Elle vint s’asseoir sur mes cuisses, face à moi, et m’offrit un tendre baiser, tandis que mes mains retrouvaient la douceur de sa poitrine. Elle se leva d’un coup, me poussa contre un mur pour venir se frotter à moi, de tout son corps. Pubis contre pubis, nos clitos se rencontraient parfois pour provoquer de tendres frissons.
On a fini par jouir ensemble. Elle a appuyé sur mes épaules pour que je sois accroupie devant elle et je l’ai nettoyée avidement. Elle en a fait de même ensuite. Nos dernières ardeurs calmées, nous avons pu nous habiller avant de partir travailler. Un dernier baiser avant de lui dire.
« À ce soir ».
Promesse à de nouveaux plaisirs.
Le lundi, puis le mardi, j’écumais les petites annonces pour trouver un appartement disponible de suite. Sans grand résultat. Finalement, le mercredi matin, j’appelais Jean-Jacques pour lui demander de l’aide. Il a eu l’air surpris, puis il m’a dit.
« L’appartement. Tu l’as aménagé toi-même. Tu as même les clés. Tu peux donc y emménager quand tu veux ».
Ce qui fut fait dès le mercredi après-midi. Laura et Orlane m’ont aidée à ramener mes maigres affaires. Sept ans de vie commune et si peu à la fin. Orlane rentra chez elle, seule, pour s’occuper de sa petite sœur, Laura resta près de moi. Elle avait besoin de câlins, de savoir que rien n’avait changé entre nous. Seule mon adresse changeait.
Elle me poussa vers la chambre, me déshabilla totalement, et se mit nue ensuite elle aussi. C’était la première fois, depuis bien longtemps, que je ne l’avais plus vue toute nue. Elle était vraiment splendide. Elle s’est allongée près de moi et nous avons fait l’amour toutes les deux, pour la première fois. Mais pas la dernière.
Elle est restée toute la nuit dans mon lit, après avoir prévenu son père qu’elle dormait chez une amie. Au juste, elle n’avait pas menti. Moi qui pensais me reposer un peu après les deux dernières nuits passées avec Agathe et Fernand ! Il faut avouer que Fernand avait été très heureux de me retrouver le soir.
J’avais une fois de plus passé la nuit entre les deux qui me baisaient ou me léchaient à tour de rôle. Et toujours le réveil du matin, une queue bien bandée contre mes fesses. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour rendre un homme heureux, lui offrir ce qu’il désirait de bon matin.
Le mardi soir, je ne savais pas encore que c’était ma dernière nuit chez eux, en tant qu’invitée surprise. Il y aura, vous vous en doutez, bien d’autres nuits mémorables. Ce mardi soir, donc, j’inaugurais pour la première fois le gode ceinture d’Agathe. Elle s’empala sur moi et Fernand se planta dans son cul.
Je n’avais rien à faire, juste caresser les tétons à ma portée. C’est Fernand qui donnait la cadence. Prise entre nous deux, Agathe eut un orgasme si violent qu’elle perdit connaissance quelques instants. Fernand avait eu très peur car cela n’était jamais arrivé auparavant.
Je dois ajouter que, juste avant qu’elle ne s’empale sur moi, j’avais accepté de l’accompagner, de les accompagner dans cette boîte échangiste. Elle avait vraiment apprécié ma décision, même si j’avais ajouté que c’était juste une fois, juste pour voir. Sans certitude de recommencer.
Ce jeudi matin, je me réveillais donc pour la première fois dans mon nouvel appartement, aux côtés de Laura. Nous étions entièrement nues, elle et moi, et nous étions heureuses après avoir fait l’amour ensemble. Je voyais bien dans son attitude qu’elle cherchait à m’avouer quelque chose, ou demander quelque chose.
Elle partit plus tôt que prévu pour repasser chez elle se changer. Après un tendre baiser, elle me demanda innocemment si j’étais libre le mercredi suivant, l’après-midi. Bien sûr, pour elle j’avais aménagé mes horaires pour être disponible le mercredi après-midi.
Le jeudi après-midi, je l’avais réservé pour Clothilde. Je l’appelais le matin même, demandant à passer chez elle après le repas. Elle en fut toute bouleversée et bredouilla qu’elle m’attendait. Je ne lui avais plus reparlé depuis que j’avais quitté Stéphane.
Dès que j’arrivais chez elle, elle me serra dans ses bras en pleurant presque parce qu’elle avait eu très peur de me perdre définitivement. Je la rassurais sur ce point. On continuera à se voir tant qu’elle le voudra. Elle avait vraiment les larmes aux yeux en entendant ma déclaration. Elle posa ses lèvres sur ma bouche et plus rien n’avait d’importance.
J’avais toujours refusé de venir seule chez elle car je savais comment cela finirait. Aujourd’hui, j’étais prête à tout accepter de sa part. D’ailleurs, elle ne me demanda pas mon avis et m’attira dans sa chambre. Elle posa un masque sur mes yeux, me rendant aveugle. Mais terriblement réceptive à ses caresses.
Elle me déshabilla entièrement, me fit allonger sur le lit et m’attacha poignets et chevilles. J’étais totalement à sa merci et elle pouvait faire ce qu’elle voulait de moi, je lui étais totalement soumise.
Elle a pris une baguette avec une plume à son extrémité (je l’ai vue plus tard) et elle a commencé à me caresser. Les sensations étaient vraiment divines, des frissons parcouraient mon corps en alerte car je ne savais pas où la prochaine caresse se situerait.
Cela m’a semblé durer une éternité. Puis ce fut sa bouche sur mes seins, mon ventre, mon clito. Puis ses doigts partout sur moi. J’ai joui comme une folle puis elle m’a dit.
« Plus un mot. Je veux le silence complet. Patience. Je reviens de suite ».
Et elle a quitté la pièce. Seule, dans l’obscurité, j’étais à deux doigts de m’endormir quand un bruit … Un autre … Quelqu’un approchait. Sans bruit. Sans chaussures apparemment. Une femme, oui. Je sentais parfaitement son parfum. Mais ce n’était pas Clothilde. Un murmure. Un souffle. Une bouche se pose sur mon téton.
Immédiatement, elle se met à me téter amoureusement. Sa main caresse mon autre téton. Je sais qu’elle est habillée, je sens sa manche sous ma poitrine. Elle a un petit sursaut, quelqu’un, Clothilde certainement, vient de relever sa jupe. La femme est légèrement bousculée, pelotée même je dirais. Deux mains avides se sont, semble-t-il, emparées de ses seins qui me paraissent volumineux.
De par les mouvements de cette femme, je devine que Clothilde s’est introduite en elle, j’avais aperçu le gode ceinture en entrant dans la chambre et pensais qu’il était à mon intention. Plus rien pendant quelques secondes. Puis une bouche goulue qui se positionne sur ma fente. Je ne peux que subir les assauts mais j’adore cette situation.
La seule chose qui me fait peur, c’est cette femme que je ne connais pas encore. Ou bien que je connais, ou bien qui me connais déjà. Que va-t-elle penser de moi ? Que dira-t-elle à propos de moi ? Que je suis une soumise ? Mais elle aussi, il me semble. Elle est bel et bien en train de se faire baiser par Clothilde.