Une seule consigne, je devais garder le silence. Pour le moment. Yago était là aussi, bien sage sur son couffin. Il attendait patiemment qu’on lui demande de participer. J’étais prévenue mais, malgré tout, cela me fit un choc de voir la partenaire de la nouvelle amie, entièrement nue, et attachée au lit. Les poignets et les chevilles ligotés aux pieds du lit, elle était véritablement à notre merci. À notre disposition.
Elle, vous l’avez deviné, c’était la Reine, Chloé elle-même.
Toujours aussi belle, voire plus encore. Des formes de rêve, des cuisses musclées, un ventre parfaitement plat qui laisse apparaître les abdos, mais très discrètement. Un buisson cachait sa chatte. Seule tache au tableau. Comme convenu avec Alysson, je me plaçais près d’elle et commençais à la doigter. Chloé pensait que c’était sa complice qui la doigtait et la félicitait pour ses progrès en la matière.
Alysson, légèrement vexée, se plaça près de la tête de son amie et commença à lui peloter les seins. Chloé se rendit vite compte qu’il y avait une autre personne dans cette chambre. Alysson le lui confirma.
« Moi, ce sont tes seins magnifiques que je caresse. Une autre main caresse ton intimité. Et bientôt une langue viendra remplacer cette petite main. Je t’avais promis une surprise. Je te confirme que tu vas être comblée ».
Yago avait compris que c’était son tour et s’approcha de sa nouvelle proie. Elle était tellement écartelée qu’elle ne sentit que la langue qui prenait possession de sa fente. Cette langue, longue, rugueuse, fouineuse. Mais tellement longue, et large. Qui pouvait avoir une telle langue ? Se demanda-t-elle.
Sans réponse, elle partit dans des délires, exacerbés par les plaisirs qu’elle ressentait. Je me rappelle encore le plaisir ressenti la première fois, dans la classe avec Camel. J’ai vu, il y a quelques jours seulement, Alysson qui jouissait également pour la première fois sous la langue délicieuse de son animal de compagnie. Pour Chloé, cela semblait dix fois plus merveilleux. Elle délirait véritablement. Je pense même qu’elle s’est évanouie quelques instants.
Alysson m’a prise dans ses bras pour me remercier d’avoir guidé Yago. Sa bouche s’est collée à la mienne et je l’ai laissée m’embrasser, tendrement. J’étais bien dans ses bras, les sensations étaient exquises. On aurait pu rester comme ça plus longtemps mais …
Yago n’avait toujours pas joui et, habitué maintenant à sauter sa maîtresse, il renouvela l’acte sur Chloé. Elle avait compris que c’était Yago qui l’avait léchée et qui voulait en faire sa chienne, désormais. Pas du tout d’accord, Chloé. Et elle le faisait savoir.
Alysson tenté d’écarter l’animal mais il venait de trouver l’entrée de la grotte. Chloé poussa un hurlement, qui se transforma aussitôt en râle de plaisir. Alysson essayait toujours de séparer les deux amants. Chloé lui demanda de le laisser finir. Il venait de se verrouiller sur Chloé.
Une fois bien ancré à sa femelle, Yago commença à balancer sa semence. On pouvait voir, sur le visage de Chloé, les effets que cela lui donnait. Un mini tsunami à chaque jet. Et ils furent nombreux, les jets. Il resta collé à sa nouvelle proie. Puis il recommença à la tringler. C’est exactement le terme adéquat. Il se répandait encore et encore, cherchant à ensemencer sa proie. Il était vraiment insatiable, infatigable. Bien plus qu’avec Alysson.
Les phéromones dégagées par Chloé semblaient lui faire plus d’effets. Chloé demanda à être libérée de ses liens. Elle réussit à se tourner, visage contre le matelas, le cul bien relevé, sans se détacher de son mâle. En levrette, Yago retrouvait les sensations de sa première fois avec Alysson. Il redoubla d’intensité dans ses coups de reins, s’enfonçant plus profondément encore.
Il se vida une dernière fois avant de retourner à sa place. Chloé s’effondra sur le lit, vaincue pour de bon. Alysson reprit son baiser là où elle s’était interrompue. Une main caressait ma poitrine, l’autre me maintenait la nuque. J’étais heureuse de ressentir les nouvelles sensations. Les sens à fleur de peau.
Alysson réussit à ôter mon tee-shirt, m’allongea sur le lit, près de Chloé qui récupérait doucement. Alysson se jeta littéralement sur mes tétons pour les faire gonfler de plaisir. Une main se glissa entre mes cuisses. Je les écartais, consciente de ce qui allait suivre. Il me fallut plusieurs minutes pour constater que ce ne pouvait pas être les mains d’Alysson. C’est donc Chloé qui me doigtait merveilleusement bien.
Ma jupe glissa le long de mes jambes, puis ma culotte. J’étais nue, prise entre deux tigresses qui savaient y faire. Je commençais moi aussi à caresser les corps à ma portée, Alysson d’abord, puis Chloé. Je devenais comme folle sous leurs caresses. Puis, elles décidèrent de changer de place. Alysson se plaça entre mes cuisses pour me bouffer la chatte, tandis que Chloé m’offrait sa généreuse poitrine.
Une nouvelle fois, je me laissais emporter par la vague de sensations qui m’envahissaient. Téter une poitrine, c’était bien la première fois depuis que j’étais bébé. La langue d’Alysson ne valait pas celle de Camel mais elle me faisait énormément de bien. Juste une petite réticence quand elle tenta de me pénétrer avec un doigt.
Elle savait que j’étais vierge et souhaitait le rester. Pour le moment. Chloé, par contre, semblait vraiment apprécier mes caresses mammaires. Elle a joui en même temps que moi, je n’avais pas vu le doigt d’Alysson dans son anus pendant qu’elle me léchait.
Ce fut le tour de Chloé de se mettre entre les cuisses d’Alysson, et moi sur ses seins. Puis elle me proposa de changer. Je ne savais si je pourrais être aussi bonne que les deux complices. Mais je me lançais tout de même. Il me suffisait de reproduire les attouchements que je venais de recevoir de leur part. Finalement, je m’en sortis plutôt bien.
Nous sommes restées nues toutes les trois, à discuter pendant une bonne heure, avant d’aller prendre une douche. Commune. L’occasion de continuer à se caresser, de se faire du bien mutuellement. Les vacances touchaient à leur fin et je venais de changer de statut. Je faisais partie de la cour de la Reine Chloé.
J’étais devenue la coqueluche de ma classe, celle avec qui tout le monde veut être ami. Je restais une bonne élève également et les révisions en vue de l’épreuve du bac s’amplifièrent. Des groupes de travail se formaient et j’étais invitée à chaque fois.