Cochon qui s’en dédit (05/20)

Pour la première fois de ma vie, je voyais de près une autre chatte que la mienne et, qui plus est, j’allais la doigter. Je dois vous avoir déjà dit que je pensais être une fille normale. Hétéro. Jamais eu de pensées autres qu’avec les garçons. Mais il me semblait évident que je devais le faire.

Elle était peu différente de la mienne, les lèvres un peu plus ourlées, sans doute. Je trouvais facilement son bonbon d’amour. Il se laissa cajoler, triturer, pincer même. Je faisais comme pour moi-même.

Sa propriétaire ne tarda pas à gémir doucement sous mes caresses. L’humidité était plus que visible maintenant et son état d’excitation n’était nullement feint. J’accélérais le mouvement et mes doigts se retrouvèrent maculés de son nectar.

Je la laissais un instant, elle se caressait les seins, à travers son haut. Je m’approchais de Yago pour lui faire lécher mes doigts. Le goût sembla lui plaire et il se leva quand je retournais près de sa maîtresse. Je trempais à nouveau mes doigts pour les lui tendre ensuite. Je refis plusieurs fois le mouvement et le chien comprit enfin où se trouvait la source. Il s’approcha, tenta un coup de langue. Puis un second.

Aucune réaction néfaste de sa maîtresse. Il décida alors qu’il était temps de se repaître de ce nectar qu’on lui offrait. Plus il léchait, et plus il en venait. Cette source semblait intarissable. Les phéromones dégagées dans cette pièce commencèrent à agir sur lui. Sa queue impressionnante se développa lentement. Toute rouge.

Alysson était aux anges. Elle l’avait enfin, cette jouissance qu’elle avait pu voir dans mon regard. Après l’avoir bien nettoyée, Yago retourna sur son couffin pour se lécher la queue. Il avait parfaitement rempli son rôle. Alysson émergea doucement et me remercia en me serrant dans ses bras. J’avais une nouvelle amie, je crois.

Elle alla prendre une douche, rapidement et revint devant moi, entièrement nue. C’était vraiment une très belle jeune fille et sa nudité me troublait. Elle passa un maxi tee-shirt et on resta à discuter un long moment. Elle me proposa un petit dèj que j’acceptais.

Yago nous suivit dans la cuisine. Quand il s’agissait de manger, il était toujours là. On déjeuna tranquillement, tout en continuant à parler de tout, de rien. C’était une fille très intéressante et surtout, intelligente. Je me demandais ce qu’elle faisait avec Chloé, qui n’avait rien d’une lumière.

Je savais que, de retour au lycée, Alysson redeviendra comme avant, distante. J’avais pourtant remarqué qu’elle était la première à tempérer les insultes à mon égard. C’est d’ailleurs pour cela que j’avais finalement accepté de la rencontrer. Elle se tut un moment avant de me demander.

« J’ai encore envie. Tu veux bien … »

Elle écarta sa chaise de la table et ouvrit les cuisses en grand avant de relever le tee-shirt. Je passais derrière elle pour la doigter, comme si je me doigtais moi-même. Elle prit mon autre main pour la poser sur sa poitrine. Pas besoin d’explications supplémentaires, je la pelotais amoureusement comme j’aimerais que Yohan me le fasse.

Un Yohan dont le visage disparaissait peu à peu.

Yago, qui attendait toujours qu’on lui remplisse sa gamelle, fut de nouveau attiré par notre manège. Et les odeurs aussi, certainement. Il reprit son lappage, comme tout à l’heure. Jusqu’au bout. Jusqu’à la jouissance ultime de sa maîtresse.

Quand elle revint à elle, elle me remercia d’un baiser appuyé. C’était la première fois qu’une fille m’embrassait. J’étais embarrassée, mais nullement déçue. Elle me remercia encore une fois et me guida vers la porte. Elle allait retourner dormir. Je rentrais chez moi, la tête embrumée. Je n’en revenais pas de ce que je venais de faire, ni avec qui je l’avais fait.

En revenant avec le bus, je passais tout près de la maison de Mr Lambert. Je l’aperçus qui retournais chez lui avec une femme. C’était ma mère qui lui portait ses courses, lui accroché à son bras. Ils rigolaient beaucoup, et semblaient très complices. Intriguée, mais pas du tout jalouse, je descendais précipitamment du bus pour les suivre.

Mr Lambert était vraiment très très collé à maman qui n’y voyait aucun mal. Il devait sentir la chaleur de la poitrine qu’il pressait sur son bras. Mr Lambert était très tactile, je l’ai déjà dit. Il posait ses mains sur nous pour déterminer où nous étions exactement par rapport à lui. Mais je suis certaine qu’il en profitait, parfois. Souvent, même. Comme maintenant, il ouvre sa porte mais laisse maman entrer la première, sous prétexte qu’elle porte les courses. Mais sa main dans le dos a très vite glissé sur les fesses de maman qui n’osa rien dire. Il la pelotait carrément, tout en plaisantant.

De les voir ainsi, si complices, j’imaginais une idylle entre eux. Et pourquoi pas un mariage ? Maman restait encore jolie pour son âge et ce n’est pas Mr Lambert qui lui dirait le contraire. Je restais dans le parc, qui entourait la maison, à les observer par la fenêtre de la cuisine. Maman rangeait les courses là où Mr Lambert le lui disait.

Quand elle avait les bras en hauteur, il empoignait sa grosse poitrine. Elle se défendait mollement, y trouvant sans doute un semblant de plaisir. Quand elle se penchait en avant pour atteindre un tiroir bas, ce sont ses fesses qui étaient visées. Quand elle partit, il la raccompagna à la porte, une main collée aux fesses. Il lui lança un dernier compliment à l’oreille que je ne pus entendre. Mais maman a rougi. Comme une collégienne.

Je la laissais prendre un peu d’avance, puis je courais pour la rattraper. On finit la route ensemble. Mine de rien, je lui disais.

« Je t’ai vue avec Mr Lambert. Il te faisait beaucoup rire, non ? »

 » Qu’est-ce que tu vas chercher ? Je lui portais des courses, ni plus, ni moins « .

Je mangeais rapidement pour aller rejoindre mon mentor. C’est Émile Zola qui était au programme, aujourd’hui, et c’est un auteur que j’admire. Je vais donc vous raconter une après-midi type avec mon professeur. J’arrivais et entrais sans frapper. Il m’attendait dans le salon. Lui comme Camel m’avait entendue arriver depuis déjà un moment.

Camel savait pertinemment qu’il aurait de nouveau sa dose de plaisir. Moi aussi. Une fois dans le salon, j’ôtais ma jupe, pour ne pas la salir, ou la froisser. Je m’approchais de Mr Lambert qui me caressait les fesses, par-dessus ma culotte.

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