MAI 2019 (02/06)

Bon, j’exagère un peu. J’aurais pu rester avec les filles jusqu’à l’arrivée de leur père. Mais c’est de Stéphane dont j’avais besoin maintenant. Même si cela me fit réfléchir qu’il était beaucoup moins entreprenant avec moi depuis quelques temps. La fatigue, ou le stress, sans doute.

J’ignore pourquoi j’ai appelé Clothilde pour savoir si son frère était chez elle. Elle a aussitôt senti que quelque chose n’allait pas et m’a demandé de passer la voir. J’ai accepté son invitation et suis partie sans me changer.  Elle m’a offert un café, bu dans la cuisine sur de grands tabourets de bar.

À un moment, elle s’est levée pour venir derrière moi, a posé ses mains sur mes hanches avant de prendre mes seins. J’ai juste tourné la tête vers elle et elle a posé ses lèvres sur les miennes. Une de ses mains est descendue entre mes cuisses où, bien sûr, j’étais totalement trempée. Elle m’a doigtée jusqu’à l’orgasme avant de m’entrainer dans sa chambre pour finir.

Je me suis réveillée en sursaut deux heures plus tard. Elle me rassura immédiatement, elle avait envoyé un SMS à son frère pour lui dire que nous étions ensemble. J’étais entièrement nue sur son lit, elle aussi, allongée près de moi. Elle me parla à nouveau du caractère de son frère, qu’elle disait être un pervers narcissique. Elle tentait de me convaincre à ouvrir les yeux.

Et je dois dire que je n’étais pas loin de la croire. Tout ce qu’elle disait était vrai, ou du moins, semblait vrai. Je me devais de vérifier par moi-même tout ce qu’elle avançait. Ce que j’ignorais principalement, c’est la raison qui la poussait à tout me révéler. Elle adorait son grand frère et il lui rendait bien. Donc, ce n’était pas pour lui nuire.

Ce n’était pas non plus pour me mettre dans son lit, j’y étais déjà et tant qu’elle voudra de moi, je serais toujours à sa disposition. J’avais accepté de retourner au magasin après la première expérience avec Aurore, la jeune vendeuse.

Cette fois-ci, direction le salon d’essayage directement où elle m’avait mise toute nue. Aurore avait déjà préparé un assortiment de sous-vêtements à ma taille, histoire de me peloter agréablement. Elle avait fini accroupie entre mes cuisses pour me faire exulter une nouvelle fois. C’est en me rhabillant que j’ai compris leur combine.

Aurore modifiait les étiquettes, les prix en particulier, et Clothilde s’arrangeait pour passer à une caisse où la vendeuse était âgée, pas très au courant des prix sur les lingeries et les vêtements de jeunes femmes. Et cela fonctionnait depuis plusieurs années.

J’avais revu Jean-Jacques plusieurs fois depuis notre première fois. Une semaine après, il m’avait demandé de repasser pour voir les modifications qu’il avait réalisées. La principale nouveauté, c’était le lit à baldaquins qui venait d’être livré et installé. Et évidemment, inauguré comme il se doit.

Ce fut un moment éblouissant qui a conforté notre nouvelle aventure. Il m’a même donné un jeu de clefs pour y revenir quand bon me semblerait. Précisant qu’il aimerait être présent lui aussi. Les clefs, c’était avant tout pour que je donne rendez-vous à un certain nombre d’entrepreneurs, peintre, cuisiniste et autres.

Jean-Jacques m’a donné carte blanche pour finir les travaux, ainsi qu’une liste des entreprises avec qui il travaillait habituellement. Il me laissait également choisir les meubles, mis à part le lit. Il suffisait que je demande une facture pour chaque achat que je ferais personnellement. Il avait décidé de meubler l’appartement avant de trouver un, ou une, locataire.

Je m’impliquais énormément dans ma nouvelle tâche, sans négliger pour autant mon travail. Les travaux furent terminés très vite et Jean-Jacques refusa de reprendre les clés. Elles continuaient à servir pour nos rendez-vous clandestins.

Cela faisait plus de six mois que je travaillais pour ce service et la responsable était très satisfaite de ma progression. Elle m’aidait beaucoup d’ailleurs en me prenant à part, dans son bureau, pour m’expliquer les méandres des documents administratifs. C’est dans son bureau que j’ai rencontré son fils qui passait la voir après l’école.

Léandre est un joli jeune homme, athlétique et musclé, mais il semble souffrir d’une timidité maladive. Cela se remarquait dès le premier abord. Sa façon de me dire bonjour en baissant les yeux était vraiment touchante. Il était toujours assis derrière sa mère et donc, je lui tournais le dos quand parfois, j’examinais un document avec ma responsable, légèrement penchée sur son bureau.

J’étais bien loin de m’imaginer les pensées perverses qui occupaient son esprit de jeune ado. Ce n’est qu’au fil des semaines que je remarquais son manège. Il se levait, pour une raison ou une autre, et me frôlait à chaque fois. Je savais qu’il y avait très peu de place pour passer et j’acceptais ce contact.

Devant mon manque de réaction, il s’enhardit et les attouchements devinrent plus précis, plus ciblés. Vers mes fesses évidemment que je lui exposais bien involontairement. Un jour, alors que j’écrivais des annotations sur un document, il posa carrément sa main sur mes fesses et commença à me caresser.

J’étais incapable de réagir sans que sa mère ne s’en aperçoive, alors j’ai dû me laisser peloter. C’était, je dois l’avouer, ma fois fort agréable. Il découvrait pour la première fois un corps de femme, je le supposais, et ses gestes étaient doux et tendres.

Une des choses que Stéphane m’a enseignées, je dirais même imposées, c’est de supprimer le plus possible les pantalons de ma garde-robe. Pour être exacte, il m’a un peu forcé la main mais je ne l’ai jamais regretté. J’aimais me sentir féminine, désirée.

Jusqu’à ce qu’un jour, Léandre glisse une main inquisitrice sous ma robe. Placés comme nous l’étions, sa maman ne pouvait se douter de l’activité suspecte de son fils. En réagissant, j’aurais créé un scandale et je ne voulais surtout pas faire de vagues.

Une fois de plus, je me laissais manipuler. Cela devenait une habitude chez moi. J’avais, comme toutes les femmes, des périodes où il ne fallait pas me toucher. Ces jours-là, je portais une jupe longue, descendant aux chevilles. Il semblait l’avoir très bien compris mais, légèrement déçu, il cherchait alors d’autres moyens pour me caresser.

Il avait bien failli une fois me coincer dans les toilettes. Il avait réussi à poser des mains sur mes seins et aurait certainement continué si quelqu’un n’était pas venu. C’est, pour mon malheur, sa mère qui lui donna l’occasion rêvée.

Elle me confia la mission de trouver et de lui ramener une grande quantité de documents conservés dans un local appelé « Archives », qui n’était en fait qu’un placard à balais. Elle invita Léandre à m’accompagner car certaines boîtes pouvaient se trouver sur les étagères du haut, inaccessibles pour moi.

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