle. Les deux autres la délaissaient, tant pis pour elles. Elle comprenait très vite le sens d’un texte, ce que l’auteur voulait qu’on en retienne. Et elle savait parfaitement expliquer le pourquoi du comment, avec moult explications.

Un mercredi après-midi, je travaillais donc avec elle tandis que Chloé et Alysson étudiaient un texte dans leur coin. Nous étions chez Chloé, dans sa chambre. Je bossais donc avec Réjane quand soudain, elle changea complètement. Elle voyait les deux complices qui s’embrassaient à pleine bouche. Elle ne put se retenir de crier.

« Mais c’est dégueulasse, ce que vous faîtes. Vous n’êtes que des détraquées ».

Chloé ne supportait pas qu’on la juge, qu’on l’insulte, dans sa propre maison. Elle se jeta sur l’insolente. Très vite rejointe par Alysson. Je ne pouvais rien faire pour la jeune fille, à part contenir la fureur des deux autres. Empêcher qu’elles ne deviennent violentes.

« Comment ça, c’est dégueu. Comment le sais-tu, petite sainte nitouche ? »

Tout en disant cela, Chloé tentait d’embrasser la jeune fille pour lui prouver qu’elle avait tort. Avec l’aide d’Alysson, elle y parvient enfin. Alysson caressait sa jeune proie, dégrafait son corsage, son soutif. La jupe suivit, et la culotte aussi. Réjane était nue entre les mains de ses deux tortionnaires.

Nue. Et tellement désirable. Je venais tout juste de découvrir les plaisirs saphiques mais c’était la première fois que j’avais vraiment envie d’une fille. De la serrer dans mes bras, de la cajoler, de la faire frémir. De lui faire l’Amour, tout simplement.

Elle me regardait, désemparée. Je la rassurais d’un regard. Je me plaçais derrière elle, caressant ses joues, ses cheveux.

« Les filles. Mettez-vous toutes nues. Montrez-lui qu’un corps de femme, c’est beau. Et faîtes-lui l’amour ensuite. Tendrement. Sans violence aucune. Faîtes-lui découvrir les plaisirs saphiques. Je vous fais confiance. Elle aura envie de renouveler l’expérience ».

Chloé et Alysson stoppèrent tout pour m’écouter. Elles étaient entièrement d’accord avec moi et s’exécutèrent sur le champ. Nues, elles entrainèrent Réjane sur le lit. Je ne la quittais pas du regard, l’assurant que je veillais à son intégrité. Je vis poindre dans son regard les prémices du plaisir qui l’envahissait. Je lui murmurais.

« Laisse-toi aller. Abandonne-toi au plaisir. Je t’assure que tu nous remercieras, très bientôt, de t’avoir initiée ».

Incapable de résister face aux deux furies qui s’acharnaient sur elle, et malgré tout, confiante en mes paroles, elle se laissa envahir par le bonheur. Ses tous petits seins avaient été triturés, malaxés. Les tétons étaient gonflés, d’une taille impressionnante. Sa petite fente imberbe était luisante de cyprine. Elle vient de jouir, Réjane, sous mes yeux.

« Plus jamais, tu ne m’insultes. Plus jamais. Ou tu le paieras très cher ».

Réjane avait compris la leçon et se pelotonna contre moi. Alysson plongea entre les cuisses de Chloé pour la faire de nouveau rugir de plaisir, sous les yeux hagards de Réjane. J’avais terriblement envie de la caresser à mon tour, de la faire jouir moi aussi. Mais je me retenais.

Heureusement que tous les groupes de travail n’étaient pas comme celui-ci. J’amenais Réjane le plus souvent possible avec moi, envie de sa présence à mes côtés, sentir son parfum. Et profiter de ses connaissances. Certains groupes étaient mixtes, la plupart en fait. Bizarrement, Yohan n’était dans aucun des groupes où je suis allée.

Très prise par les révisions, je n’en oubliais pas Mr Lambert et Camel. J’allais le voir les mardis et jeudis soir, chez lui. Quelques fois, le vendredi soir, il était invité à une soirée lecture et m’emmenait avec lui. Sous prétexte que les chiens n’étaient pas toujours acceptés, mais il avait besoin d’un guide, d’un soutien.

Les beaux jours étaient revenus et j’étais toujours en jupe, ou robe. À chaque fois, il me demandait d’ôter ma culotte et il vérifiait, longuement. J’étais son jouet, mais j’adorais ça. Il était le seul homme à pouvoir poser ses mains sur moi, là où il le voulait. Camel était le seul mâle que j’acceptais entre mes cuisses. Et j’avais le plaisir de partager des moments coquins avec Chloé, ou Alysson, ou bien tous les trois ensembles.

Je passais aussi le voir les dimanches après-midi. Nous lisions un texte, tandis qu’il me caressait tendrement. Nous allions ensuite au parc tout proche, prendre l’air et laisser Camel se dégourdir les pattes. C’est moi qui faisais courir Camel, Mr Lambert restait assis sur son banc. Je venais le rejoindre et, en m’asseyant, il glissait sa main sous mes fesses. Très souvent, son doigt venait titiller mon petit trou.

Hier, la première phalange est entrée en moi. Je suffoquais de plaisir, j’étais presque au paradis. Si Camel avait pu me lécher au même moment, j’aurais joui instantanément. Mais nous étions dans un parc public. Beaucoup de personnes connaissaient Mr Lambert, ou moi.

J’ai d’ailleurs aperçu Chloé, seule, se promenant dans ce parc. Les chiens laissés en liberté par leurs maîtres venaient tous la voir, obtenir des caresses. Certains arrivaient à glisser leur museau sous sa jupe. Elle en rigolait franchement, mais je savais ce qu’elle recherchait. Yago ne lui suffisait plus. Et elle n’avait pas de chien chez elle.

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